Il est presque midi en cette moitié du mois de mai. Il fait chaud, 42°à l'ombre à Béchar et sa région, Lahmar, une commune située à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya. Il est presque midi en cette moitié du mois de mai. Il fait chaud, 42°à l'ombre à Béchar et sa région, Lahmar, une commune située à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya. A quelques mètres, à la sortie de la localité, une ligne de barbelés de plusieurs rangées qui s‘étire sur des centaines de mètres. C‘est un vestige de la ligne Maurice. Une ligne électrifiée et parsemée de grenades anti-personnel érigée par les forces coloniales pour empêcher le ravitaillement en armes de guerre des combattants de l‘Armée de libération nationale (ALN). Au détour, une piste qui mène à la 61e compagnie du 9e Groupement des Gardes-frontières (GGF), relevant du 3ème Commandement régional de la Gendarmerie nationale (CRGN). Les gendarmes qui occupent les lieux s‘activent. Une vraie fourmilière est au travail malgré la chaleur étouffante. La compagnie vaque aux tâches quotidiennes. Il règne une fausse impression de calme. Vigilance et qui-vive des éléments de cette compagnie. Ils sont parés à toutes les éventualités. La région est connue pour une activité de contrebande de tous les produits et des narcotrafiquants, parfois soutenue. Et, aujourd‘hui, il semble que la journée s‘annonce assez mouvementée. Un sous-officier arrive et remet un pli au capitaine, commandant de la compagnie. Le message est «sensible». Il fait état de la présence d‘un groupe de terroristes composé d‘une dizaine d‘éléments au lieudit OumChgen à 10 km de la frontière algéro-marocaine. Les préparatifs en moyens humains et matériels ne durent que quelques minutes. Cinq véhicules quittent les lieux pour la zone où est signalé le groupe terroriste. Une vingtaine d‘éléments est embarquée sur les véhicules. Casques, gilets pare-balles, armement pour les besoins de l‘opération, en somme, le groupe de gendarmes est équipé pour bien «accueillir » le groupe terroriste. La distance est parcourue en un temps très court. La zone est couverte de végétation. Une zone à haut risque. Les terroristes trouvent en cette végétation un endroit idéal pour tendre une embuscade et procéder au repli sitôt l‘acte engagé, terminé. Les véhicules des gendarmes roulent en file indienne sur la piste. Les véhicules des gendarmes sont séparés par une distance respectable. Une tactique qui permet aux éléments qui traquent les terroristes d‘éviter d‘être pris sous le feu nourri lors d‘un guet-apens ou embuscade tendue par un groupe armé ou même des narco-trafiquants. Sur le parcours l‘attention des gendarmes est attirée par la présence d‘un véhicule civil. Les gendarmes procèdent à un contrôle de routine dudit véhicule. Le groupe armé signalé était bien sur les lieux. Leur coup était bien préparé. Ils attendaient l‘immobilisation des véhicules des gendarmes et la sortie de ces derniers pour les prendre par surprise. Le scénario se déroula tel que tracé par les terroristes. Dès que les gendarmes ont mis le pied à terre, ils furent accueillis par un tir nourri des éléments du groupe armé. La riposte des gendarmes est foudroyante et ne laisse aucune chance au groupe armé qui fut surpris par la rapidité avec laquelle les gendarmes ont répondu aux tirs venant de tous les côtés. Le combat ne dura que quelques minutes. Aguerris et rompus à ce genre de situation, les éléments de la Gendarmerie nationale ont vite fait de sortir de ce guêpier. Du renfort est appelé par radio. Il est arrivé très vite. Des éléments de la 61e compagnie sont venus prêter main forte à leurs camarades. Malheureusement des victimes sont à déplorer dans les rangs des gardes-frontières. Ils sont récupérés, aussitôt atteints par les tirs ennemis. Les premiers soins leur sont prodigués sur place en attendant leur évacuation vers les structures sanitaires par ambulance qui est arrivée en même temps que le renfort. Du côté du groupe armé, certains sont abattus, d‘autres sont faits prisonniers. L‘un d‘eux, lors de son interrogatoire sur place a fourni aux gendarmes une information intéressante. Des narco-trafiquants vont tenter de passer une quantité de drogue sur le territoire national. L‘attaque des terroristes contre le groupe de gendarme n‘était qu‘un stratagème mis en place pour détourner et «occuper» les gendarmes pour