Alger, Paris, les Nations unies, le triangle par où devrait passer la solution des problèmes du Mali. Première destination pour le Premier ministre malien, Alger. Cheikh Modibo Diarra est venu en Algérie «à la recherche de solutions pour le problème du Mali», a-t-il déclaré à l'agence APS après avoir été reçu par le président Abdelaziz Bouteflika mercredi. Alger, Paris, les Nations unies, le triangle par où devrait passer la solution des problèmes du Mali. Première destination pour le Premier ministre malien, Alger. Cheikh Modibo Diarra est venu en Algérie «à la recherche de solutions pour le problème du Mali», a-t-il déclaré à l'agence APS après avoir été reçu par le président Abdelaziz Bouteflika mercredi. «Je suis venu en Algérie, qui est un pays frère, ami et voisin, pour voir le président Abdelaziz Bouteflika qui nous a accompagnés tant de fois quand nous avons eu des problèmes similaires», a précisé le Premier ministre malien qui a souligné être venu «prendre conseil». Cheikh Modibo Diarra avait indiqué dans une déclaration à la presse qu'il est venu en Algérie "écouter la voix de la sagesse, lui exposer des options et prendre conseil auprès de lui", soulignant qu'il repartait "avec beaucoup d'espoir, chargé d'un sentiment de patience, de persévérance (...) pour une solution" au problème que connaît le Mali. Arrivé mardi soir, Cheick Modibo Diarra s'était auparavant entretenu avec son homologue algérien, Ahmed Ouyahia. «Lorsque le Mali vit des situations telle que celle que nous connaissons aujourd'hui, la première étape de notre gouvernement consiste à venir consulter en premier lieu nos voisins, amis et frères afin de pouvoir réfléchir à la voie à suivre et résoudre les difficultés que nous vivons», avait-il alors déclaré. Les entretiens officiels du haut responsable malien ont eu lieu en présence du ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, du ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Abdelmalek Guenaizia et du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel ainsi que des membres de la délégation malienne. La coopération sécuritaire entre le Mali et l'Algérie est assez très étroite, notamment concernant la rébellion touarègue. L'implication de l'Algérie dans les différentes rebellions au Mali remonte assez loin. En juillet 2006, où sous sa médiation, notre pays est parvenu à la signature des «Accords d'Alger» entre les autorités maliennes et les chefs de la rébellion touarègue. Cheick Modibo serait-il venu à Alger pour tenter de renouer le fil du dialogue pour une résolution de la crise au Nord ? Alger est l'interlocuteur privilégié pour ce genre de «contacts» entre les deux parties pour une solution juste du problème malien. Depuis le début de la crise malienne, l'Algérie a adopté une ligne de non-ingérence chez le voisin malien, tout en affirmant son attachement à l'intégrité territoriale de ce pays mais elle multiplie les contacts avec les pays concernés, dans la région pour une solution politique à la crise malienne, insistant particulièrement sur le fait de voir le Mali conserver son intégrité territoriale. Aujourd'hui, selon le ministre des Affaires étrangères,«l'Algérie se dit disponible pour œuvrer avec les partis prenantes pour consolider une transition forte et légitime à Bamako et promouvoir une solution politique entre le gouvernement malien et les rebelles du Nord qui privilégie d'abord la voie du dialogue et enfin d'engager toutes les capacités et les énergies dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé». Paris répondra aux demandes de l'aide dans le cadre de l'Onu Après Alger, direction Paris pour le Premier ministre malien où il devrait être reçu hier par Laurent Fabius , ministre français des Affaires Etrangères qui s'est entretenu auparavant avec a Dioncounda Traoré, président intérimaire de la République du Mali. Les entretiens se sont focalisés sur la situation au Mali, notamment des moyens de stabiliser et de sécuriser la transition à Bamako ainsi que de la situation qui prévaut au nord du pays. Par ailleurs, les efforts de la Cédéao, la mobilisation de l'Union africaine, en particulier la saisine par celle-ci du Conseil de sécurité des Nations unies, pour aider le Mali à surmonter la crise, ont été discutés. Mardi, François Hollande a souhaité que les pays africains saisissent le Conseil de sécurité de l'ONU de la situation au Mali, dont la partie Nord est aux mains de groupes touareg et islamistes, et promis que la France répondrait aux demandes d'aide dans ce seul cadre. Le président français, qui s'exprimait à l'issue d'un entretien avec son homologue béninois, Thomas Boni Yayi, président en exercice de l'UA, a souhaité que ces institutions saisissent les Nations unies «lorsqu'elles jugeront le moment opportun, à mes yeux le plus tôt sera