Les Etats-Unis abriteront en juin prochain deux rencontres sur la coopération économique américano-africaine qui porteront sur le développement des infrastructures, des investissements et du commerce, selon le département d'Etat. Les Etats-Unis abriteront en juin prochain deux rencontres sur la coopération économique américano-africaine qui porteront sur le développement des infrastructures, des investissements et du commerce, selon le département d'Etat. Il s'agira du 11e Forum Etats-Unis-Afrique subsaharienne de coopération commerciale et économique, connu sous le nom de Forum de l'AGOA (Loi américaine sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique établie en 2004), qui se tiendra les 14 et 15 juin et portera sur ''l'amélioration de l'infrastructure de l'Afrique pour favoriser le commerce''. Il sera suivi, les 21 et 22 juin, du Sommet américano-africain des entreprises prévu à Cincinnati (Ohio), qui reprendra le thème du développement de l'infrastructure qui aura été abordé pendant le forum de l'AGOA, notamment dans les secteurs de l'énergie, des transports, de l'eau et de l'assainissement, selon l'APS. Ces deux rencontres interviennent après des missions économiques effectuées récemment dans plusieurs pays africains par le secrétaire d'Etat adjoint aux affaires africaines, Johnnie Carson, et le secrétaire adjoint au Commerce, Michael Camunez. A cette occasion, le département d'Etat cite le rapport publié en mai en cours par la société internationale Ernst and Young sur l'attrait de l'Afrique pour les investissements étrangers directs. A ce propos, cette firme de conseil et d'audit rappelle que l'Afrique connaîtra un taux de croissance de 5,5% en 2012 et que sept pays du continent figureront parmi les dix économies dont la croissance sera la plus rapide au cours des cinq prochaines années. Des prédictions qui font de l'Afrique ''une destination de plus en plus populaire parmi les investisseurs étrangers'', selon ce cabinet de conseil. ''Il y a une nouvelle histoire qui voit le jour au sujet de l'Afrique, une histoire de croissance, de progrès, d'opportunités et de rentabilité'', a-t-il indiqué. ''L'Afrique a sans nul doute tous les éléments qui font que les investissements s'imposent : des ressources naturelles, une croissance économique et démographique rapides, des systèmes politiques en maturation, un climat d'affaires en pleine amélioration qui invite les investissements et le commerce et qui offre parmi les meilleurs rendements'', selon le rapport. Les projets d'investissements étrangers directs sur le continent se sont accrus de 27% en 2011 par rapport à 2010. ''Un taux extraordinaire'' qui s'inscrit dans la tendance à la croissance durable des investissements étrangers directs lesquels ont enregistré une hausse en valeur absolue de 153% depuis 2003, ajoute le document. Mais en dépit de cette croissance, un sondage effectué auprès de 500 investisseurs et personnalités des milieux d'affaires a mis en relief le décalage qui existe entre les perceptions et l'attrait de l'Afrique, observe-t-il. ''Ceux qui font déjà des affaires avec le continent sont très largement positifs, plaçant l'Afrique au premier rang en matière d'avantages pour les investissements, au-dessus de toutes les autres régions, à l'exception de l'Asie mais seulement de manière marginale'', lit-on dans le rapport. ''En revanche, les entreprises sans relations d'affaires avec l'Afrique sont très largement négatives'', note-t-il, ajoutant que ces entreprises considèrent l'Afrique comme ''la destination la moins attrayante pour les investissements dans le monde'', et ont noté certains facteurs de risques tels que l'instabilité politique, la corruption et l'insécurité comme obstacles majeurs. ''Il existe non pas un fossé mais un gouffre entre les perceptions et la réalité'', écrit le rapport. En plus d'avoir plus que triplé son rendement économique au cours de la dernière décennie, ''l'Afrique connaît une démocratisation rapide, lutte contre la corruption et œuvre pour améliorer le climat des affaires et faciliter les procédures pour les investisseurs étrangers'', affirme Ernst and Young. L'intégration régionale est cruciale à la croissance accélérée et durable, ajoute le rapport qui a salué la croissance des investissements étrangers directs intra-africains lesquels ont enregistré une hausse de 42 % depuis 2007. Les investissements intra-africains ont ainsi représenté 17 % de tous les nouveaux projets d'investissements étrangers directs sur le continent en 2011. Pour