faciliter la tâche des narco-trafiquuant dans leur tentative de faire franchir la frontière, sans encombre, à un véhicule Station bourré de drogue. Un dispositif est aussitôt déployé pour contrer l‘acte malveillant qu‘ils projetaient. Les gendarmes se dispersèrent dans cette zone. La végétation par endroits assez fournie et verte leur fut un allié précieux. Les gendarmes se confondent avec la nature. Le vert des gendarmes et le vert de la nature ne font plus qu‘un. Le camouflage est un atout précieux pour surprendre les narno-trafiquants. L‘opération est réussie. Pas le moindre coup de feu ne fut tiré. Les contrebandiers furent «cueillis» sans qu‘ils aient le temps de réaliser ce qu‘il leur arrivait. Une opération «chirurgicale» sans dommages collatéraux. L‘information arrachée au terroriste fait prisonnier s‘est avérée exacte. L‘exploitation de ce renseignement a permis aux gendarmes de saisir une quantité appréciable de drogue. Une quantité qui ne sera pas mise sur le marché juteux de ce produit nocif. Les deux opérations ont eu lieu presque simultanément. Ce ne fut là qu‘une manœuvre destinée à maintenir au top niveau la performance des unités d‘intervention de cette 61e compagnie qui a reçu les félicitations du colonel Abdelmadjid Benbouzid, commandant le 3e Commandement général du Darak El Watani, entouré de ses proches collaborateurs, présents à cette démonstration Le haut responsable de la Gendarmerie nationale a saisi cette opportunité pour évoquer non sans une certaine fierté les grands bonds en avant fait par ce corps, une partie intégrante de l‘Armée nationale populaire. Les gardes-frontières sont équipés du GPS (système AFIS) ou système de géolocalisation qui permet de localiser un véhicule du Groupe où qu‘il soit. Presque tous les véhicules de la GN sont équipés de ce système relié à un satellite. Dans le cas qui nous intéresse, la technologie algérienne est mise à contribution. Les satellites algériens Alsat I et II sont les fournisseurs des données se rapportant aux véhicules de la GN équipés de GPS. Ces données sont reçues aussi bien au siège du 3e groupement, au centre opérationnel ainsi que sur les postes fixes, mobiles ou portés. Une maîtrise de la technologie par les gardes-frontières qui est soulignée par le colonel qui met en exergue le degré de professionnalisme atteint par ce corps de la Gendarmerie nationale. A quelques mètres, à la sortie de la localité, une ligne de barbelés de plusieurs rangées qui s‘étire sur des centaines de mètres. C‘est un vestige de la ligne Maurice. Une ligne électrifiée et parsemée de grenades anti-personnel érigée par les forces coloniales pour empêcher le ravitaillement en armes de guerre des combattants de l‘Armée de libération nationale (ALN). Au détour, une piste qui mène à la 61e compagnie du 9e Groupement des Gardes-frontières (GGF), relevant du 3ème Commandement régional de la Gendarmerie nationale (CRGN). Les gendarmes qui occupent les lieux s‘activent. Une vraie fourmilière est au travail malgré la chaleur étouffante. La compagnie vaque aux tâches quotidiennes. Il règne une fausse impression de calme. Vigilance et qui-vive des éléments de cette compagnie. Ils sont parés à toutes les éventualités. La région est connue pour une activité de contrebande de tous les produits et des narcotrafiquants, parfois soutenue. Et, aujourd‘hui, il semble que la journée s‘annonce assez mouvementée. Un sous-officier arrive et remet un pli au capitaine, commandant de la compagnie. Le message est «sensible». Il fait état de la présence d‘un groupe de terroristes composé d‘une dizaine d‘éléments au lieudit OumChgen à 10 km de la frontière algéro-marocaine. Les préparatifs en moyens humains et matériels ne durent que quelques minutes. Cinq véhicules quittent les lieux pour la zone où est signalé le groupe terroriste. Une vingtaine d‘éléments est embarquée sur les véhicules. Casques, gilets pare-balles, armement pour les besoins de l‘opération, en somme, le groupe de gendarmes est équipé pour bien «accueillir » le groupe terroriste. La distance est parcourue en un temps très court. La zone est couverte de végétation. Une zone à haut risque. Les terroristes trouvent en cette végétation un endroit idéal pour tendre une embuscade et procéder au repli sitôt l‘acte engagé, terminé. Les véhicules des gendarmes roulent en file indienne sur la piste. Les véhicules