Pour ou contre Abdelaziz Belkhadem. En principe le sort du secrétaire général sera connu à l'issue des travaux du CC. Les adversaires et les partisans du patron du FLN vivront sur des charbons ardents les deux jours que dureront les travaux du CC. Des frictions et des dépassements entre les deux parties ne sont pas exclus. Pour ou contre Abdelaziz Belkhadem. En principe le sort du secrétaire général sera connu à l'issue des travaux du CC. Les adversaires et les partisans du patron du FLN vivront sur des charbons ardents les deux jours que dureront les travaux du CC. Des frictions et des dépassements entre les deux parties ne sont pas exclus. Le gong des législatives a sauvé la tête du secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem. Les contestataires n'attendaient que les résultats du scrutin pour «tomber» sur le patron du parti. Il était même prévu une réunion extraordinaire du parti pour le 19 mai, soit à quelques jours de la proclamation officielle des résultats ,qui consacreraient, selon les nouveaux «redresseurs» le recul du parti et par là même, la destitution du secrétaire général qui ne ferait plus consensus au sein du comité Central. Le long réquisitoire contre Abdelaziz Belkhadem qui énumérait les transgressions, dérives sur la politique générale et atteintes au statut et règlement intérieur était fin prêt. C'est dire que le règne de Abdelaziz Belkhadem à la tête du parti n'était qu'une question de jours. Boudjemâa Haïchour, a quelques jours avant la date prévue pour la réunion extraordinaire du comité central déclaré que «la réunion extraordinaire du comité central pour le 19 mai ne se tiendrait que pour constater la vacance du poste de secrétaire général et le recueil des candidatures pour la succession de Belkhadem». Entre temps la collecte des signatures des membres du comité central pour réunir les 2/ 3 de cet organe, nécessaires pour provoquer la réunion extraordinaire du comité central battait son plein sur fond de polémique entre les contestataires et les dirigeants du parti qui rappellent l'article 37 et l'article 42 des statuts du parti stipulant que seul le secrétaire général est habilité à convoquer une session ordinaire ou extraordinaire du comité central. En fait, il manquait une dizaine de signatures en faveur du mouvement de redressement pour réunir le quorum tel que le stipulent les statuts et le règlement du parti. Le scénario envisagé par les contestataires a du mal à être mis en place. Les résultats des élections législatives qui ont donné un FLN vainqueur sur toute la ligne ont compliqué la tâche aux détracteurs de Abdelaziz Belkhadem qui a retrouvé une bonne marge de manœuvre pour dévitaliser le mouvement des redresseurs. Le secrétaire général du FLN, revigoré par la victoire incontestable du parti aux dernières législatives, est allé lui-même proposé une réunion du comité central qui n'a rien d'extraordinaire. Elle sera ordinaire a-t-il décrété et c'est lui-même qui a fixé la date. Ce sera les 15 et 16 de ce mois courant et certaines sources avancent que c'est lui-même aussi qui a décidé de remettre en jeu son mandat. Déstabilisé un temps, lâché par des compagnons qui ont senti à tort que le vent allait tourner avec la défaite annoncée du vieux parti au dernier scrutin, Abdelaziz Belkhadem prend ainsi sa revanche en lâchant sur les détails tout en préservant l'essentiel, c'est-à-dire décider de l'ordre du jour de la réunion du CC qui sera limité aux résultats des élections législatives du 10 mai dernier, aux questions organiques et à la préparation des prochaines élections locales. Point de « débats » sur le sort de Belkhadem. Ce qui a suscité l'ire des contestataires qui, par la voix de leur coordinateur général, Ahmed Boumahdi, ont signifié leur refus du programme de la réunion du CC tel qu' annoncé par Abdelaziz Belkhadem, ne retenant que celui qu'ils ont proposé à savoir le vote sur «le maintien ou le retrait de confiance» au secrétaire par l'urne et à bulletin secret et exigeant d'être associés à toutes les étapes du déroulement des travaux de la session du CC. Chacune des deux parties avance des arguments qui font état de la légalité et de la conformité aux textes qui régissent le fonctionnement du parti à l'effet de gagner à leur cause les membres du CC indécis tout en exprimant des craintes de frictions et de dérapages entre les militants