Les combats ont fait dix-sept nouvelles victimes civiles à Deraa, dans le sud de la Syrie, dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 juin, selon des informations communiquées par l'Observatoire syrien pour les droits de l'Homme, principale source d'informations sur le bilan des violences depuis le début du soulèvement contre le président syrien Bachar Al-Assad, il y a 15 mois, rapporte le journal Le Monde. Les dix-sept victimes, dont neuf femmes et trois enfants, ont été tuées dans des tirs de l'armée qui ont frappé un quartier résidentiel de la ville. Les combats ont fait dix-sept nouvelles victimes civiles à Deraa, dans le sud de la Syrie, dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 juin, selon des informations communiquées par l'Observatoire syrien pour les droits de l'Homme, principale source d'informations sur le bilan des violences depuis le début du soulèvement contre le président syrien Bachar Al-Assad, il y a 15 mois, rapporte le journal Le Monde. Les dix-sept victimes, dont neuf femmes et trois enfants, ont été tuées dans des tirs de l'armée qui ont frappé un quartier résidentiel de la ville. Dans la capitale Damas, qui a un temps été relativement épargnée par le soulèvement, des explosions ont été entendues dans la nuit après des combats particulièrement intenses entre les rebelles et les forces de sécurité loyales au président Assad. Outre les morts à Deraa, 44 civils ont trouvé la mort dans le pays vendredi, précise l'Observatoire, dont près de la moitié dans la province de Homs (Centre) et dans les quartiers et banlieues de Damas. Trente-cinq militaires ont également été tués vendredi dans les provinces d'Idlib, Damas, Deïr Al-Zor, Homs et Deraa. Les observateurs de l'Onu qui se sont rendus vendredi dans le hameau de Mazrat Al-Koubeir en Syrie, présenté par l'opposition syrienne comme le théâtre d'un nouveau massacre, se sont dits incapables de confirmer l'information tout en signalant des traces de massacre et des signes de présence des forces syriennes dans certaines maisons. Selon l'opposition, 78 personnes au moins auraient été massacrées mercredi dans ce hameau situé près de Hama. Des traces de blindés sont visibles dans le voisinage et certaines maisons sont endommagées par des roquettes tirées de blindés, des grenades et des armes de divers calibres, précise le communiqué. Seule l'armée syrienne possède des blindés et des armes lourdes. «A l'intérieur de certaines maisons, du sang était visible sur les murs et sur le sol», poursuit le communiqué. «Des feux brûlaient toujours hors des maisons et il y avait une odeur forte de chair brûlée.» «Les circonstances de cette attaque ne sont toujours pas claires», relèvent les observateurs qui soulignent que ni les noms et ni le nombre des victimes ne peuvent être confirmés pour l'instant. Jeudi, les observateurs avaient tenté d'atteindre le petit village de 150 personnes mais avaient dû renoncer après avoir essuyé des tirs, à la fois des forces de sécurité et des habitants. Quelque 300 observateurs de la Misnus (Mission de supervision des Nations unies en Syrie) se sont déployés en Syrie pour surveiller un cessez-le-feu déclaré le 12 avril entre les forces du président Bachar Al-Assad et les rebelles par l'émissaire de la communauté internationale Kofi Annan mais jamais mis en œuvre. Le Conseil national syrien choisit son nouveau chef Les instances dirigeantes du Conseil national syrien (CNS) se sont réunies samedi à Istanbul pour doter cette principale plateforme d'opposition au régime de Damas d'un nouveau chef après la démission du président sortant Burhan Ghalioun. M. Ghalioun a démissionné le mois dernier après avoir été très critiqué pour avoir laissé la confrérie islamiste des Frères musulmans prendre une place trop importante au CNS. Les Comités locaux de coordination, qui animent la contestation dans la rue syrienne, lui ont aussi reproché le manque de coordination avec les militants sur le terrain. Dans la capitale Damas, qui a un temps été relativement épargnée par le soulèvement, des explosions ont été entendues dans la nuit après des combats particulièrement intenses entre les rebelles et les forces de sécurité loyales au président Assad. Outre les morts à Deraa, 44 civils ont trouvé la mort dans le pays vendredi, précise l'Observatoire, dont près de la moitié dans la province de Homs (Centre) et dans les quartiers et banlieues de Damas. Trente-cinq militaires ont également été tués vendredi dans les provinces d'Idlib, Damas, Deïr Al-Zor, Homs et Deraa. Les observateurs de l'Onu qui se sont rendus vendredi dans le hameau de Mazrat Al-Koubeir en Syrie, présenté par l'opposition syrienne comme le théâtre d'un nouveau massacre, se sont dits incapables de confirmer l'information tout en signalant des traces de massacre et des signes de présence des forces syriennes dans certaines maisons. Selon l'opposition, 78 personnes au moins auraient été massacrées mercredi dans ce hameau situé près de Hama. Des traces de blindés sont visibles dans le voisinage et certaines maisons sont endommagées par des roquettes tirées de blindés, des grenades et des armes de divers calibres, précise le communiqué. Seule l'armée syrienne possède des blindés et des armes lourdes. «A l'intérieur de certaines maisons, du sang était visible sur les murs et sur le sol», poursuit le communiqué. «Des feux brûlaient toujours hors des maisons et il y avait une odeur forte de chair brûlée.» «Les circonstances de cette attaque ne sont toujours pas claires», relèvent les observateurs qui soulignent que ni les noms et ni le nombre des victimes ne peuvent être confirmés pour l'instant. Jeudi, les observateurs avaient tenté d'atteindre le petit village de 150 personnes mais avaient dû renoncer après avoir essuyé des tirs, à la fois des forces de sécurité et des habitants. Quelque 300 observateurs de la Misnus (Mission de supervision des Nations unies en Syrie) se sont déployés en Syrie pour surveiller un cessez-le-feu déclaré le 12 avril entre les forces du président Bachar Al-Assad et les rebelles par l'émissaire de la communauté internationale Kofi Annan mais jamais mis en œuvre. Le Conseil national syrien choisit son nouveau chef Les instances dirigeantes du Conseil national syrien (CNS) se sont réunies samedi à Istanbul pour doter cette principale plateforme d'opposition au régime de Damas d'un nouveau chef après la démission du président sortant Burhan Ghalioun. M. Ghalioun a démissionné le mois dernier après avoir été très critiqué pour avoir laissé la confrérie islamiste des Frères musulmans prendre une place trop importante au CNS. Les Comités locaux de coordination, qui animent la contestation dans la rue syrienne, lui ont aussi reproché le manque de coordination avec les militants sur le terrain.