L'enlisement de la situation dans la région du Nord-Mali inquiète. L'Algérie est tout autant sinon plus préoccupée que ses partenaires et voisins maghrébins. La bande sahélo-saharienne est devenue une poudrière où les groupes terroristes d'Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et ses affidés d'Ançar Eddine poursuivent leurs activités, notamment en provoquant des affrontements avec les combattants du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA). L'enlisement de la situation dans la région du Nord-Mali inquiète. L'Algérie est tout autant sinon plus préoccupée que ses partenaires et voisins maghrébins. La bande sahélo-saharienne est devenue une poudrière où les groupes terroristes d'Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et ses affidés d'Ançar Eddine poursuivent leurs activités, notamment en provoquant des affrontements avec les combattants du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA). Une délégation de la rébellion touareg malienne du MNLA a été reçue samedi pour la première fois par le président burkinabé, Blaise Compaoré, médiateur ouest-africain pour la crise au Mali, selon les premières informations relatées par les agences de presse, Dans une déclaration du ministère des Affaires étrangères russe, hier, Moscou a estimé que le lancement d'une opération de paix dans ce pays doit être approuvé par le Conseil de sécurité de l'Onu. «Nous considérons que le Conseil de sécurité de l'Onu doit d'abord donner son feu vert à toute décision sur le lancement d'une opération de paix au Mali par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ou une autre organisation régionale, conformément à la Charte de l'Onu», a indiqué le ministère dans un communiqué cité par l'agence russe RIA Novosti.Le président béninois et président en exercice de l'Union africaine (UA), Thomas Yayi Boni, a appelé vendredi soir à Libreville, à "débarrasser" le Mali du fléau du terrorisme. «La question du terrorisme est une question non négociable», a indiqué le président Yayi Boni, à l'ouverture dans la capitale du Gabon du forum de réflexion économique "New York Forum Africa". M. Yayi Bon a, en outre, appelé «à une plus grande solidarité africaine et internationale envers le Mali, face au fléau du terrorisme», évoquant la menace incarnée par le MNLA, le groupe Ançar Eddine et AQMI. Le président béninois a rappelé que les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont saisi le Conseil de sécurité des Nations Unies «pour une intervention militaire» dans ce pays. «Je crois (que) dans deux semaines le Conseil de sécurité va légiférer (..) C'est un dossier qui est à notre portée», a-t-il dit. Dans la recherche d'une solution au conflit malien, trois préoccupations sont examinées : «Le renforcement de l'ordre constitutionnel, la restauration de l'intégrité territoire après la scission imposée par le MNLA entre le Nord et le Sud, et la nécessité de dégager l'espace de la Cédéao pour en faire une "zone économique viable"», a ajouté le président béninois. A souligner que la majorité des militaires maliens déployés autour du siège de la radio-télévision publique à Bamako depuis le putsch du 22 mars dernier, se sont retirés vendredi, ont rapporté des médias. Une délégation de la rébellion touareg malienne du MNLA a été reçue samedi pour la première fois par le président burkinabé, Blaise Compaoré, médiateur ouest-africain pour la crise au Mali, selon les premières informations relatées par les agences de presse, Dans une déclaration du ministère des Affaires étrangères russe, hier, Moscou a estimé que le lancement d'une opération de paix dans ce pays doit être approuvé par le Conseil de sécurité de l'Onu. «Nous considérons que le Conseil de sécurité de l'Onu doit d'abord donner son feu vert à toute décision sur le lancement d'une opération de paix au Mali par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ou une autre organisation régionale, conformément à la Charte de l'Onu», a indiqué le ministère dans un communiqué cité par l'agence russe RIA Novosti.Le président béninois et président en exercice de l'Union africaine (UA), Thomas Yayi Boni, a appelé vendredi soir à Libreville, à "débarrasser" le Mali du fléau du terrorisme. «La question du terrorisme est une question non négociable», a indiqué le président Yayi Boni, à l'ouverture dans la capitale du Gabon du forum de réflexion économique "New York Forum Africa". M. Yayi Bon a, en outre, appelé «à une plus grande solidarité africaine et internationale envers le Mali, face au fléau du terrorisme», évoquant la menace incarnée par le MNLA, le groupe Ançar Eddine et AQMI. Le président béninois a rappelé que les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont saisi le Conseil de sécurité des Nations Unies «pour une intervention militaire» dans ce pays. «Je crois (que) dans deux semaines le Conseil de sécurité va légiférer (..) C'est un dossier qui est à notre portée», a-t-il dit. Dans la recherche d'une solution au conflit malien, trois préoccupations sont examinées : «Le renforcement de l'ordre constitutionnel, la restauration de l'intégrité territoire après la scission imposée par le MNLA entre le Nord et le Sud, et la nécessité de dégager l'espace de la Cédéao pour en faire une "zone économique viable"», a ajouté le président béninois. A souligner que la majorité des militaires maliens déployés autour du siège de la radio-télévision publique à Bamako depuis le putsch du 22 mars dernier, se sont retirés vendredi, ont rapporté des médias.