du parti. Il est sûr que la réunion du CC des 15 et 16 juin courant sera des plus houleuses. Elle sera peut-être une des réunions où les membres du CC emploieront tous les moyens pour faire valoir leur «cause» et peut-être aussi où le FLN risque l'implosion tant redoutée tant la fracture entre les membres du CC est béante. Le gong des législatives a sauvé la tête du secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem. Les contestataires n'attendaient que les résultats du scrutin pour «tomber» sur le patron du parti. Il était même prévu une réunion extraordinaire du parti pour le 19 mai, soit à quelques jours de la proclamation officielle des résultats ,qui consacreraient, selon les nouveaux «redresseurs» le recul du parti et par là même, la destitution du secrétaire général qui ne ferait plus consensus au sein du comité Central. Le long réquisitoire contre Abdelaziz Belkhadem qui énumérait les transgressions, dérives sur la politique générale et atteintes au statut et règlement intérieur était fin prêt. C'est dire que le règne de Abdelaziz Belkhadem à la tête du parti n'était qu'une question de jours. Boudjemâa Haïchour, a quelques jours avant la date prévue pour la réunion extraordinaire du comité central déclaré que «la réunion extraordinaire du comité central pour le 19 mai ne se tiendrait que pour constater la vacance du poste de secrétaire général et le recueil des candidatures pour la succession de Belkhadem». Entre temps la collecte des signatures des membres du comité central pour réunir les 2/ 3 de cet organe, nécessaires pour provoquer la réunion extraordinaire du comité central battait son plein sur fond de polémique entre les contestataires et les dirigeants du parti qui rappellent l'article 37 et l'article 42 des statuts du parti stipulant que seul le secrétaire général est habilité à convoquer une session ordinaire ou extraordinaire du comité central. En fait, il manquait une dizaine de signatures en faveur du mouvement de redressement pour réunir le quorum tel que le stipulent les statuts et le règlement du parti. Le scénario envisagé par les contestataires a du mal à être mis en place. Les résultats des élections législatives qui ont donné un FLN vainqueur sur toute la ligne ont compliqué la tâche aux détracteurs de Abdelaziz Belkhadem qui a retrouvé une bonne marge de manœuvre pour dévitaliser le mouvement des redresseurs. Le secrétaire général du FLN, revigoré par la victoire incontestable du parti aux dernières législatives, est allé lui-même proposé une réunion du comité central qui n'a rien d'extraordinaire. Elle sera ordinaire a-t-il décrété et c'est lui-même qui a fixé la date. Ce sera les 15 et 16 de ce mois courant et certaines sources avancent que c'est lui-même aussi qui a décidé de remettre en jeu son mandat. Déstabilisé un temps, lâché par des compagnons qui ont senti à tort que le vent allait tourner avec la défaite annoncée du vieux parti au dernier scrutin, Abdelaziz Belkhadem prend ainsi sa revanche en lâchant sur les détails tout en préservant l'essentiel, c'est-à-dire décider de l'ordre du jour de la réunion du CC qui sera limité aux résultats des élections législatives du 10 mai dernier, aux questions organiques et à la préparation des prochaines élections locales. Point de « débats » sur le sort de Belkhadem. Ce qui a suscité l'ire des contestataires qui, par la voix de leur coordinateur général, Ahmed Boumahdi, ont signifié leur refus du programme de la réunion du CC tel qu' annoncé par Abdelaziz Belkhadem, ne retenant que celui qu'ils ont proposé à savoir le vote sur «le maintien ou le retrait de confiance» au secrétaire par l'urne et à bulletin secret et exigeant d'être associés à toutes les étapes du déroulement des travaux de la session du CC. Chacune des deux parties avance des arguments qui font état de la légalité et de la conformité aux textes qui régissent le fonctionnement du parti à l'effet de gagner à leur cause les membres du CC indécis tout en exprimant des craintes de frictions et de dérapages entre les militants du parti. Il est sûr que la réunion du CC des 15 et 16 juin courant sera des plus houleuses. Elle sera peut-être une des réunions où les membres du CC emploieront tous les moyens pour faire valoir leur «cause» et peut-être aussi où le FLN risque l'implosion tant redoutée tant la fracture entre les membres du CC est béante.