Le FLN, le RND et l'Alliance de l'Algérie verte sont dans l'ordre dans les résultats des législatives du 10 mai dernier. Les résultats ont été annoncés par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, au lendemain de ce scrutin. Une surprise : le FLN défiant tous les pronostics a raflé la mise. Le FLN, le RND et l'Alliance de l'Algérie verte sont dans l'ordre dans les résultats des législatives du 10 mai dernier. Les résultats ont été annoncés par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, au lendemain de ce scrutin. Une surprise : le FLN défiant tous les pronostics a raflé la mise. Avec ses 208 sièges à la chambre basse du Parlement, le parti d'Abdelaziz Belkhadem est tout près de la majorité absolue. Les législatives du 10 mai ont débouché sur l'émergence d'un nouveau rapport de force politique au niveau du Parlement. Le FLN-RND avec leur 291 sièges peuvent largement gouverner seuls, le cas échéant. Cependant, le vieux parti a la haute main sur l'APN, depuis l'ouverture au pluralisme politique si l'on fait exception d'une courte période. Qu'est-ce qui va changer maintenant que le FLN est plus que jamais sans «adversaires» au Parlement par rapport aux projets de lois qui viendront du gouvernement ? Les rapports de force et les équilibres entre la société et les autorités publiques, censés être défendus par les parlementaires se sont davantage éloignés plus qu'ils ne l'étaient auparavant. Les résultats de la dernière consultation populaire n'ont pas laissé de place à l'opposition politique, notamment la mouvance islamiste, qui a à un moment donné cru à un printemps algérien dans la foulée du printemps arabe. Des calculs qui se sont avérés faux sur toute la ligne. Un effet collatéral au lendemain de l'annonce des résultats de ces législatives. Hormis le FLN et le RND, tous les partis qui ont participé aux joutes électorales et qui ont obtenu des sièges à l'APN ont basculé dans les rangs de l'opposition. L'Alliance de Algérie verte, coalition regroupant le MSP, El Islah et Ennahda, le PT, le PT et le Front de sauvegarde de la démocratie (15 partis) sont à la recherche d'un nouveau positionnement politique. Une conséquence logique de cette recherche de repositionnement : le refus de ces formations politiques de participer au futur gouvernement. Il reste que cette opposition ne pèse pas lourd sur l'échiquier politique. L'Alliance de l'Algérie Verte s'agite et promet de réorganiser l'opposition. Comment ? «On essaiera de construire des alliances avec tous les partis politiques pour avoir des positions communes au Parlement. On va aider à raviver la société civile», assure ses dirigeants. Cette coalition peut-elle assurer ce nouveau rôle de fédérateur de l'opposition ? Difficile chantier, si l'on tient compte de la perte de crédibilité auprès des Algériens du MSP de Bougerra Soltani qui est la locomotive qui tire les wagons de l'AAV. Le MSP qui a décidé de faire un autre pas après qu'il ait quitté, depuis début janvier 2012, l'Alliance présidentielle, veut être désormais le leader de l'opposition. Un rôle que lui disputera sans doute, le FFS et le PT qui avaient cru possible une nouvelle reconfiguration politique à la faveur des législatives du 10 mai dernier. Pour le FFS, l'effort est de consacrer une alternative politique crédible et populaire à travers la réhabilitation du politique que l'on peut comprendre par sa participation «tactique» aux dernières législatives. Pour le PT, c'est le statu quo politique qui l'inquiète. Pas de participation au futur gouvernement, pas plus que s'associer au front du refus pour la sauvegarde de la démocratie. Aucune alliance avec d'autres partis politiques pour renforcer l'«opposition». Solitaire, le PT et solitude de Louisa Hanoune à l'APN qui ne semble pas intéressée par un «mouvement d'opposition» fort à la chambre basse du Parlement. Il reste qu'autour de ce noyau de partis assez représentatifs, il y a ceux qu'on appelle les «zéro-virgule» ou la «fausse opposition» en référence à leurs scores lors des élections «pluralistes». Ceux-là font de «l'agitation» pour occuper pour un temps le terrain. Le temps que la décantation ne s'opère d'elle-même. Avec ses 208 sièges à la chambre basse du Parlement, le parti d'Abdelaziz Belkhadem est tout près de la majorité absolue. Les législatives du 10 mai ont débouché sur l'émergence d'un nouveau rapport de force politique au niveau du Parlement. Le FLN-RND avec leur 291 sièges peuvent largement gouverner seuls, le cas échéant. Cependant, le vieux parti a la haute main sur l'APN, depuis l'ouverture au pluralisme politique si l'on fait exception d'une courte période. Qu'est-ce qui va changer maintenant que le FLN est plus que jamais sans «adversaires» au Parlement par rapport aux projets de lois qui viendront du gouvernement ? Les rapports de force et les équilibres entre la société et les autorités publiques, censés être défendus par les parlementaires se sont davantage éloignés plus qu'ils ne l'étaient auparavant. Les résultats de la dernière consultation populaire n'ont pas laissé de place à l'opposition politique, notamment la mouvance islamiste, qui a à un moment donné cru à un printemps algérien dans la foulée du printemps arabe. Des calculs qui se sont avérés faux sur toute la ligne. Un effet collatéral au lendemain de l'annonce des résultats de ces législatives. Hormis le FLN et le RND, tous les partis qui ont participé aux joutes électorales et qui ont obtenu des sièges à l'APN ont basculé dans les rangs de l'opposition. L'Alliance de Algérie verte, coalition regroupant le MSP, El Islah et Ennahda, le PT, le PT et le Front de sauvegarde de la démocratie (15 partis) sont à la recherche d'un nouveau positionnement politique. Une conséquence logique de cette recherche de repositionnement : le refus de ces formations politiques de participer au futur gouvernement. Il reste que cette opposition ne pèse pas lourd sur l'échiquier politique. L'Alliance de l'Algérie Verte s'agite et promet de réorganiser l'opposition. Comment ? «On essaiera de construire des alliances avec tous les partis politiques pour avoir des positions communes au Parlement. On va aider à raviver la société civile», assure ses dirigeants. Cette coalition peut-elle assurer ce nouveau rôle de fédérateur de l'opposition ? Difficile chantier, si l'on tient compte de la perte de crédibilité auprès des Algériens du MSP de Bougerra Soltani qui est la locomotive qui tire les wagons de l'AAV. Le MSP qui a décidé de faire un autre pas après qu'il ait quitté, depuis début janvier 2012, l'Alliance présidentielle, veut être désormais le leader de l'opposition. Un rôle que lui disputera sans doute, le FFS et le PT qui avaient cru possible une nouvelle reconfiguration politique à la faveur des législatives du 10 mai dernier. Pour le FFS, l'effort est de consacrer une alternative politique crédible et populaire à travers la réhabilitation du politique que l'on peut comprendre par sa participation «tactique» aux dernières législatives. Pour le PT, c'est le statu quo politique qui l'inquiète. Pas de participation au futur gouvernement, pas plus que s'associer au front du refus pour la sauvegarde de la démocratie. Aucune alliance avec d'autres partis politiques pour renforcer l'«opposition». Solitaire, le PT et solitude de Louisa Hanoune à l'APN qui ne semble pas intéressée par un «mouvement d'opposition» fort à la chambre basse du Parlement. Il reste qu'autour de ce noyau de partis assez représentatifs, il y a ceux qu'on appelle les «zéro-virgule» ou la «fausse opposition» en référence à leurs scores lors des élections «pluralistes». Ceux-là font de «l'agitation» pour occuper pour un temps le terrain. Le temps que la décantation ne s'opère d'elle-même.