Que reste-t-il de notre Histoire tracée par des femmes et des hommes ? Rien. Ce constat amer est malheureusement une réalité de ce que subit au quotidien notre Histoire, notamment les édifices de notre patrimoine. Cette destruction est le fruit de quelques incultes individus qui ne connaissent rien de la valeur de l'Histoire, du patrimoine et de l'identité de toute une nation. Parmi ces édifices, le combat que mènent plusieurs associations culturelles pour la sauvegarde de la maison familiale de la famille des grands écrivains Amrouche fait partie des exemples à citer. Car il n'est pas plus grand combat que celui de lutter contre l'obscurantisme et les incultes. Que reste-t-il de notre Histoire tracée par des femmes et des hommes ? Rien. Ce constat amer est malheureusement une réalité de ce que subit au quotidien notre Histoire, notamment les édifices de notre patrimoine. Cette destruction est le fruit de quelques incultes individus qui ne connaissent rien de la valeur de l'Histoire, du patrimoine et de l'identité de toute une nation. Parmi ces édifices, le combat que mènent plusieurs associations culturelles pour la sauvegarde de la maison familiale de la famille des grands écrivains Amrouche fait partie des exemples à citer. Car il n'est pas plus grand combat que celui de lutter contre l'obscurantisme et les incultes. Pour preuve, plusieurs associations culturelles réitèrent leur engagement et leur combat en appelant à donner un nouveau souffle à la mobilisation citoyenne, en mettant en place un collectif d'associations et personnalités culturelles. Ce collectif a pour tâche principale d'initier des démarches et actions allant dans le sens de la sauvegarde de la maison des Amrouche et de la réhabilitation de leur héritage intellectuel et artistique. Ce cadre de réflexion et d'action est ouvert à toutes celles et tous ceux qui s'inscrivent dans cette perspective. Comme première action, le collectif a décidé d'organiser un rassemblement populaire aujourd'hui à partir de 10 heures devant le siège de la wilaya de Béjaïa. Ce rassemblement sera organisé dans le but, bien entendu, d'exiger l'indemnisation de l'occupant de la maison des Amrouche et le classement de cette maison comme patrimoine culturel national. Les deux journées de mobilisation initiées par l'association Taos et Jean- Amrouche d'Ighil-Ali aux mois de mars et avril 2012 en faveur de la sauvegarde de la maison ancestrale des Amrouche menacée de démolition par son occupant actuel, «a eu comme résultat immédiat le renoncement de ce dernier à vouloir mettre à exécution son regrettable projet, a annoncé le collectif dans un communiqué adressé à notre rédaction. Cette victoire partielle, arrachée de haute lutte malgré «les graves intimidations dont a fait l'objet cette association ainsi que son président de la part des autorités locales, est de bon augure et ouvre des perspectives prometteuses quant au classement de cette maison comme patrimoine culturel national», déclare le collectif en soulignant que «cependant, la réalisation de cet objectif final est conditionnée par la nécessaire indemnisation conséquente de l'occupant de la maison des Amrouche. Les pouvoirs publics seront à nouveau publiquement interpellés sur cette question plus précisément». Pour mener à terme cet objectif, pour les militants, il importe «toutefois que nous nous mobilisions sérieusement sur le terrain jusqu'à sa concrétisation. Le ministère de la Culture, le wali et l'APW de Bejaïa ainsi que les élus d'Ighil-Ali, n'auront plus à commettre la faute de trop en continuant à fuir leurs responsabilités comme ils l'ont fait lors des deux journées de mobilisation devant le siège de wilaya.» «Nos artistes et écrivains, les grands absents de ce combat, doivent aussi se résoudre à quitter leur tour d'ivoire et se déterminer individuellement face au déni et l'ostracisme officiels qui frappent Taos, Jean et Fadhma Aït-Mansour Amrouche depuis un demi siècle», conclut le collectif pour la réhabilitation de la maison familiale des Amrouche. Pour preuve, plusieurs associations culturelles réitèrent leur engagement et leur combat en appelant à donner un nouveau souffle à la mobilisation citoyenne, en mettant en place un collectif d'associations et personnalités culturelles. Ce collectif a pour tâche principale d'initier des démarches et actions allant dans le sens de la sauvegarde de la maison des Amrouche et de la réhabilitation de leur héritage intellectuel et artistique. Ce cadre de réflexion et d'action est ouvert à toutes celles et tous ceux qui s'inscrivent dans cette perspective. Comme première action, le collectif a décidé d'organiser un rassemblement populaire aujourd'hui à partir de 10 heures devant le siège de la wilaya de Béjaïa. Ce rassemblement sera organisé dans le but, bien entendu, d'exiger l'indemnisation de l'occupant de la maison des Amrouche et le classement de cette maison comme patrimoine culturel national. Les deux journées de mobilisation initiées par l'association Taos et Jean- Amrouche d'Ighil-Ali aux mois de mars et avril 2012 en faveur de la sauvegarde de la maison ancestrale des Amrouche menacée de démolition par son occupant actuel, «a eu comme résultat immédiat le renoncement de ce dernier à vouloir mettre à exécution son regrettable projet, a annoncé le collectif dans un communiqué adressé à notre rédaction. Cette victoire partielle, arrachée de haute lutte malgré «les graves intimidations dont a fait l'objet cette association ainsi que son président de la part des autorités locales, est de bon augure et ouvre des perspectives prometteuses quant au classement de cette maison comme patrimoine culturel national», déclare le collectif en soulignant que «cependant, la réalisation de cet objectif final est conditionnée par la nécessaire indemnisation conséquente de l'occupant de la maison des Amrouche. Les pouvoirs publics seront à nouveau publiquement interpellés sur cette question plus précisément». Pour mener à terme cet objectif, pour les militants, il importe «toutefois que nous nous mobilisions sérieusement sur le terrain jusqu'à sa concrétisation. Le ministère de la Culture, le wali et l'APW de Bejaïa ainsi que les élus d'Ighil-Ali, n'auront plus à commettre la faute de trop en continuant à fuir leurs responsabilités comme ils l'ont fait lors des deux journées de mobilisation devant le siège de wilaya.» «Nos artistes et écrivains, les grands absents de ce combat, doivent aussi se résoudre à quitter leur tour d'ivoire et se déterminer individuellement face au déni et l'ostracisme officiels qui frappent Taos, Jean et Fadhma Aït-Mansour Amrouche depuis un demi siècle», conclut le collectif pour la réhabilitation de la maison familiale des Amrouche.