Le Secrétaire général du MDN reçoit le vice-président du Comité russe de défense et de sécurité    Algérie/Chine : signature de huit accords pour la réalisation de projets d'investissement industriels et agricoles    Poste et télécommunications : M. Zerrouki inaugure et met en service, dans la wilaya de M'sila, plusieurs projets relevant de son secteur    Belmehdi souligne le rôle de la fatwa dans le renforcement du référent religieux et la préservation de l'identité nationale    Le Premier ministre préside la cérémonie d'installation de M. Boukhari à la tête du CNESE    Coupe de la CAF : le ministre des Sports renouvelle son soutien total au CS Constantine    Des pluies orageuses sur plusieurs wilayas du pays mardi et mercredi    Le chef de l'ONU "profondément alarmé" par la frappe sioniste sur un hôpital de Ghaza    Attaf participe à la cérémonie d'ouverture de la 24e session extraordinaire du Conseil exécutif de l'UA    Accidents de la route: 49 morts et plus de 1884 blessés en une semaine    Une plateforme de concertation pour la tenue d'une conférence sur les mécanismes d'autonomisation de la femme dans la vie politique    Journée d'étude sur la a complémentarité institutionnelle au service du processus législatif    Ghaza: le bilan s'alourdit à 51.000 martyrs et 116.343 blessés    «Une feuille de route inspirante, qui incite au travail et ravive l'esprit national économique»    Des demi-finales et une affiche    L'Algérien Ahmed Kendouci victime d'une fracture tibia-péroné    Tirer les leçons de la crise de 1929 et celle de 2008    La corruption est partout dans le royaume    «La population est martyrisée depuis 18 mois, la violence traque les habitants jusque dans leur sommeil»    L'OPGI relance les retardataires à Relizane    L'éclairage de Abdelaziz Medjahed    Participation de 12 œuvres cinématographiques    Le Quai d'Orsay et le lobby pro-israélien, principaux soutiens de Boualem Sansal    L'exposition "le patrimoine algérien à travers un regard belge", un hommage à Edouard Verschaffelt    Sadi insiste, depuis Khenchela, sur la nécessité d'impulser le sport scolaire et universitaire    Forum scientifique sur la migration : M. Merad rencontre le président de l'Université arabe Naif des sciences sécuritaires    Illizi : aide financière de la Sonatrach à des associations et clubs sportifs locaux    Biskra: coup d'envoi du Festival culturel international de la poésie arabe classique    Hamlaoui présente trois projets d'aide pour les femmes du mouvement associatif    Démantèlement d'un réseau de trafic de drogue impliquant le Maroc    Vers l'installation d'un comité technique restreint, chargé de déterminer la répartition des quotas    Tirer les leçons de la crise de 1929 et celle de 2008    La JSK perd deux précieux points sur son terrain    Ballalou dévoile les sites culturels et naturels proposés pour inscription    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    La Coquette se refait une beauté    Un rempart nommé ANP    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    Création «prochaine» de délégations de wilayas de la société civile    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Duel confirmé entre un islamiste et un ex-cacique de l'ère Moubarak
Présidentielle en Egypte
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 05 - 2012

Le second tour de la présidentielle égyptienne les 16 et 17 juin opposera le candidat des Frères musulmans, Mohammed Morsi, au dernier Premier ministre de Hosni Moubarak, Ahmad Chafiq, a confirmé lundi la commission électorale.
Le second tour de la présidentielle égyptienne les 16 et 17 juin opposera le candidat des Frères musulmans, Mohammed Morsi, au dernier Premier ministre de Hosni Moubarak, Ahmad Chafiq, a confirmé lundi la commission électorale.
Ce duel s'annonce tendu en raison des projets diamétralement opposés des deux hommes, un islamiste conservateur et un symbole de l'ancien régime.
