Les forces gouvernementales ont continué, vendredi, de réprimer dans le sang la révolte contre le régime du président Bachar al-Assad, faisant au moins 26 morts, même si le bureau de l'émissaire international Kofi Annan a estimé que son plan de paix était "sur les rails". La persistance des violences a poussé les Etats-Unis et la France à exprimer une fois de plus leurs doutes face à la volonté de M. Assad de cesser le feu conformément au plan Annan selon l'Agence française de presse. Les forces gouvernementales ont, en effet, tué 26 civils, dont deux enfants, dans les provinces d'Alep (Nord), Homs et Hama (Centre), Idleb (Nord-ouest), Deir Ezzor (Est), Lattaquié (Ouest) et Damas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), malgré la présence d'observateurs de l'Onu chargés de surveiller l'application d'un cessez-le-feu ignoré depuis le 12 avril. Comme chaque vendredi depuis mars 2011, les manifestants ont défilé par milliers contre le régime à l'appel des militants pro-démocratie. "La Syrie veut la liberté", "La Syrie saigne", "Bachar, dégage !", proclamaient les pancartes brandies par les manifestants à Arbine, près de Damas, tandis que des vidéos mises en ligne par des militants montraient des foules à Homs, Qamichli (Nord-est), Idleb, Deraa (Sud) et Alep. "Nous résisterons même s'ils occupent toutes les places", ont affirmé des militants à Deraa, en allusion au quadrillage des villes par l'armée. "Le peuple veut mettre Bachar à mort", a clamé la foule à Idleb. Les manifestations ont lieu habituellement à la sortie des mosquées après la prière hebdomadaire, malgré la répression et la militarisation de la révolte. Néanmoins, le porte-parole de M. Annan à Genève a estimé que le plan était "sur les rails". "Il y a de petits signes sur le terrain. Certaines armes lourdes ont été retirées, certaines sont restées (...), certains actes de violence ont reculé, certains se sont poursuivis". L'Onu ne compte pour l'instant qu'une petite trentaine d'observateurs sur le terrain, mais ce nombre devait dépasser la centaine dans quelques semaines avant d'atteindre 300, selon une résolution du Conseil de sécurité. Selon l'agence officielle Sana, les observateurs se sont rendus vendredi dans la ville côtière de Lattaquié, dans la province d'Idleb, dans la ville de Hama et dans le village de Tal-Kalakh, près de la frontière libanaise. De plus, deux observateurs sont basés en permanence dans les villes rebelles les plus touchées par la répression comme Homs, Hama ou Douma (Sud). Au Liban voisin, le président Michel Sleïmane a affirmé que son pays ne serait pas une base pour acheminer clandestinement des armes vers la Syrie. Sur le front diplomatique, Burhan Ghalioun, président du Conseil national syrien (CNS), la principale coalition de l'opposition, doit être reçu lundi en Chine, alliée du régime syrien, où il tentera de plaider la cause de la révolte. Les forces gouvernementales ont continué, vendredi, de réprimer dans le sang la révolte contre le régime du président Bachar al-Assad, faisant au moins 26 morts, même si le bureau de l'émissaire international Kofi Annan a estimé que son plan de paix était "sur les rails". La persistance des violences a poussé les Etats-Unis et la France à exprimer une fois de plus leurs doutes face à la volonté de M. Assad de cesser le feu conformément au plan Annan selon l'Agence française de presse. Les forces gouvernementales ont, en effet, tué 26 civils, dont deux enfants, dans les provinces d'Alep (Nord), Homs et Hama (Centre), Idleb (Nord-ouest), Deir Ezzor (Est), Lattaquié (Ouest) et Damas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), malgré la présence d'observateurs de l'Onu chargés de surveiller l'application d'un cessez-le-feu ignoré depuis le 12 avril. Comme chaque vendredi depuis mars 2011, les manifestants ont défilé par milliers contre le régime à l'appel des militants pro-démocratie. "La Syrie veut la liberté", "La Syrie saigne", "Bachar, dégage !", proclamaient les pancartes brandies par les manifestants à Arbine, près de Damas, tandis que des vidéos mises en ligne par des militants montraient des foules à Homs, Qamichli (Nord-est), Idleb, Deraa (Sud) et Alep. "Nous résisterons même s'ils occupent toutes les places", ont affirmé des militants à Deraa, en allusion au quadrillage des villes par l'armée. "Le peuple veut mettre Bachar à mort", a clamé la foule à Idleb. Les manifestations ont lieu habituellement à la sortie des mosquées après la prière hebdomadaire, malgré la répression et la militarisation de la révolte. Néanmoins, le porte-parole de M. Annan à Genève a estimé que le plan était "sur les rails". "Il y a de petits signes sur le terrain. Certaines armes lourdes ont été retirées, certaines sont restées (...), certains actes de violence ont reculé, certains se sont poursuivis". L'Onu ne compte pour l'instant qu'une petite trentaine d'observateurs sur le terrain, mais ce nombre devait dépasser la centaine dans quelques semaines avant d'atteindre 300, selon une résolution du Conseil de sécurité. Selon l'agence officielle Sana, les observateurs se sont rendus vendredi dans la ville côtière de Lattaquié, dans la province d'Idleb, dans la ville de Hama et dans le village de Tal-Kalakh, près de la frontière libanaise. De plus, deux observateurs sont basés en permanence dans les villes rebelles les plus touchées par la répression comme Homs, Hama ou Douma (Sud). Au Liban voisin, le président Michel Sleïmane a affirmé que son pays ne serait pas une base pour acheminer clandestinement des armes vers la Syrie. Sur le front diplomatique, Burhan Ghalioun, président du Conseil national syrien (CNS), la principale coalition de l'opposition, doit être reçu lundi en Chine, alliée du régime syrien, où il tentera de plaider la cause de la révolte.