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En quête de valorisation et de protection
GHARDAIA, Le vieux ksar d'El-Menea
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 05 - 2012

Anciennement dénommé El-Goléa (275 km au sud de Ghardaïa), le ksar d'El-Menea souffre d'un manque flagrant de valorisation et de protection contre les agressions de toutes sortes et se retrouve dans une situation de dégradation avancée.
Anciennement dénommé El-Goléa (275 km au sud de Ghardaïa), le ksar d'El-Menea souffre d'un manque flagrant de valorisation et de protection contre les agressions de toutes sortes et se retrouve dans une situation de dégradation avancée.
Portant l'appellation de «Taourirt» (colline en tamazigt) et implanté à la croisée des pistes commerciales qui reliaient l'Afrique du Nord de l'époque médiévale à l'empire Songhaï subsaharien, sur une colline de 75 mètres d'altitude surplombant la palmeraie, ce ksar constitue une configuration urbaine témoignant depuis des siècles de vestiges d'une civilisation citadine organisée ayant existé dans la région et évoquée par les chroniques du sociologue Ibn-Khaldoun et également de l'historien arabe El-Aïchi (1862).
Le ksar d'El-Menea (cité impériale), pourvu d'une tour de forme pyramidale, comporte de nombreuses habitations troglodytiques et semi-troglodytiques étroites caractérisées par une architecture simple et dépouillée, truffée de niches et étagères, ainsi que de petites ouvertures pour l'éclairage et l'aération. Selon des historiens, ce vieux ksar, qui a connu de nombreuses appellations "Taourirte", "Kalaâ" et "El-Goléa", a joué par le passé un rôle de refuge pour la population et un grenier pour leurs récoltes dans les moments difficiles. Toutefois, l'histoire du ksar d'El-Menea reste sujette à controverses dont certains historiens la font remonter jusqu'au IVe siècle. Fondé sur une colline surplombant le flanc est de la palmeraie, avec une mosquée comme point focal autour de laquelle gravite une spirale descendante d'habitations creusées à même la roche calcaire, un puit collectif et des dépôts de stockage de denrées alimentaires, la configuration urbaine du ksar constitue une curiosité pour de nombreux chercheurs, universitaires et autres touristes étrangers.
Considéré comme un des sites les plus visités par les touristes étrangers dans la région d'El-Ménéa, l'idée de la réhabilitation de ce patrimoine vernaculaire et sa mise en valeur, constitue, pour les responsables de la culture, une opportunité pour un développement durable, notamment dans le secteur touristique pourvoyeur d'emplois et générateur de valeur ajoutée, souligne l'APS. Reflétant les capacités créatrices de ses bâtisseurs à s'adapter à leurs environnements, un environnement hostile caractérisé par un climat désertique, pour subvenir à leurs besoins, il est également un témoin sociologique et historique de la région. De nombreuses associations soutiennent que la réhabilitation de ce joyau permettra d'exploiter, en parallèle, les richesses et les métiers artisanaux que recèle la région d'El-Ménéa, notamment la tapisserie, afin de permettre aux nombreuses femmes tisserandes d'écouler leurs produits et par là même encourager les jeunes à s'orienter vers les emplois de service pendant la période touristique.
Portant l'appellation de «Taourirt» (colline en tamazigt) et implanté à la croisée des pistes commerciales qui reliaient l'Afrique du Nord de l'époque médiévale à l'empire Songhaï subsaharien, sur une colline de 75 mètres d'altitude surplombant la palmeraie, ce ksar constitue une configuration urbaine témoignant depuis des siècles de vestiges d'une civilisation citadine organisée ayant existé dans la région et évoquée par les chroniques du sociologue Ibn-Khaldoun et également de l'historien arabe El-Aïchi (1862).
Le ksar d'El-Menea (cité impériale), pourvu d'une tour de forme pyramidale, comporte de nombreuses habitations troglodytiques et semi-troglodytiques étroites caractérisées par une architecture simple et dépouillée, truffée de niches et étagères, ainsi que de petites ouvertures pour l'éclairage et l'aération. Selon des historiens, ce vieux ksar, qui a connu de nombreuses appellations "Taourirte", "Kalaâ" et "El-Goléa", a joué par le passé un rôle de refuge pour la population et un grenier pour leurs récoltes dans les moments difficiles. Toutefois, l'histoire du ksar d'El-Menea reste sujette à controverses dont certains historiens la font remonter jusqu'au IVe siècle. Fondé sur une colline surplombant le flanc est de la palmeraie, avec une mosquée comme point focal autour de laquelle gravite une spirale descendante d'habitations creusées à même la roche calcaire, un puit collectif et des dépôts de stockage de denrées alimentaires, la configuration urbaine du ksar constitue une curiosité pour de nombreux chercheurs, universitaires et autres touristes étrangers.
Considéré comme un des sites les plus visités par les touristes étrangers dans la région d'El-Ménéa, l'idée de la réhabilitation de ce patrimoine vernaculaire et sa mise en valeur, constitue, pour les responsables de la culture, une opportunité pour un développement durable, notamment dans le secteur touristique pourvoyeur d'emplois et générateur de valeur ajoutée, souligne l'APS. Reflétant les capacités créatrices de ses bâtisseurs à s'adapter à leurs environnements, un environnement hostile caractérisé par un climat désertique, pour subvenir à leurs besoins, il est également un témoin sociologique et historique de la région. De nombreuses associations soutiennent que la réhabilitation de ce joyau permettra d'exploiter, en parallèle, les richesses et les métiers artisanaux que recèle la région d'El-Ménéa, notamment la tapisserie, afin de permettre aux nombreuses femmes tisserandes d'écouler leurs produits et par là même encourager les jeunes à s'orienter vers les emplois de service pendant la période touristique.


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