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La maudite porte (1re partie)
Jour de poisse
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 05 - 2012

Il y a des jours où il vaut mieux ne pas sortir de chez soi. Khaled, la quarantaine largement entamée, allait l'apprendre à ses dépens lui qui s'était rendu à la poste pour retirer un peu d'argent et qui s'était retrouvé embarqué dans une incroyable histoire qui l'avait mené devant le tribunal d'Alger.
Il y a des jours où il vaut mieux ne pas sortir de chez soi. Khaled, la quarantaine largement entamée, allait l'apprendre à ses dépens lui qui s'était rendu à la poste pour retirer un peu d'argent et qui s'était retrouvé embarqué dans une incroyable histoire qui l'avait mené devant le tribunal d'Alger.
Khaled, ce jour-là bénéficiait d'une courte récupération. Mais au lieu de s'offrir une grasse matinée amplement méritée après tous les efforts consentis pendant trois mois, il décida de se lever comme les autres jours pour se rendre à la poste pour retirer un peu d'argent et en même temps vérifier si le virement qu'il attendait était arrivé. Son épouse en le voyant se lever lui lança :
- Oh ! Khaled ! Pourquoi t'es-tu réveillée ? Ne m'as-tu pas dit que tu ne travaillais pas cette semaine ?
- Oui, je te l'ai dit… mais où est le rapport entre mon congé et le fait que je me sois levé à 7h comme d'habitude ?
- Oh ! je pensais seulement que tu allais dormir au moins jusqu'à 10h…tu as besoin de repos.
- Hum… le repos, ya m'ra, est dans la tête. Il me suffit de savoir qu'aujourd'hui, je ne verrai pas la gueule de mon chef de service et les idiots de mes collègues pour que je me sente d'aplomb.
- Puisque tu es en forme, je n'ai rien dit. Tu peux aller nous acheter du pain ?
- Mais bien sûr... Du pain, des croissants et tout ce que tu veux…
Dans les escaliers, Khaled glissa et faillit tomber. Il s'était cramponné in extremis à la rampe en bois. Sans ce réflexe inespéré que seul l'instinct de conservation lui avait dicté, il se serait peut-être cogné la tête contre une des marches de la cage d'escaliers. Quand il se fut redressé, il scruta le lieu où il avait glissé et vit une épluchure d'orange qu'il s'empressa de ramasser pour qu'elle ne fasse pas d'autres victimes.
De retour chez lui avec deux baguettes de pain et cinq croissants, Khaled confia qu'il avait failli tomber dans les escaliers et celle-ci le mit en garde sur un ton avisé :
- Tu veux un conseil Khaled ?
- Oui ?
- Reste à la maison, aujourd'hui. Cette chute à laquelle tu as échappé est un avertissement salutaire… C'est une journée qui s'annonce funeste.
- Ah ! mais c'est fou ce que tu es superstitieuse, ya m'ra. Si un malheur doit m'arriver, il m'arrivera même si je suis sous la couette…
- Il ne s'agit pas de superstition, Khaled… Mon père, Allah yerrahmou, m'a toujours dit qu'il y a des moments où il vaut mieux rester chez soi. Il en a fait lui-même l'expérience. Il a toujours considéré les petits désagréments qui lui arrivent le matin comme des mauvais augures et bonnes raisons de retourner à la maison. Une fois, sa voiture ne voulait pas démarrer et il est revenu à la maison. Il aurait pu prendre le bus, un taxi mais il a préféré ne pas aller à l'encontre de la volonté du destin. Et vers midi, il a appris qu'il y a eu un accident de la circulation très grave sur la route qu'il empruntait tous les matins. A ce jour, il reste convaincu que s'il s'était rendu à son travail ce jour-là il aurait fait partie des cinq personnes qui avaient trouvé la mort dans le terrible accident.