le mieux», a-t-il dit, évoquant une éventuelle intervention militaire française au Mali pour y assurer l'ordre, si elle sera demandée. Le Conseil de sécurité de l'ONU, pour sa part, n'a pas soutenu la résolution apportée mardi par l'Union africaine et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest qui est de créer une force d'intervention au Mali. «Je suis venu en Algérie, qui est un pays frère, ami et voisin, pour voir le président Abdelaziz Bouteflika qui nous a accompagnés tant de fois quand nous avons eu des problèmes similaires», a précisé le Premier ministre malien qui a souligné être venu «prendre conseil». Cheikh Modibo Diarra avait indiqué dans une déclaration à la presse qu'il est venu en Algérie "écouter la voix de la sagesse, lui exposer des options et prendre conseil auprès de lui", soulignant qu'il repartait "avec beaucoup d'espoir, chargé d'un sentiment de patience, de persévérance (...) pour une solution" au problème que connaît le Mali. Arrivé mardi soir, Cheick Modibo Diarra s'était auparavant entretenu avec son homologue algérien, Ahmed Ouyahia. «Lorsque le Mali vit des situations telle que celle que nous connaissons aujourd'hui, la première étape de notre gouvernement consiste à venir consulter en premier lieu nos voisins, amis et frères afin de pouvoir réfléchir à la voie à suivre et résoudre les difficultés que nous vivons», avait-il alors déclaré. Les entretiens officiels du haut responsable malien ont eu lieu en présence du ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, du ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Abdelmalek Guenaizia et du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel ainsi que des membres de la délégation malienne. La coopération sécuritaire entre le Mali et l'Algérie est assez très étroite, notamment concernant la rébellion touarègue. L'implication de l'Algérie dans les différentes rebellions au Mali remonte assez loin. En juillet 2006, où sous sa médiation, notre pays est parvenu à la signature des «Accords d'Alger» entre les autorités maliennes et les chefs de la rébellion touarègue. Cheick Modibo serait-il venu à Alger pour tenter de renouer le fil du dialogue pour une résolution de la crise au Nord ? Alger est l'interlocuteur privilégié pour ce genre de «contacts» entre les deux parties pour une solution juste du problème malien. Depuis le début de la crise malienne, l'Algérie a adopté une ligne de non-ingérence chez le voisin malien, tout en affirmant son attachement à l'intégrité territoriale de ce pays mais elle multiplie les contacts avec les pays concernés, dans la région pour une solution politique à la crise malienne, insistant particulièrement sur le fait de voir le Mali conserver son intégrité territoriale. Aujourd'hui, selon le ministre des Affaires étrangères,«l'Algérie se dit disponible pour œuvrer avec les partis prenantes pour consolider une transition forte et légitime à Bamako et promouvoir une solution politique entre le gouvernement malien et les rebelles du Nord qui privilégie d'abord la voie du dialogue et enfin d'engager toutes les capacités et les énergies dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé». Paris répondra aux demandes de l'aide dans le cadre de l'Onu Après Alger, direction Paris pour le Premier ministre malien où il devrait être reçu hier par Laurent Fabius , ministre français des Affaires Etrangères qui s'est entretenu auparavant avec a Dioncounda Traoré, président intérimaire de la République du Mali. Les entretiens se sont focalisés sur la situation au Mali, notamment des moyens de stabiliser et de sécuriser la transition à Bamako ainsi que de la situation qui prévaut au nord du pays. Par ailleurs, les efforts de la Cédéao, la mobilisation de l'Union africaine, en particulier la saisine par celle-ci du Conseil de sécurité des Nations unies, pour aider le Mali à surmonter la crise, ont été discutés. Mardi, François Hollande a souhaité que les pays africains saisissent le Conseil de sécurité de l'ONU de la situation au Mali, dont la partie Nord est aux mains de groupes touareg et islamistes, et promis que la France répondrait aux demandes d'aide dans ce seul cadre. Le président français, qui s'exprimait à l'issue d'un entretien avec son homologue béninois, Thomas Boni Yayi, président en exercice de l'UA, a souhaité que ces institutions saisissent les Nations unies «lorsqu'elles jugeront le moment opportun, à mes yeux le plus tôt sera le mieux», a-t-il dit, évoquant une éventuelle intervention militaire française au Mali pour y assurer l'ordre, si elle sera demandée. Le Conseil de sécurité de l'ONU, pour sa part, n'a pas soutenu la résolution apportée mardi par l'Union africaine et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest qui est de créer une force d'intervention au Mali.