des gendarmes sont séparés par une distance respectable. Une tactique qui permet aux éléments qui traquent les terroristes d‘éviter d‘être pris sous le feu nourri lors d‘un guet-apens ou embuscade tendue par un groupe armé ou même des narco-trafiquants. Sur le parcours l‘attention des gendarmes est attirée par la présence d‘un véhicule civil. Les gendarmes procèdent à un contrôle de routine dudit véhicule. Le groupe armé signalé était bien sur les lieux. Leur coup était bien préparé. Ils attendaient l‘immobilisation des véhicules des gendarmes et la sortie de ces derniers pour les prendre par surprise. Le scénario se déroula tel que tracé par les terroristes. Dès que les gendarmes ont mis le pied à terre, ils furent accueillis par un tir nourri des éléments du groupe armé. La riposte des gendarmes est foudroyante et ne laisse aucune chance au groupe armé qui fut surpris par la rapidité avec laquelle les gendarmes ont répondu aux tirs venant de tous les côtés. Le combat ne dura que quelques minutes. Aguerris et rompus à ce genre de situation, les éléments de la Gendarmerie nationale ont vite fait de sortir de ce guêpier. Du renfort est appelé par radio. Il est arrivé très vite. Des éléments de la 61e compagnie sont venus prêter main forte à leurs camarades. Malheureusement des victimes sont à déplorer dans les rangs des gardes-frontières. Ils sont récupérés, aussitôt atteints par les tirs ennemis. Les premiers soins leur sont prodigués sur place en attendant leur évacuation vers les structures sanitaires par ambulance qui est arrivée en même temps que le renfort. Du côté du groupe armé, certains sont abattus, d‘autres sont faits prisonniers. L‘un d‘eux, lors de son interrogatoire sur place a fourni aux gendarmes une information intéressante. Des narco-trafiquants vont tenter de passer une quantité de drogue sur le territoire national. L‘attaque des terroristes contre le groupe de gendarme n‘était qu‘un stratagème mis en place pour détourner et «occuper» les gendarmes pour faciliter la tâche des narco-trafiquuant dans leur tentative de faire franchir la frontière, sans encombre, à un véhicule Station bourré de drogue. Un dispositif est aussitôt déployé pour contrer l‘acte malveillant qu‘ils projetaient. Les gendarmes se dispersèrent dans cette zone. La végétation par endroits assez fournie et verte leur fut un allié précieux. Les gendarmes se confondent avec la nature. Le vert des gendarmes et le vert de la nature ne font plus qu‘un. Le camouflage est un atout précieux pour surprendre les narno-trafiquants. L‘opération est réussie. Pas le moindre coup de feu ne fut tiré. Les contrebandiers furent «cueillis» sans qu‘ils aient le temps de réaliser ce qu‘il leur arrivait. Une opération «chirurgicale» sans dommages collatéraux. L‘information arrachée au terroriste fait prisonnier s‘est avérée exacte. L‘exploitation de ce renseignement a permis aux gendarmes de saisir une quantité appréciable de drogue. Une quantité qui ne sera pas mise sur le marché juteux de ce produit nocif. Les deux opérations ont eu lieu presque simultanément. Ce ne fut là qu‘une manœuvre destinée à maintenir au top niveau la performance des unités d‘intervention de cette 61e compagnie qui a reçu les félicitations du colonel Abdelmadjid Benbouzid, commandant le 3e Commandement général du Darak El Watani, entouré de ses proches collaborateurs, présents à cette démonstration Le haut responsable de la Gendarmerie nationale a saisi cette opportunité pour évoquer non sans une certaine fierté les grands bonds en avant fait par ce corps, une partie intégrante de l‘Armée nationale populaire. Les gardes-frontières sont équipés du GPS (système AFIS) ou système de géolocalisation qui permet de localiser un véhicule du Groupe où qu‘il soit. Presque tous les véhicules de la GN sont équipés de ce système relié à un satellite. Dans le cas qui nous intéresse, la technologie algérienne est mise à contribution. Les satellites algériens Alsat I et II sont les fournisseurs des données se rapportant aux véhicules de la GN équipés de GPS. Ces données sont reçues aussi bien au siège du 3e groupement, au centre opérationnel ainsi que sur les postes fixes, mobiles ou portés. Une maîtrise de la technologie par les gardes-frontières qui est soulignée par le colonel qui met en exergue le degré de professionnalisme atteint par ce corps de la Gendarmerie nationale.