Khaled écouta sa femme religieusement puis il éclata de rire :
- C'est fou ce que tu es… folle à lier, Dalila ! Tu veux que je m'enferme à la maison parce qu'un gosse, hier soir, en sortant les ordures ménagères a laissé tomber des épluchures d'oranges ? Va te soigner, va !
- Moi, j'ai fait ce que j'ai cru bon, Khaled. Je t'ai averti …Maintenant, tu fais ce que tu veux. D'ailleurs tu as toujours fait ce que tu voulais…
- Voilà qui est bien dit. Et ce ne sera pas une malheureuse épluchure d'orange qui y changera quelque chose.
Après avoir pris un bon petit déjeuner, Khaled s'en alla en emmenant avec lui sa carte d'identité et son carnet de chèques postaux.
Il arriva à la poste de la Place du 1er Mai. Il se dit qu'il avait bien fait de venir très tôt. Il ne devait pas y avoir foule devant la caisse. Il poussa la porte en verre et celle-ci se détacha de ses gonds et tomba dans un fracas assourdissant de métal et de bris de verres. Tous ceux qui se trouvaient à l'intérieur du bureau de poste sursautèrent. Mais fort heureusement aucun d'entre eux n'avait été blessé. Khaled, lui, était immobile, les yeux fixés sur la porte étalée sur le sol mais son esprit était chez
lui : il ne voyait pas la porte mais sa femme qui lui demandait de rester à la maison. Des employés de la poste arrivèrent en catastrophe et hurlèrent après lui :
- Mais qu'est-ce qui t'a pris d'avoir poussé la porte si fort ?
- Tu te crois où ? Sur un ring de boxe ?
Khaled les regarda un après un et répondit avec hébétitude :
- Je l'ai ouverte le plus normalement du monde, cette porte !
Un des employés lui répliqua :
- Eh bien ! tu vas payer les réparations le plus normalement du monde !
Là, Khaled eut l'impression d'avoir reçu une gifle et se ressaisit :
- Comment ça, je vais payer les réparations ? Cette porte tenait à un fil et vous attendiez que quelqu'un la fasse tomber pour lui faire endosser les frais de sa réparation.
- Tous ces gens-là l'ont ouverte et elle n'est pas tombée, lui répliqua un autre employé.
- Parce que, eux, en sortant ce matin, ils n'ont pas glissé sur une épluchure d'orange.
Les employés de la poste se regardèrent un moment puis s'étant dit qu'il devait être cinglé, donc capable de tout, ils se saisirent de lui et l'emmenèrent à l'intérieur d'un des bureaux.
- Ecoute-moi bien, lui dit un des employés, ou tu paies ou nous déposons plainte contre toi.
- Ah ! Non…s'il vous plaît…pas de plainte… je paierai. Oh ! la ! la ! mon Dieu ! Une plainte ! Il ne manquerait plus que ça ! Un procès ! A cause d'une épluchure d'orange…
Un des hommes s'énerva :
- Comment ? Tu appelles cette porte automatique une épluchure d'orange ?
- Non, je ne parlais pas de cette porte…mais d'autre chose…
- Ne parle pas d'autre chose…parlons uniquement de cette porte… Ne nous éparpillons pas. Nous allons téléphoner au technicien qui nous a installé cette porte pour qu'il nous dise combien coûtera sa réparation.
- En attendant, je peux faire une demande d'avoir ?
- Non…réglons d'abord ce problème, paie les dégâts que tu as causés ensuite tu fais ce que tu veux.
Une heure plus tard, la réponse du technicien parvint aux employés de la poste : la réparation couterait 20.000 DA.
Pour mettre un terme à son cauchemar, Khaled libella un chèque de 20.000 DA au nom de la poste et s'en alla sans retirer d'argent pour lui.
Il pensait en avoir fini avec ce problème mais il se trompait : la signature du chèque comportant la somme des frais de réparation était différente de celle qu'il avait d'habitude. Le pauvre était si mal en point qu'il avait oublié pendant quelques secondes sa signature ! Croyant qu'il s'agissait d'une ruse de la part de Khaled, le responsable de la poste déposa plainte contre lui.
