Ils n'ont pas pu se rendre sur le site du dernier massacre, à Al-Koubeir. L'émissaire international pour la Syrie, Kofi Annan assure que la pression sur Damas doit s'accentuer, sous peine que la situation devienne "incontrôlable". Ils n'ont pas pu se rendre sur le site du dernier massacre, à Al-Koubeir. L'émissaire international pour la Syrie, Kofi Annan assure que la pression sur Damas doit s'accentuer, sous peine que la situation devienne "incontrôlable". Les observateurs de l'Onu devaient tenter vendredi de gagner le site du dernier massacre commis en Syrie après avoir essuyé des tirs la veille, tandis que le médiateur Kofi Annan évoquait la mise en place d'un nouveau groupe de contact. Des armes lourdes, des balles perforantes et des drones ont été utilisés contre les observateurs, a déclaré jeudi le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon devant le Conseil de sécurité, selon des diplomates. Selon lui, cette tactique visait à forcer les observateurs à se retirer de régions où les forces syriennes ont été accusées de mener des attaques. Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a qualifié ce nouvel épisode sanglant de "scandaleux et révoltant". "Depuis des mois, il est évident que le président (syrien) Bachar al-Assad a perdu toute légitimité", a-t-il déclaré devant l' S'exprimant ensuite devant le Conseil de sécurité, il a dénoncé, selon des diplomates, l'usage d'armes lourdes, de balles perforantes et de drones contre les observateurs de l'Onu afin de les forcer à se retirer de régions où les forces syriennes ont été accusées de mener des attaques. Jeudi, à l'Assemblée générale de l'Onu, Kofi Annan a déclaré que les responsables du massacre devaient "être punis". Il a également averti devant le Conseil de sécurité que la crise en Syrie deviendrait "incontrôlable" si la pression internationale sur Damas ne produit pas rapidement des résultats. La Russie, hostile à tout changement de régime imposé en Syrie, a dénoncé un acte "barbare", mais y voyant une "provocation" visant à faire échouer le plan de paix de l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe Kofi Annan, et appelé l'Occident à faire pression sur l'opposition syrienne. Kofi Annan a confirmé que des discussions étaient en cours sur la possibilité d'établir un nouveau groupe de contact international sur la Syrie. Ce groupe devra "inclure des pays qui ont une influence sur l'un et l'autre camp, le gouvernement et l'opposition", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse, sans préciser la liste des membres de ce groupe. En réponse à une question, il a cependant souligné que "l'Iran est un pays important de la région" et il a déclaré "espérer que l'Iran participera à la résolution" de la crise syrienne. Washington, Londres et Paris se sont déjà déclarés opposés à l'inclusion de l'Iran dans le futur groupe. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a prévenu que son pays bloquerait toute initiative autorisant une intervention extérieure en Syrie. Sur le même ton, le représentant permanent de la Chine auprès des Nations unies, Li Baodong, a exprimé son "opposition résolue" à une "intervention armée extérieure" en Syrie. Les observateurs de l'Onu devaient tenter vendredi de gagner le site du dernier massacre commis en Syrie après avoir essuyé des tirs la veille, tandis que le médiateur Kofi Annan évoquait la mise en place d'un nouveau groupe de contact. Des armes lourdes, des balles perforantes et des drones ont été utilisés contre les observateurs, a déclaré jeudi le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon devant le Conseil de sécurité, selon des diplomates. Selon lui, cette tactique visait à forcer les observateurs à se retirer de régions où les forces syriennes ont été accusées de mener des attaques. Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a qualifié ce nouvel épisode sanglant de "scandaleux et révoltant". "Depuis des mois, il est évident que le président (syrien) Bachar al-Assad a perdu toute légitimité", a-t-il déclaré devant l' S'exprimant ensuite devant le Conseil de sécurité, il a dénoncé, selon des diplomates, l'usage d'armes lourdes, de balles perforantes et de drones contre les observateurs de l'Onu afin de les forcer à se retirer de régions où les forces syriennes ont été accusées de mener des attaques. Jeudi, à l'Assemblée générale de l'Onu, Kofi Annan a déclaré que les responsables du massacre devaient "être punis". Il a également averti devant le Conseil de sécurité que la crise en Syrie deviendrait "incontrôlable" si la pression internationale sur Damas ne produit pas rapidement des résultats. La Russie, hostile à tout changement de régime imposé en Syrie, a dénoncé un acte "barbare", mais y voyant une "provocation" visant à faire échouer le plan de paix de l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe Kofi Annan, et appelé l'Occident à faire pression sur l'opposition syrienne. Kofi Annan a confirmé que des discussions étaient en cours sur la possibilité d'établir un nouveau groupe de contact international sur la Syrie. Ce groupe devra "inclure des pays qui ont une influence sur l'un et l'autre camp, le gouvernement et l'opposition", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse, sans préciser la liste des membres de ce groupe. En réponse à une question, il a cependant souligné que "l'Iran est un pays important de la région" et il a déclaré "espérer que l'Iran participera à la résolution" de la crise syrienne. Washington, Londres et Paris se sont déjà déclarés opposés à l'inclusion de l'Iran dans le futur groupe. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a prévenu que son pays bloquerait toute initiative autorisant une intervention extérieure en Syrie. Sur le même ton, le représentant permanent de la Chine auprès des Nations unies, Li Baodong, a exprimé son "opposition résolue" à une "intervention armée extérieure" en Syrie.