Ernst and Young, ''avec un leadership africain solide dans le gouvernement, dans le secteur privé et dans la société civile, le continent fera rapidement partie de la ligue d'excellence des destinations pour les investissements''. Il s'agira du 11e Forum Etats-Unis-Afrique subsaharienne de coopération commerciale et économique, connu sous le nom de Forum de l'AGOA (Loi américaine sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique établie en 2004), qui se tiendra les 14 et 15 juin et portera sur ''l'amélioration de l'infrastructure de l'Afrique pour favoriser le commerce''. Il sera suivi, les 21 et 22 juin, du Sommet américano-africain des entreprises prévu à Cincinnati (Ohio), qui reprendra le thème du développement de l'infrastructure qui aura été abordé pendant le forum de l'AGOA, notamment dans les secteurs de l'énergie, des transports, de l'eau et de l'assainissement, selon l'APS. Ces deux rencontres interviennent après des missions économiques effectuées récemment dans plusieurs pays africains par le secrétaire d'Etat adjoint aux affaires africaines, Johnnie Carson, et le secrétaire adjoint au Commerce, Michael Camunez. A cette occasion, le département d'Etat cite le rapport publié en mai en cours par la société internationale Ernst and Young sur l'attrait de l'Afrique pour les investissements étrangers directs. A ce propos, cette firme de conseil et d'audit rappelle que l'Afrique connaîtra un taux de croissance de 5,5% en 2012 et que sept pays du continent figureront parmi les dix économies dont la croissance sera la plus rapide au cours des cinq prochaines années. Des prédictions qui font de l'Afrique ''une destination de plus en plus populaire parmi les investisseurs étrangers'', selon ce cabinet de conseil. ''Il y a une nouvelle histoire qui voit le jour au sujet de l'Afrique, une histoire de croissance, de progrès, d'opportunités et de rentabilité'', a-t-il indiqué. ''L'Afrique a sans nul doute tous les éléments qui font que les investissements s'imposent : des ressources naturelles, une croissance économique et démographique rapides, des systèmes politiques en maturation, un climat d'affaires en pleine amélioration qui invite les investissements et le commerce et qui offre parmi les meilleurs rendements'', selon le rapport. Les projets d'investissements étrangers directs sur le continent se sont accrus de 27% en 2011 par rapport à 2010. ''Un taux extraordinaire'' qui s'inscrit dans la tendance à la croissance durable des investissements étrangers directs lesquels ont enregistré une hausse en valeur absolue de 153% depuis 2003, ajoute le document. Mais en dépit de cette croissance, un sondage effectué auprès de 500 investisseurs et personnalités des milieux d'affaires a mis en relief le décalage qui existe entre les perceptions et l'attrait de l'Afrique, observe-t-il. ''Ceux qui font déjà des affaires avec le continent sont très largement positifs, plaçant l'Afrique au premier rang en matière d'avantages pour les investissements, au-dessus de toutes les autres régions, à l'exception de l'Asie mais seulement de manière marginale'', lit-on dans le rapport. ''En revanche, les entreprises sans relations d'affaires avec l'Afrique sont très largement négatives'', note-t-il, ajoutant que ces entreprises considèrent l'Afrique comme ''la destination la moins attrayante pour les investissements dans le monde'', et ont noté certains facteurs de risques tels que l'instabilité politique, la corruption et l'insécurité comme obstacles majeurs. ''Il existe non pas un fossé mais un gouffre entre les perceptions et la réalité'', écrit le rapport. En plus d'avoir plus que triplé son rendement économique au cours de la dernière décennie, ''l'Afrique connaît une démocratisation rapide, lutte contre la corruption et œuvre pour améliorer le climat des affaires et faciliter les procédures pour les investisseurs étrangers'', affirme Ernst and Young. L'intégration régionale est cruciale à la croissance accélérée et durable, ajoute le rapport qui a salué la croissance des investissements étrangers directs intra-africains lesquels ont enregistré une hausse de 42 % depuis 2007. Les investissements intra-africains ont ainsi représenté 17 % de tous les nouveaux projets d'investissements étrangers directs sur le continent en 2011. Pour Ernst and Young, ''avec un leadership africain solide dans le gouvernement, dans le secteur privé et dans la société civile, le continent fera rapidement partie de la ligue d'excellence des destinations pour les investissements''.