Les Etats-Unis focalisent de plus en plus leur intérêt sur l'Afrique consacré par l'annonce, jeudi, d'une "nouvelle stratégie" qui offre, selon la Maison-Blanche, ‘‘une vision proactive tournée vers l'avenir et fondée sur le partenariat'' entre les deux parties. Ce plan pour le continent africain, dévoilé par la présidence américaine, énonce 4 objectifs stratégiques reposant sur le renforcement des institutions démocratiques en Afrique, la stimulation de la croissance économique, le commerce et l'investissement, la sécurité et le développement. L'annonce de cette nouvelle stratégie coïncide avec la tenue à Washington du 11e Forum Etats-Unis-Afrique subsaharienne de coopération commerciale et économique (AGOA) portant sur les infrastructures dans le continent africain, qui sera suivi, dans une semaine, du Sommet américano-africain des entreprises prévu à Cincinnati (Ohio). S'agissant du volet sécuritaire de cette stratégie, le président américain a soutenu que son nouveau plan ‘‘appelle les Etats-Unis à approfondir leur partenariat en matière de sécurité avec les pays africains et avec les organisations régionales afin de répondre aux besoins sécuritaires de base des populations du continent''. Dans ce sens, il a tenu à préciser que ‘‘seuls les gouvernements et les peuples de l'Afrique eux-mêmes peuvent trouver les solutions aux problèmes de sécurité et aux divisions internes qui sévissent sur le continent, mais les Etats-Unis peuvent avoir un impact positif''. Selon les données avancées par la Maison-Blanche, outre les soutiens apportés aux opérations onusiennes de paix, les Etats-Unis ont fourni 262 millions de dollars en 2011 pour améliorer la professionnalisation des armées africaines et renforcer leur capacité à mieux répondre aux défis dont le terrorisme et le maintien de la paix. Concernant le renforcement des institutions démocratiques, Obama souligne que la nouvelle stratégie engage les Etats-Unis à œuvrer pour faire avancer la démocratie ‘‘en renforçant les institutions à tous les niveaux, en soutenant et en consolidant les aspirations à une gouvernance plus ouverte et responsable sur tout le continent, en encourageant les droits de l'homme et l'Etat de droit et en confrontant les dirigeants dont les actions menacent la crédibilité du processus démocratique''. Pour le chef de la Maison-Blanche, ‘‘l'Afrique n'a pas besoin d'hommes forts mais d'institutions fortes." Des échanges commerciaux à 95 milliards de dollars Sur le plan économique, les Etats-Unis entendent notamment promouvoir un environnement favorable pour le commerce et l'investissement, améliorer la gouvernance économique et encourager les entreprises américaines à investir en Afrique, précise la Maison-Blanche. Pour 2011, les échanges commerciaux entre les Etats-Unis et l'Afrique subsaharienne ont atteint 95 milliards de dollars, soit une augmentation de 13 milliards de dollars par rapport à 2010. Par ailleurs, le gouvernement américain a versé plus de 2 milliards de dollars en 2011 dans le cadre de la lutte contre l'insécurité alimentaire et des aides attribuées suite aux catastrophes naturelles en Afrique. Outre l'annonce de cette nouvelle stratégie par la présidence américaine, Hillary Clinton a déclaré lors de son allocution devant le Forum, ouvert jeudi dans la capitale fédérale, que les Etats-Unis perçoivent l'Afrique comme ‘‘la terre d'opportunité du 21ème siècle''. Citant en exemple l'accélération du taux de croissance du continent, elle a observé que l'Afrique ‘‘offre le plus haut taux de retour d'investissements directs étrangers de toutes les régions en développement dans le monde'' avec, de surcroît, une croissance de la classe moyenne et des dépenses de consommation. Pour Clinton, un des obstacles majeurs du continent africain est l'insuffisance des infrastructures dont le développement, selon elle, permettra de libérer le potentiel de cette région. Ce forum de l'AGOA a été précédé par un programme de deux jours consacré à la société civile africaine dont les jeunes entrepreneurs, auquel succédera un programme sur l'entrepreneuriat féminin en Afrique, qui aura lieu du 4 au 23 juin, et une conférence sur les entreprises Etats-Unis-Afrique qui aura lieu à Cincinnati les 21 et 22 juin. Les