Il y a quelques jours, Khaled s'est retrouvé au tribunal d'Alger.
Trois ans de prison ferme et 5.000 dinars d'amende ont été requis contre lui.
Il aurait dû écouter sa femme…La superstition sert parfois…
Khaled, ce jour-là bénéficiait d'une courte récupération. Mais au lieu de s'offrir une grasse matinée amplement méritée après tous les efforts consentis pendant trois mois, il décida de se lever comme les autres jours pour se rendre à la poste pour retirer un peu d'argent et en même temps vérifier si le virement qu'il attendait était arrivé. Son épouse en le voyant se lever lui lança :
- Oh ! Khaled ! Pourquoi t'es-tu réveillée ? Ne m'as-tu pas dit que tu ne travaillais pas cette semaine ?
- Oui, je te l'ai dit… mais où est le rapport entre mon congé et le fait que je me sois levé à 7h comme d'habitude ?
- Oh ! je pensais seulement que tu allais dormir au moins jusqu'à 10h…tu as besoin de repos.
- Hum… le repos, ya m'ra, est dans la tête. Il me suffit de savoir qu'aujourd'hui, je ne verrai pas la gueule de mon chef de service et les idiots de mes collègues pour que je me sente d'aplomb.
- Puisque tu es en forme, je n'ai rien dit. Tu peux aller nous acheter du pain ?
- Mais bien sûr... Du pain, des croissants et tout ce que tu veux…
Dans les escaliers, Khaled glissa et faillit tomber. Il s'était cramponné in extremis à la rampe en bois. Sans ce réflexe inespéré que seul l'instinct de conservation lui avait dicté, il se serait peut-être cogné la tête contre une des marches de la cage d'escaliers. Quand il se fut redressé, il scruta le lieu où il avait glissé et vit une épluchure d'orange qu'il s'empressa de ramasser pour qu'elle ne fasse pas d'autres victimes.
De retour chez lui avec deux baguettes de pain et cinq croissants, Khaled confia qu'il avait failli tomber dans les escaliers et celle-ci le mit en garde sur un ton avisé :
- Tu veux un conseil Khaled ?
- Oui ?
- Reste à la maison, aujourd'hui. Cette chute à laquelle tu as échappé est un avertissement salutaire… C'est une journée qui s'annonce funeste.
- Ah ! mais c'est fou ce que tu es superstitieuse, ya m'ra. Si un malheur doit m'arriver, il m'arrivera même si je suis sous la couette…
- Il ne s'agit pas de superstition, Khaled… Mon père, Allah yerrahmou, m'a toujours dit qu'il y a des moments où il vaut mieux rester chez soi. Il en a fait lui-même l'expérience. Il a toujours considéré les petits désagréments qui lui arrivent le matin comme des mauvais augures et bonnes raisons de retourner à la maison. Une fois, sa voiture ne voulait pas démarrer et il est revenu à la maison. Il aurait pu prendre le bus, un taxi mais il a préféré ne pas aller à l'encontre de la volonté du destin. Et vers midi, il a appris qu'il y a eu un accident de la circulation très grave sur la route qu'il empruntait tous les matins. A ce jour, il reste convaincu que s'il s'était rendu à son travail ce jour-là il aurait fait partie des cinq personnes qui avaient trouvé la mort dans le terrible accident.
Khaled écouta sa femme religieusement puis il éclata de rire :
- C'est fou ce que tu es… folle à lier, Dalila ! Tu veux que je m'enferme à la maison parce qu'un gosse, hier soir, en sortant les ordures ménagères a laissé tomber des épluchures d'oranges ? Va te soigner, va !
- Moi, j'ai fait ce que j'ai cru bon, Khaled. Je t'ai averti …Maintenant, tu fais ce que tu veux. D'ailleurs tu as toujours fait ce que tu voulais…
- Voilà qui est bien dit. Et ce ne sera pas une malheureuse épluchure d'orange qui y changera quelque chose.