Lundi soir, les locaux du QG d'Ahmad Chafiq ont été attaqués au Caire par des inconnus, et un millier de manifestants se sont rassemblés sur la place Tahrir, dans le centre de la capitale, pour protester contre la présence de M. Chafiq au second tour de la présidentielle.
"Aucun candidat n'a obtenu la majorité absolue. Par conséquent (...), il y aura un second tour entre (MM.) Morsi et Chafiq (...), qui ont recueilli le plus grand nombre de voix" au premier tour des 23 et 24 mai, a annoncé Farouq Soltane, le président de la commission.
Il a ainsi confirmé les résultats préliminaires annoncés par la confrérie islamiste et dans la presse ces derniers jours. M. Morsi a obtenu 24,7% des voix et M. Chafiq 23,6%.
Le nationaliste arabe Hamdeen Sabbahi est arrivé en troisième position, avec 20,7% des suffrages. Viennent ensuite l'islamiste modéré Abdel Moneim Aboul Foutouh et l'ex-ministre des Affaires étrangères et ancien chef de la Ligue arabe Amr Moussa.
M. Soltane a indiqué que toutes les plaintes pour irrégularités durant le scrutin avaient été rejetées, en ajoutant que celles qui avaient été relevées n'avaient "pas d'impact sur le résultat général".
M. Morsi a bénéficié du soutien du puissant réseau militant de la confrérie, qui vaut aux Frères musulmans de détenir déjà près de la moitié des sièges de députés dans le plus peuplé des pays arabes.
Le plus important parti fondamentaliste salafiste al-Nour, lui, a officiellement apporté son soutien lundi, après avoir soutenu M. Aboul Foutouh au premier.
M. Chafiq est accusé par ses adversaires d'être l'homme des militaires qui dirigent le pays depuis la chute de M. Moubarak. Il a fait campagne sur le thème du retour à la stabilité, cher à de nombreux Egyptiens après 15 mois d'une transition tumultueuse et émaillée de violences meurtrières. Les deux finalistes ont très vite tenté de rassembler les soutiens, en appelant leurs rivaux malheureux à se rallier à eux et en multipliant ces derniers jours les promesses de préserver les acquis de la "révolution".
Ils ont aussi assuré qu'ils gouverneraient au nom de tous les Egyptiens, dans l'espoir d'élargir leur base électorale, notamment auprès des jeunes.
Ce duel a provoqué le désarroi des militants pro-démocratie laïques, réduits à envisager de voter islamiste pour éviter un retour du régime honni contre lequel ils s'étaient mobilisés.
MM. Moussa et Aboul Foutouh ont refusé lundi de donner de consignes de vote. M. Aboul Foutouh a néanmoins catégoriquement rejeté l'hypothèse de voter pour M. Chafiq, brocardé comme un "fouloul" ("revenant" de l'ancien régime).
La justice égyptienne doit, par ailleurs, se prononcer le 11 juin sur une loi interdisant aux piliers de l'ère Moubarak de se présenter aux élections, a rapporté le journal al-Akhbar, ce qui pourrait avoir des conséquences pour M. Chafiq.
Le Conseil suprême des forces armées (CSFA) du maréchal Hussein Tantaoui a promis de rendre le pouvoir aux civils avant la fin juin, une fois le nouveau président élu.
Les pouvoirs du prochain président, qui sera élu pour quatre ans, sont, toutefois, encore très imprécis. Le pays ne dispose pas encore d'une nouvelle Constitution pour remplacer celle en vigueur sous M. Moubarak, suspendue après sa démission.
Le second tour de la présidentielle égyptienne les 16 et 17 juin opposera le candidat des Frères musulmans, Mohammed Morsi, au dernier Premier ministre de Hosni Moubarak, Ahmad Chafiq. Amr Moussa, candidat battu au premier tour, a déclaré que l'Egypte avait traversé "une expérience unique de son histoire". Il n'a pas donné de consignes de vote.
Ce duel s'annonce tendu en raison des projets diamétralement opposés des deux hommes, un islamiste conservateur et un symbole de l'ancien régime.