Etats-Unis focalisent de plus en plus leur intérêt sur l'Afrique consacré par l'annonce, jeudi, d'une "nouvelle stratégie" qui offre, selon la Maison-Blanche, ‘‘une vision proactive tournée vers l'avenir et fondée sur le partenariat'' entre les deux parties. Ce plan pour le continent africain, dévoilé par la présidence américaine, énonce 4 objectifs stratégiques reposant sur le renforcement des institutions démocratiques en Afrique, la stimulation de la croissance économique, le commerce et l'investissement, la sécurité et le développement. L'annonce de cette nouvelle stratégie coïncide avec la tenue à Washington du 11e Forum Etats-Unis-Afrique subsaharienne de coopération commerciale et économique (AGOA) portant sur les infrastructures dans le continent africain, qui sera suivi, dans une semaine, du Sommet américano-africain des entreprises prévu à Cincinnati (Ohio). S'agissant du volet sécuritaire de cette stratégie, le président américain a soutenu que son nouveau plan ‘‘appelle les Etats-Unis à approfondir leur partenariat en matière de sécurité avec les pays africains et avec les organisations régionales afin de répondre aux besoins sécuritaires de base des populations du continent''. Dans ce sens, il a tenu à préciser que ‘‘seuls les gouvernements et les peuples de l'Afrique eux-mêmes peuvent trouver les solutions aux problèmes de sécurité et aux divisions internes qui sévissent sur le continent, mais les Etats-Unis peuvent avoir un impact positif''. Selon les données avancées par la Maison-Blanche, outre les soutiens apportés aux opérations onusiennes de paix, les Etats-Unis ont fourni 262 millions de dollars en 2011 pour améliorer la professionnalisation des armées africaines et renforcer leur capacité à mieux répondre aux défis dont le terrorisme et le maintien de la paix. Concernant le renforcement des institutions démocratiques, Obama souligne que la nouvelle stratégie engage les Etats-Unis à œuvrer pour faire avancer la démocratie ‘‘en renforçant les institutions à tous les niveaux, en soutenant et en consolidant les aspirations à une gouvernance plus ouverte et responsable sur tout le continent, en encourageant les droits de l'homme et l'Etat de droit et en confrontant les dirigeants dont les actions menacent la crédibilité du processus démocratique''. Pour le chef de la Maison-Blanche, ‘‘l'Afrique n'a pas besoin d'hommes forts mais d'institutions fortes." Des échanges commerciaux à 95 milliards de dollars Sur le plan économique, les Etats-Unis entendent notamment promouvoir un environnement favorable pour le commerce et l'investissement, améliorer la gouvernance économique et encourager les entreprises américaines à investir en Afrique, précise la Maison-Blanche. Pour 2011, les échanges commerciaux entre les Etats-Unis et l'Afrique subsaharienne ont atteint 95 milliards de dollars, soit une augmentation de 13 milliards de dollars par rapport à 2010. Par ailleurs, le gouvernement américain a versé plus de 2 milliards de dollars en 2011 dans le cadre de la lutte contre l'insécurité alimentaire et des aides attribuées suite aux catastrophes naturelles en Afrique. Outre l'annonce de cette nouvelle stratégie par la présidence américaine, Hillary Clinton a déclaré lors de son allocution devant le Forum, ouvert jeudi dans la capitale fédérale, que les Etats-Unis perçoivent l'Afrique comme ‘‘la terre d'opportunité du 21ème siècle''. Citant en exemple l'accélération du taux de croissance du continent, elle a observé que l'Afrique ‘‘offre le plus haut taux de retour d'investissements directs étrangers de toutes les régions en développement dans le monde'' avec, de surcroît, une croissance de la classe moyenne et des dépenses de consommation. Pour Clinton, un des obstacles majeurs du continent africain est l'insuffisance des infrastructures dont le développement, selon elle, permettra de libérer le potentiel de cette région. Ce forum de l'AGOA a été précédé par un programme de deux jours consacré à la société civile africaine dont les jeunes entrepreneurs, auquel succédera un programme sur l'entrepreneuriat féminin en Afrique, qui aura lieu du 4 au 23 juin, et une conférence sur les entreprises Etats-Unis-Afrique qui aura lieu à Cincinnati les 21 et 22 juin.