Après avoir pris un bon petit déjeuner, Khaled s'en alla en emmenant avec lui sa carte d'identité et son carnet de chèques postaux.
Il arriva à la poste de la Place du 1er Mai. Il se dit qu'il avait bien fait de venir très tôt. Il ne devait pas y avoir foule devant la caisse. Il poussa la porte en verre et celle-ci se détacha de ses gonds et tomba dans un fracas assourdissant de métal et de bris de verres. Tous ceux qui se trouvaient à l'intérieur du bureau de poste sursautèrent. Mais fort heureusement aucun d'entre eux n'avait été blessé. Khaled, lui, était immobile, les yeux fixés sur la porte étalée sur le sol mais son esprit était chez
lui : il ne voyait pas la porte mais sa femme qui lui demandait de rester à la maison. Des employés de la poste arrivèrent en catastrophe et hurlèrent après lui :
- Mais qu'est-ce qui t'a pris d'avoir poussé la porte si fort ?
- Tu te crois où ? Sur un ring de boxe ?
Khaled les regarda un après un et répondit avec hébétitude :
- Je l'ai ouverte le plus normalement du monde, cette porte !
Un des employés lui répliqua :
- Eh bien ! tu vas payer les réparations le plus normalement du monde !
Là, Khaled eut l'impression d'avoir reçu une gifle et se ressaisit :
- Comment ça, je vais payer les réparations ? Cette porte tenait à un fil et vous attendiez que quelqu'un la fasse tomber pour lui faire endosser les frais de sa réparation.
- Tous ces gens-là l'ont ouverte et elle n'est pas tombée, lui répliqua un autre employé.
- Parce que, eux, en sortant ce matin, ils n'ont pas glissé sur une épluchure d'orange.
Les employés de la poste se regardèrent un moment puis s'étant dit qu'il devait être cinglé, donc capable de tout, ils se saisirent de lui et l'emmenèrent à l'intérieur d'un des bureaux.
- Ecoute-moi bien, lui dit un des employés, ou tu paies ou nous déposons plainte contre toi.
- Ah ! Non…s'il vous plaît…pas de plainte… je paierai. Oh ! la ! la ! mon Dieu ! Une plainte ! Il ne manquerait plus que ça ! Un procès ! A cause d'une épluchure d'orange…
Un des hommes s'énerva :
- Comment ? Tu appelles cette porte automatique une épluchure d'orange ?
- Non, je ne parlais pas de cette porte…mais d'autre chose…
- Ne parle pas d'autre chose…parlons uniquement de cette porte… Ne nous éparpillons pas. Nous allons téléphoner au technicien qui nous a installé cette porte pour qu'il nous dise combien coûtera sa réparation.
- En attendant, je peux faire une demande d'avoir ?
- Non…réglons d'abord ce problème, paie les dégâts que tu as causés ensuite tu fais ce que tu veux.
Une heure plus tard, la réponse du technicien parvint aux employés de la poste : la réparation couterait 20.000 DA.
Pour mettre un terme à son cauchemar, Khaled libella un chèque de 20.000 DA au nom de la poste et s'en alla sans retirer d'argent pour lui.
Il pensait en avoir fini avec ce problème mais il se trompait : la signature du chèque comportant la somme des frais de réparation était différente de celle qu'il avait d'habitude. Le pauvre était si mal en point qu'il avait oublié pendant quelques secondes sa signature ! Croyant qu'il s'agissait d'une ruse de la part de Khaled, le responsable de la poste déposa plainte contre lui.
Il y a quelques jours, Khaled s'est retrouvé au tribunal d'Alger.
Trois ans de prison ferme et 5.000 dinars d'amende ont été requis contre lui.
Il aurait dû écouter sa femme…La superstition sert parfois…


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