Le 5 avril dernier, sept diplomates dont le consul ont été enlevés à Gao au Mali par un groupe jusque-là inconnu, se réclamant du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), un groupe islamiste dissident d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui ont revendiqué le rapt. Le Mouvement national pour la libération de l'Azawad, qui a pris le contrôle de certaines villes après que le président malien, Amadou Toumani Touré ait été déposé par des militaires, a immédiatement dégagé sa responsabilité. Puis la rumeur s'est invitée autour de la libération des otages. Libérés pas libérés ? Les autorités algériennes se sont résignées en se contentant de savoir qu'ils étaient en bonne santé, mais toujours entre les mains de leurs ravisseurs. Il y a eu des contacts en off, des revendications des tractations avec le Mujao qui ont tourné d'abord « au nom de l'islam », puis ont glissé vers une rançon estimée à 15 millions d'euros. Une situation bien inconfortable, d'autant que l'Algérie a toujours porté très haut et très fort la criminalisation du paiement des rançons aux groupes terroristes au Conseil de sécurité. Mais la branche dissidente en plus de la rançon exige aussi la libération de tous les islamistes détenus sur le sol algérien. Une équation bien difficile à résoudre avant la fin de l'expiration du délai donné au 8 juin par les ravisseurs. Entre-temps la situation s'est corsée, le MNLA, laic lui, a proclamé son indépendance avec le concours de Ançar dine, qui exige l'application de la chari'a sur tout le territoire de l'Azawad, se retrouvent dans l'impasse sur cet accord qui ne fait pas l'unanimité au sein du MNLA. Cependant le ministère des Affaires étrangères préfère croire qu'il faut privilégier le dialogue dut-il négocier avec les rebelles pour trouver une solution à la libération des diplomates algériens. Jusqu'à maintenant c'est le silence radio. Les familles qui sont sans nouvelles depuis sont dans une souffrance extrême. Il ne reste plus que deux jours pour que l'Algérie accède aux revendications ou trouve un compromis avec le Mujao après il sera peut-être trop tard ! Le 5 avril dernier, sept diplomates dont le consul ont été enlevés à Gao au Mali par un groupe jusque-là inconnu, se réclamant du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), un groupe islamiste dissident d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui ont revendiqué le rapt. Le Mouvement national pour la libération de l'Azawad, qui a pris le contrôle de certaines villes après que le président malien, Amadou Toumani Touré ait été déposé par des militaires, a immédiatement dégagé sa responsabilité. Puis la rumeur s'est invitée autour de la libération des otages. Libérés pas libérés ? Les autorités algériennes se sont résignées en se contentant de savoir qu'ils étaient en bonne santé, mais toujours entre les mains de leurs ravisseurs. Il y a eu des contacts en off, des revendications des tractations avec le Mujao qui ont tourné d'abord « au nom de l'islam », puis ont glissé vers une rançon estimée à 15 millions d'euros. Une situation bien inconfortable, d'autant que l'Algérie a toujours porté très haut et très fort la criminalisation du paiement des rançons aux groupes terroristes au Conseil de sécurité. Mais la branche dissidente en plus de la rançon exige aussi la libération de tous les islamistes détenus sur le sol algérien. Une équation bien difficile à résoudre avant la fin de l'expiration du délai donné au 8 juin par les ravisseurs. Entre-temps la situation s'est corsée, le MNLA, laic lui, a proclamé son indépendance avec le concours de Ançar dine, qui exige l'application de la chari'a sur tout le territoire de l'Azawad, se retrouvent dans l'impasse sur cet accord qui ne fait pas l'unanimité au sein du MNLA. Cependant le ministère des Affaires étrangères préfère croire qu'il faut privilégier le dialogue dut-il négocier avec les rebelles pour trouver une solution à la libération des diplomates algériens. Jusqu'à maintenant c'est le silence radio. Les familles qui sont sans nouvelles depuis sont dans une souffrance extrême. Il ne reste plus que deux jours pour que l'Algérie accède aux revendications ou trouve un compromis avec le Mujao après il sera peut-être trop tard !