Lundi soir, les locaux du QG d'Ahmad Chafiq ont été attaqués au Caire par des inconnus, et un millier de manifestants se sont rassemblés sur la place Tahrir, dans le centre de la capitale, pour protester contre la présence de M. Chafiq au second tour de la présidentielle.
"Aucun candidat n'a obtenu la majorité absolue. Par conséquent (...), il y aura un second tour entre (MM.) Morsi et Chafiq (...), qui ont recueilli le plus grand nombre de voix" au premier tour des 23 et 24 mai, a annoncé Farouq Soltane, le président de la commission.
Il a ainsi confirmé les résultats préliminaires annoncés par la confrérie islamiste et dans la presse ces derniers jours. M. Morsi a obtenu 24,7% des voix et M. Chafiq 23,6%.
Le nationaliste arabe Hamdeen Sabbahi est arrivé en troisième position, avec 20,7% des suffrages. Viennent ensuite l'islamiste modéré Abdel Moneim Aboul Foutouh et l'ex-ministre des Affaires étrangères et ancien chef de la Ligue arabe Amr Moussa.
M. Soltane a indiqué que toutes les plaintes pour irrégularités durant le scrutin avaient été rejetées, en ajoutant que celles qui avaient été relevées n'avaient "pas d'impact sur le résultat général".
M. Morsi a bénéficié du soutien du puissant réseau militant de la confrérie, qui vaut aux Frères musulmans de détenir déjà près de la moitié des sièges de députés dans le plus peuplé des pays arabes.
Le plus important parti fondamentaliste salafiste al-Nour, lui, a officiellement apporté son soutien lundi, après avoir soutenu M. Aboul Foutouh au premier.
M. Chafiq est accusé par ses adversaires d'être l'homme des militaires qui dirigent le pays depuis la chute de M. Moubarak. Il a fait campagne sur le thème du retour à la stabilité, cher à de nombreux Egyptiens après 15 mois d'une transition tumultueuse et émaillée de violences meurtrières. Les deux finalistes ont très vite tenté de rassembler les soutiens, en appelant leurs rivaux malheureux à se rallier à eux et en multipliant ces derniers jours les promesses de préserver les acquis de la "révolution".
Ils ont aussi assuré qu'ils gouverneraient au nom de tous les Egyptiens, dans l'espoir d'élargir leur base électorale, notamment auprès des jeunes.
Ce duel a provoqué le désarroi des militants pro-démocratie laïques, réduits à envisager de voter islamiste pour éviter un retour du régime honni contre lequel ils s'étaient mobilisés.
MM. Moussa et Aboul Foutouh ont refusé lundi de donner de consignes de vote. M. Aboul Foutouh a néanmoins catégoriquement rejeté l'hypothèse de voter pour M. Chafiq, brocardé comme un "fouloul" ("revenant" de l'ancien régime).
La justice égyptienne doit, par ailleurs, se prononcer le 11 juin sur une loi interdisant aux piliers de l'ère Moubarak de se présenter aux élections, a rapporté le journal al-Akhbar, ce qui pourrait avoir des conséquences pour M. Chafiq.
Le Conseil suprême des forces armées (CSFA) du maréchal Hussein Tantaoui a promis de rendre le pouvoir aux civils avant la fin juin, une fois le nouveau président élu.
Les pouvoirs du prochain président, qui sera élu pour quatre ans, sont, toutefois, encore très imprécis. Le pays ne dispose pas encore d'une nouvelle Constitution pour remplacer celle en vigueur sous M. Moubarak, suspendue après sa démission.
Le second tour de la présidentielle égyptienne les 16 et 17 juin opposera le candidat des Frères musulmans, Mohammed Morsi, au dernier Premier ministre de Hosni Moubarak, Ahmad Chafiq. Amr Moussa, candidat battu au premier tour, a déclaré que l'Egypte avait traversé "une expérience unique de son histoire". Il n'a pas donné de consignes de vote.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.