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Crise en zone euro
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 06 - 2012

Le président américain, Barack Obama, espère que le sommet du G20 offrira l'occasion à ses partenaires européens d'en dire plus sur la stratégie qu'ils comptent adopter face à la crise en zone euro, qui pourrait menacer sa réélection en cas de contagion aux Etats-Unis. Un effondrement de l'euro ou une contagion financière qui effraierait les marchés américains pourraient devenir plus vraisemblables après les élections en Grèce dimanche, et handicaperaient fortement le président américain dans la campagne serrée qu'il mène contre Mitt Romney pour sa réélection en novembre. Washington n'attend pas pour autant du sommet au Mexique l'annonce des mesures destinées à mettre un terme à la crise qui secoue la zone euro, notamment parce que seuls les dirigeants français, allemand et italien et des hauts responsables de l'Union européenne seront présents à Los Cabos. Mais les Etats-Unis n'en attendent pas moins un signal clair sur l'approche que l'Europe entend adopter lors du sommet des 17 membres de la zone euro qui se tiendra à la fin du mois et s'annonce décisif. «Le sommet de Los Cabos arrive à un moment opportun pour les dirigeants européens pour qu'ils disent où en sont leurs progrès et peut leur servir de catalyseur pour leurs actions futures», pointe Lael Brainard, sous-secrétaire au Trésor chargé des questions internationales. Pour Mike Froman, conseiller adjoint à la sécurité nationale chargé de l'économie internationale, les membres du G20 espèrent en apprendre plus sur la manière dont les Européens entendent stabiliser leur système bancaire et avancer vers une union fiscale et financière. «Cela dit, Los Cabos ne sera pas le point final des discussions sur la zone euro», souligne-t-il : «C'est une conversation permanente avec des étapes importantes, comme le sommet européen à Bruxelles à la fin du mois». Pour le président américain, le sujet est capital en pleine campagne pour sa réélection en novembre. Face au républicain Mitt Romney, Barack Obama apparaît handicapé par la fragilité de la reprise économique américaine, encore illustrée par de mauvais chiffres du chômage pour le mois de mai. Mais malgré les inquiétudes liées à la situation européenne, de hauts responsables américains se disent désormais convaincus que les dirigeants européens sont sérieux dans leurs efforts pour sauver la monnaie unique et empêcher toute contagion de la crise. A leurs yeux, des évolutions sont envisageables dans trois domaines capitaux mais politiquement délicats : l'union bancaire et un mécanisme communautaire d'assurance des dépôts bancaires ; l'abaissement du côut de l'emprunt pour l'Espagne et l'Italie ; et des mesures spécifiques pour relancer la croissance. Les critiques accusant les Européens de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour contrer la crise sont largement injustes, assure un responsable américain. Au cœur des interrogations du G20 sur la crise européenne, la chancelière allemande Angela Merkel, souvent perçue comme un obstacle à la mise en place de politiques de relance de la croissance en Europe. Et si, selon ses proches, le président Obama respecte et admire Mme Merkel, cette dernière doit encore soutenir de telles mesures, dont Barack Obama pense qu'elles sont indispensables pour le premier marché où les Etats-Unis exportent leurs produits. Un vif débat a du reste opposé vendredi Paris à Berlin, la France reprochant à la chancelière sa défense de l'austérité et Angela Merkel déplorant, de son côté, un «manque de confiance entre les acteurs» de la zone euro. «Il y a un faux débat qui est apparu, opposant la croissance et la rigueur budgétaire. C'est n'importe quoi», a-t-elle tempêté.
Le président américain, Barack Obama, espère que le sommet du G20 offrira l'occasion à ses partenaires européens d'en dire plus sur la stratégie qu'ils comptent adopter face à la crise en zone euro, qui pourrait menacer sa réélection en cas de contagion aux Etats-Unis. Un effondrement de l'euro ou une contagion financière qui effraierait les marchés américains pourraient devenir plus vraisemblables après les élections en Grèce dimanche, et handicaperaient fortement le président américain dans la campagne serrée qu'il mène contre Mitt Romney pour sa réélection en novembre. Washington n'attend pas pour autant du sommet au Mexique l'annonce des mesures destinées à mettre un terme à la crise qui secoue la zone euro, notamment parce que seuls les dirigeants français, allemand et italien et des hauts responsables de l'Union européenne seront présents à Los Cabos. Mais les Etats-Unis n'en attendent pas moins un signal clair sur l'approche que l'Europe entend adopter lors du sommet des 17 membres de la zone euro qui se tiendra à la fin du mois et s'annonce décisif. «Le sommet de Los Cabos arrive à un moment opportun pour les dirigeants européens pour qu'ils disent où en sont leurs progrès et peut leur servir de catalyseur pour leurs actions futures», pointe Lael Brainard, sous-secrétaire au Trésor chargé des questions internationales. Pour Mike Froman, conseiller adjoint à la sécurité nationale chargé de l'économie internationale, les membres du G20 espèrent en apprendre plus sur la manière dont les Européens entendent stabiliser leur système bancaire et avancer vers une union fiscale et financière. «Cela dit, Los Cabos ne sera pas le point final des discussions sur la zone euro», souligne-t-il : «C'est une conversation permanente avec des étapes importantes, comme le sommet européen à Bruxelles à la fin du mois». Pour le président américain, le sujet est capital en pleine campagne pour sa réélection en novembre. Face au républicain Mitt Romney, Barack Obama apparaît handicapé par la fragilité de la reprise économique américaine, encore illustrée par de mauvais chiffres du chômage pour le mois de mai. Mais malgré les inquiétudes liées à la situation européenne, de hauts responsables américains se disent désormais convaincus que les dirigeants européens sont sérieux dans leurs efforts pour sauver la monnaie unique et empêcher toute contagion de la crise. A leurs yeux, des évolutions sont envisageables dans trois domaines capitaux mais politiquement délicats : l'union bancaire et un mécanisme communautaire d'assurance des dépôts bancaires ; l'abaissement du côut de l'emprunt pour l'Espagne et l'Italie ; et des mesures spécifiques pour relancer la croissance. Les critiques accusant les Européens de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour contrer la crise sont largement injustes, assure un responsable américain. Au cœur des interrogations du G20 sur la crise européenne, la chancelière allemande Angela Merkel, souvent perçue comme un obstacle à la mise en place de politiques de relance de la croissance en Europe. Et si, selon ses proches, le président Obama respecte et admire Mme Merkel, cette dernière doit encore soutenir de telles mesures, dont Barack Obama pense qu'elles sont indispensables pour le premier marché où les Etats-Unis exportent leurs produits. Un vif débat a du reste opposé vendredi Paris à Berlin, la France reprochant à la chancelière sa défense de l'austérité et Angela Merkel déplorant, de son côté, un «manque de confiance entre les acteurs» de la zone euro. «Il y a un faux débat qui est apparu, opposant la croissance et la rigueur budgétaire. C'est n'importe quoi», a-t-elle tempêté.

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