Des affrontements entre manifestants et policiers se sont produits mardi dans la capitale du Soudan pour la troisième journée consécutive, dans un climat d'opposition aux mesures d'austérité prises par le gouvernement. Depuis l'indépendance du Soudan du Sud, il y a un an, le Soudan fait face à une inflation très élevée —30% en mai—, un déficit budgétaire important et une devise dépréciée.L'exploitation pétrolière, qui était sa principale source de devises, a beaucoup diminué, son nouveau voisin ayant récupéré les trois quarts de ses richesses pétrolières. Sans pour autant vivre un "printemps arabe" comme en Egypte et en Libye, le Soudan est depuis quelques mois le théâtre de manifestations, sans grande ampleur, contre la hausse des prix alimentaires. Mardi, une centaine de manifestants ont bloqué une artère de Khartoum, pour ensuite se heurter aux forces de l'ordre. "Non, non à l'inflation", scandaient les manifestants, a raconté un témoin. "Le peuple veut renverser le régime", a-t-on entendu. Comme lors des deux précédentes journées de manifestation, la police a fait usage de matraques et de gaz lacrymogènes pour disperser la foule.Selon des militants, de petits mouvements de protestation ont également eu lieu sur des campus universitaires. Lundi, la police avait fait état d'affrontements "limités" avec des étudiants lors desquels plusieurs personnes ont été arrêtées. Des affrontements entre manifestants et policiers se sont produits mardi dans la capitale du Soudan pour la troisième journée consécutive, dans un climat d'opposition aux mesures d'austérité prises par le gouvernement. Depuis l'indépendance du Soudan du Sud, il y a un an, le Soudan fait face à une inflation très élevée —30% en mai—, un déficit budgétaire important et une devise dépréciée.L'exploitation pétrolière, qui était sa principale source de devises, a beaucoup diminué, son nouveau voisin ayant récupéré les trois quarts de ses richesses pétrolières. Sans pour autant vivre un "printemps arabe" comme en Egypte et en Libye, le Soudan est depuis quelques mois le théâtre de manifestations, sans grande ampleur, contre la hausse des prix alimentaires. Mardi, une centaine de manifestants ont bloqué une artère de Khartoum, pour ensuite se heurter aux forces de l'ordre. "Non, non à l'inflation", scandaient les manifestants, a raconté un témoin. "Le peuple veut renverser le régime", a-t-on entendu. Comme lors des deux précédentes journées de manifestation, la police a fait usage de matraques et de gaz lacrymogènes pour disperser la foule.Selon des militants, de petits mouvements de protestation ont également eu lieu sur des campus universitaires. Lundi, la police avait fait état d'affrontements "limités" avec des étudiants lors desquels plusieurs personnes ont été arrêtées.