L'Afrique dépend de ses ressources naturelles, pour aujourd'hui et pour demain. En attendant la création du fond vert pour l'Afrique dont la BAD est en charge, le changement climatique reste une préoccupation majeure en Afrique, vraisemblablement plus que partout ailleurs, relève l'institution financière africaine. Les agriculteurs et éleveurs ont besoin de terres arables et d'eau. Aujourd'hui, l'expansion de l'agriculture, l'exploitation forestière et la nécessité de bois de chauffage amènent à défricher les forêts et entament la biodiversité. Actuellement, moins de quatre pour cent des ressources potentielles d'eau du continent sont exploitées pour l'irrigation. Parmi les 1,4 milliard de personnes à travers le monde qui n'ont pas accès à l'électricité, 40 pour cent vivent en Afrique, la plupart en Afrique sub-saharienne. Pour résoudre ces questions et d'autres problématiques, il est nécessaire d'adopter des solutions à long terme, y compris des orientations politiques appropriées, le renforcement des capacités institutionnelles et le déploiement des ressources adéquates. L'accès à l'énergie durable, par exemple, facilite le développement et contribue à la réalisation de plusieurs des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) : réduire de moitié l'extrême pauvreté, diminuer la faim, atténuer la mortalité infantile et maternelle, promouvoir l'égalité de genre et réduire la déforestation. Une meilleure gestion de l'eau est essentielle, tout comme la capacité de stockage pour fournir de l'eau à tous ceux qui en ont besoin d'une manière durable. L'Afrique doit insister pour apporter des modifications aux mécanismes de financement afin de mobiliser les investissements publics et privés pour l'atténuation du changement climatique et l'adaptation, tels que le Mécanisme de développement propre. Avec des ressources supplémentaires, l'adaptation au changement climatique et son atténuation peuvent également présenter une opportunité. Les dirigeants africains ont demandé à la Banque africaine de développement (BAD) de créer un Fonds vert pour l'Afrique où transitera une partie du financement du climat destiné l'Afrique. La Banque travaille actuellement à la création de ce fonds. Une économie verte exploitant l'énorme potentiel de ressources naturelles largement sous-utilisées de l'Afrique représente un changement de paradigme dans la promotion de l'énergie propre, la création d'emplois et la conservation des ressources naturelles. L'économie verte n'est pas un concept nouveau pour l'Afrique. Des exemples de politiques et d'initiatives réussies à travers l'Afrique dans les domaines de l'énergie, l'agriculture et la sylviculture existent et peuvent être partagés avec d'autres pays africains. L'Afrique a également beaucoup à partager avec le reste du monde, à commencer par ses perspectives, les leçons apprises et la richesse de son expérience. Il est également nécessaire de renforcer les structures et les cadres institutionnels de gestion du développement durable, de mettre en place un leadership politique particulièrement solide et engagé, ainsi que les capacités techniques et managériales de coordination et d'élaboration de stratégies basées sur une vision pragmatique partagée sur le long terme. Les ouvernements africains devraient s'engager à améliorer l'environnement de la gouvernance nationale et à investir dans le renforcement des capacités. En outre, le renforcement des partenariats avec des acteurs non traditionnels et le secteur privé, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur des pays, serait une façon de mobiliser des ressources et des capacités pour le développement durable. Les partenaires au développement et les donateurs non traditionnels doivent faire davantage usage des systèmes nationaux comme un autre moyen de renforcer les structures institutionnelles des pays, favorisant ainsi l'objectif d'un développement efficace. L'intégration régionale doit être renforcée davantage. Elle a en effet un rôle crucial dans la promotion de la diversification économique, l'expansion des marchés, la mise en commun et une répartition plus efficace des ressources, ainsi que dans la gestion des questions transfrontalières et de mondialisation ainsi que la solution des difficultés auxquelles le continent est confronté. Les gouvernements africains doivent également reconnaître le rôle clé joué par la science, la technologie et l'innovation dans la mise en œuvre d'un programme de développement durable. Il est absolument indispensable d'accroitre les investissements dans la science et la technologie pour que l'Afrique ne soit pas en reste dans la course aux technologies vertes. Le transfert des technologies devrait cibler des technologies vertes qui peuvent aider l'Afrique à exploiter sa riche base de ressources naturelles, mais sans compromettre sa durabilité. Des ressources supplémentaires seront nécessaires pour maintenir l'Afrique sur la bonne voie vers l'atteinte de ses objectifs de développement. Nous pouvons accroître l'efficacité en adoptant une approche coordonnée. Les nouveaux défis exigent des avancées technologiques, des changements organisationnels, suivi et surveillance, des délibérations participatives, et une attention aux origines de ces défis. Nous devons faire face à ces défis directement et de toute urgence. Il est en effet trop tard pour se contenter de se focaliser sur les