Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP) et ses partenaires de l'Alliance verte, les mouvements Islah et Nahdha revoient désormais leurs ambitions à la hausse. Manifestement assurés de leur victoire aux élections législatives prochaines, ces partis de la mouvance islamiste ambitionnent de «gouverner le pays entre 2012 et 2017». «Nous ne sommes pas seulement porteurs d'un programme électoral, mais d'un projet politique de gouvernance et de pouvoir», a claironné hier, à Alger, Bouguera Soltani, lors d'une conférence conjointe avec Fateh Rebai et Hamlaoui Akkouchi respectivement secrétaires généraux des mouvements Nahdha et Islah. «Nous avons une très large base», a ajouté Fateh Rebai, pour dire que l'Alliance verte, à 26 jours d'âge, jouit d'une large représentativité parmi le peuple, et que, malgré qu'elle n'en soit qu'à ses balbutiements, trouve toute son essence dans des référents enracinés dans l'Histoire du pays, à l'image de l'Association des ulémas algériens et le manifeste du 1er Novembre. Pour Bouguera Soltani, qui ambitionne de chapeauter la vague verte s'apprêtant à dévaster la prochaine Assemblée post-10 mai, «les Algériens s'apprêtent à vivre leur printemps». Le président du MSP explique par ailleurs que l'Alliance verte n'est pas exclusivement islamiste, et qu'elle est ouverte à tous les courants partageant les principes et les objectifs prédéfinis. Pour étayer ses propos, il révélera que plusieurs candidats figurant sur les listes de l'Alliance verte ne sont pas des militants de ces trois partis, mais des personnalités ayant épousé l'idéologie et le programme de cette coalition politique. Esquissant des bribes de leur programme, Fateh Rebai a indiqué que la lutte contre la corruption, la stabilité politique et la paix sociale sont les principales lignes de conduite de l'Alliance verte désireuse d'amorcer le changement tant attendu. Par ailleurs, le même interlocuteur a dénoncé les enquêtes policières dont font l'objet certains candidats à la députation, arguant que «l'évaluation des candidats n'est pas de la compétence des services de sécurité». Fateh Rebai s'est également exprimé en faveur de l'option du bulletin unique pour le prochain scrutin du 10 mai, joignant ainsi sa voix à celle de la Commission nationale de surveillance des élections législatives et certains autres partis politiques. «Le bulletin unique est le seul gage de la transparence du prochain scrutin. Il va barrer le chemin à la fraude électorale et au marchandage des voix des électeurs», a-t-il dit. Il a appelé dans ce sens ladite commission à persister dans ses doléances. Quant à Hamlaoui Akkouchi, le troisième partenaire de l'Alliance verte et néanmoins SG du mouvement Islah, il s'est contenté d'énumérer les promesses électorales focalisant son intervention sur l'amélioration des conditions sociales des Algériens. Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP) et ses partenaires de l'Alliance verte, les mouvements Islah et Nahdha revoient désormais leurs ambitions à la hausse. Manifestement assurés de leur victoire aux élections législatives prochaines, ces partis de la mouvance islamiste ambitionnent de «gouverner le pays entre 2012 et 2017». «Nous ne sommes pas seulement porteurs d'un programme électoral, mais d'un projet politique de gouvernance et de pouvoir», a claironné hier, à Alger, Bouguera Soltani, lors d'une conférence conjointe avec Fateh Rebai et Hamlaoui Akkouchi respectivement secrétaires généraux des mouvements Nahdha et Islah. «Nous avons une très large base», a ajouté Fateh Rebai, pour dire que l'Alliance verte, à 26 jours d'âge, jouit d'une large représentativité parmi le peuple, et que, malgré qu'elle n'en soit qu'à ses balbutiements, trouve toute son essence dans des référents enracinés dans l'Histoire du pays, à l'image de l'Association des ulémas algériens et le manifeste du 1er Novembre. Pour Bouguera Soltani, qui ambitionne de chapeauter la vague verte s'apprêtant à dévaster la prochaine Assemblée post-10 mai, «les Algériens s'apprêtent à vivre leur printemps». Le président du MSP explique par ailleurs que l'Alliance verte n'est pas exclusivement islamiste, et qu'elle est ouverte à tous les courants partageant les principes et les objectifs prédéfinis. Pour étayer ses propos, il révélera que plusieurs candidats figurant sur les listes de l'Alliance verte ne sont pas des militants de ces trois partis, mais des personnalités ayant épousé l'idéologie et le programme de cette coalition politique. Esquissant des bribes de leur programme, Fateh Rebai a indiqué que la lutte contre la corruption, la stabilité politique et la paix sociale sont les principales lignes de conduite de l'Alliance verte désireuse d'amorcer le changement tant attendu. Par ailleurs, le même interlocuteur a dénoncé les enquêtes policières dont font l'objet certains candidats à la députation, arguant que «l'évaluation des candidats n'est pas de la compétence des services de sécurité». Fateh Rebai s'est également exprimé en faveur de l'option du bulletin unique pour le prochain scrutin du 10 mai, joignant ainsi sa voix à celle de la Commission nationale de surveillance des élections législatives et certains autres partis politiques. «Le bulletin unique est le seul gage de la transparence du prochain scrutin. Il va barrer le chemin à la fraude électorale et au marchandage des voix des électeurs», a-t-il dit. Il a appelé dans ce sens ladite commission à persister dans ses doléances. Quant à Hamlaoui Akkouchi, le troisième partenaire de l'Alliance verte et néanmoins SG du mouvement Islah, il s'est contenté d'énumérer les promesses électorales focalisant son intervention sur l'amélioration des conditions sociales des Algériens.