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Des capitales occidentales expulsent les diplomates syriens : La pression s'accentue sur Damas
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 30 - 05 - 2012

Les massacres se suivent et se ressemblent, dorénavant, en Syrie où au moins 19 personnes, dont 12 civils, ont été tuées, mardi, dans des violences, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), au lendemain de l'arrivée en catastrophe de M. Kofi Annan, émissaire du SG de l'ONU et de la Ligue arabe, après le massacre de Houla, où une centaine de personnes ont été tuées, dont une trentaine d'enfants.
M. Annan et le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, ont condamné «dans les termes les plus forts la mort, confirmée par les observateurs de l'ONU, de dizaines d'hommes, de femmes et d'enfants» à Houla, dans le centre de la Syrie, a indiqué Martin Nesirky, porte-parole de M. Ban. «Ce crime révoltant et terrible, dans lequel la force a été utilisée de manière aveugle et disproportionnée, est une violation flagrante du droit international et des engagements pris par le gouvernement syrien de cesser son recours aux armes lourdes dans les villes et la violence quelle qu'elle soit», ont encore estimé MM. Ban et Annan, ajoutant que «les auteurs de ces crimes doivent être jugés». A Damas, le général Robert Mood, chef des observateurs, a également condamné «la tragédie brutale» et affirmé que les observateurs avaient compté plus de 92 morts, dont 32 enfants de moins de 10 ans, ajoutant que des équipes poursuivaient le décompte sur place. Le chef des observateurs de l'ONU en Syrie, avait indiqué au Conseil de sécurité que les victimes avaient été atteintes par des éclats d'obus ou tuées à bout portant.
Le médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe, Kofi Annan, est arrivé, lundi, dans la capitale syrienne, pour des entretiens avec le président syrien Bachar al-Assad et des représentants de l'opposition et le général Robert Mood, chef de la mission des observateurs en Syrie. À son arrivée à Damas, Kofi Annan s'est dit horrifié par le massacre de Houla. «Je suis, personnellement, choqué et horrifié par les événements tragiques d'il y a deux jours», a-t-il déclaré à la presse, en référence au massacre perpétré dans cette ville du centre de la Syrie. «C'était un acte répugnant, aux conséquences profondes», a-t-il ajouté. Lors de ses entretiens, hier, mardi avec l'émissaire onusien et de la Ligue arabe, le président syrien a affirmé que le succès de son plan de paix dépendait de la «fin du terrorisme», selon la télévision d'Etat syrienne. «Le succès du plan dépend de la fin du terrorisme, de ceux qui le soutiennent et de l'arrêt de la contrebande d'armes», a indiqué Bachar el-Assad à l'émissaire. Quant à M. Anna, il a fait part à Bachar el-Assad des «graves préoccupations de la communauté internationale», surtout après le massacre à Houla, selon le porte-parole de Kofi Annan. Celui-ci «a indiqué de façon franche à Bachar el-Assad sa conviction que le plan en six points ne peut pas réussir si des mesures courageuses ne seraient pas prises pour mettre fin aux violences et libérer les prisonniers, et souligné l'importance d'une mise en oeuvre complète du plan», a indiqué Ahmad Fawzi. Le porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères, Jihad Makdissi, a qualifié sur son compte Twitter de «positive et constructive» la rencontre entre Bachar el-Assad et Kofi Annan. «Discussions sur les détails pour faire avancer le plan et mettre fin aux violences», écrit-il. Le massacre de Houla, que le régime en place tente d'imputer à l'opposition, aurait fait 108 morts, selon des décomptes non officiels. ‘'Ceux qui sont responsables de ces crimes brutaux devront en répondre», a affirmé Annan à propos de cette tuerie.
A l'étranger, les capitales occidentales ont été unanimes à condamner le massacre de Houla et demander ‘'la tête de Assad''. En fait, Paris, Londres, Rome ont durci le ton à l'égard du régime du président Bachar el-Assad. La France, le Canada, l'Australie, l'Italie et l'Espagne ont annoncé l'expulsion des représentants diplomatiques syriens dans leur capitale en représailles au massacre de Houla. A Paris, le nouveau président français, François Hollande, a annoncé l'expulsion de l'ambassadrice Lamia Chakkour, et une réunion dans la capitale française, début juillet, du groupe des pays «amis de la Syrie». Cette décision a été notifiée, mardi, à l'ambassadrice déclarée persona non grata, ainsi qu'à «deux autres agents de l'ambassade», selon le Quai d'Orsay. Le chargé d'affaires syrien à Londres, déjà convoqué, lundi, par le Foreign Office, a lui aussi appris, mardi, l'annonce de son expulsion. La Syrie ne disposait plus d'ambassadeur en Grande Bretagne depuis plusieurs mois, le chargé d'affaires étant est son plus haut représentant au Royaume-Uni. Seule dans cet océan de colère, la Russie tente de gagner du temps. Mocou a souligné, lundi, qu'elle ne soutenait pas le pouvoir de Bachar el-Assad, au lendemain des nouveaux massacres en Syrie, mais a accusé certains pays étrangers de faire le jeu de la spirale de la violence en visant avant tout un changement de régime à Damas. Cette mise au point du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, à l'issue d'entretiens avec son homologue britannique William Hague, est intervenue alors que Moscou est sous une pression croissante pour lâcher le régime de Damas. «Nous avons là une situation où manifestement les deux parties (en conflit) ont participé» au massacre, a déclaré M. Lavrov, arguant de la présence de blessures à bout portant en plus des tirs d'artillerie attribués à l'armée régulière syrienne. «Pour nous, le plus important n'est pas de se préoccuper de qui est au pouvoir en Syrie, le plus important est de mettre fin à la violence», a affirmé M. Lavrov. «Nous ne soutenons pas le gouvernement syrien. Nous soutenons le plan de Kofi Annan», le médiateur international de l'ONU en Syrie, a-t-il ajouté. Le Conseil de sécurité de l'ONU, dont la Russie est membre permanent, a condamné, dimanche, dans une déclaration adoptée à l'unanimité les bombardements de quartiers résidentiels à Houla, survenus dans la nuit de vendredi à samedi. Et, alors que les capitales occidentales accentuent leur pression sur le régime d'El Assad, beaucoup dans le monde arabe craignent que la crise syrienne ne se propage au Liban.


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