symptômes. L'Afrique dépend de ses ressources naturelles, pour aujourd'hui et pour demain. En attendant la création du fond vert pour l'Afrique dont la BAD est en charge, le changement climatique reste une préoccupation majeure en Afrique, vraisemblablement plus que partout ailleurs, relève l'institution financière africaine. Les agriculteurs et éleveurs ont besoin de terres arables et d'eau. Aujourd'hui, l'expansion de l'agriculture, l'exploitation forestière et la nécessité de bois de chauffage amènent à défricher les forêts et entament la biodiversité. Actuellement, moins de quatre pour cent des ressources potentielles d'eau du continent sont exploitées pour l'irrigation. Parmi les 1,4 milliard de personnes à travers le monde qui n'ont pas accès à l'électricité, 40 pour cent vivent en Afrique, la plupart en Afrique sub-saharienne. Pour résoudre ces questions et d'autres problématiques, il est nécessaire d'adopter des solutions à long terme, y compris des orientations politiques appropriées, le renforcement des capacités institutionnelles et le déploiement des ressources adéquates. L'accès à l'énergie durable, par exemple, facilite le développement et contribue à la réalisation de plusieurs des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) : réduire de moitié l'extrême pauvreté, diminuer la faim, atténuer la mortalité infantile et maternelle, promouvoir l'égalité de genre et réduire la déforestation. Une meilleure gestion de l'eau est essentielle, tout comme la capacité de stockage pour fournir de l'eau à tous ceux qui en ont besoin d'une manière durable. L'Afrique doit insister pour apporter des modifications aux mécanismes de financement afin de mobiliser les investissements publics et privés pour l'atténuation du changement climatique et l'adaptation, tels que le Mécanisme de développement propre. Avec des ressources supplémentaires, l'adaptation au changement climatique et son atténuation peuvent également présenter une opportunité. Les dirigeants africains ont demandé à la Banque africaine de développement (BAD) de créer un Fonds vert pour l'Afrique où transitera une partie du financement du climat destiné l'Afrique. La Banque travaille actuellement à la création de ce fonds. Une économie verte exploitant l'énorme potentiel de ressources naturelles largement sous-utilisées de l'Afrique représente un changement de paradigme dans la promotion de l'énergie propre, la création d'emplois et la conservation des ressources naturelles. L'économie verte n'est pas un concept nouveau pour l'Afrique. Des exemples de politiques et d'initiatives réussies à travers l'Afrique dans les domaines de l'énergie, l'agriculture et la sylviculture existent et peuvent être partagés avec d'autres pays africains. L'Afrique a également beaucoup à partager avec le reste du monde, à commencer par ses perspectives, les leçons apprises et la richesse de son expérience. Il est également nécessaire de renforcer les structures et les cadres institutionnels de gestion du développement durable, de mettre en place un leadership politique particulièrement solide et engagé, ainsi que les capacités techniques et managériales de coordination et d'élaboration de stratégies basées sur une vision pragmatique partagée sur le long terme. Les ouvernements africains devraient s'engager à améliorer l'environnement de la gouvernance nationale et à investir dans le renforcement des capacités. En outre, le renforcement des partenariats avec des acteurs non traditionnels et le secteur privé, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur des pays, serait une façon de mobiliser des ressources et des capacités pour le développement durable. Les partenaires au développement et les donateurs non traditionnels doivent faire davantage usage des systèmes nationaux comme un autre moyen de renforcer les structures institutionnelles des pays, favorisant ainsi l'objectif d'un développement efficace. L'intégration régionale doit être renforcée davantage. Elle a en effet un rôle crucial dans la promotion de la diversification économique, l'expansion des marchés, la mise en commun et une répartition plus efficace des ressources, ainsi que dans la gestion des questions transfrontalières et de mondialisation ainsi que la solution des difficultés auxquelles le continent est confronté. Les gouvernements africains doivent également reconnaître le rôle clé joué par la science, la technologie et l'innovation dans la mise en œuvre d'un programme de développement durable. Il est absolument indispensable d'accroitre les investissements dans la science et la technologie pour que l'Afrique ne soit pas en reste dans la course aux technologies vertes. Le transfert des technologies devrait cibler des technologies vertes qui peuvent aider l'Afrique à exploiter sa riche base de ressources naturelles, mais sans compromettre sa durabilité. Des ressources supplémentaires seront nécessaires pour maintenir l'Afrique sur la bonne voie vers l'atteinte de ses objectifs de développement. Nous pouvons accroître l'efficacité en adoptant une approche coordonnée. Les nouveaux défis exigent des avancées technologiques, des changements organisationnels, suivi et surveillance, des délibérations participatives, et une attention aux origines de ces défis. Nous devons faire face à ces défis directement et de toute urgence. Il est en effet trop tard pour se contenter de se focaliser sur les symptômes.