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La tension monte entre la Turquie et la Syrie
Un avion turc abattu dans l'espace aérien international
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 06 - 2012

La Turquie a accusé la Syrie, dimanche, d'avoir abattu son avion militaire dans l'espace aérien international sans avertissement et demandé une réunion d'urgence de l'Otan pour discuter d'une réponse au président syrien Bachar al Assad.
La Turquie a accusé la Syrie, dimanche, d'avoir abattu son avion militaire dans l'espace aérien international sans avertissement et demandé une réunion d'urgence de l'Otan pour discuter d'une réponse au président syrien Bachar al Assad.
La Syrie, de son côté, a annoncé que ses forces avaient abattu des "terroristes" infiltrés de Turquie. L'heure est à la montée des tensions entre les deux voisins autrefois en bons termes. L'affaire de l'avion turc abattu vendredi a ajouté une nouvelle dimension au soulèvement contre Bachar al Assad qui dure depuis mars 2011. La Turquie, les puissances occidentales et certains pays arabes soutiennent l'opposition syrienne. La Syrie est principalement soutenue par la Russie et la Chine.
Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a indiqué que les recherches des deux pilotes portés disparus se poursuivaient en coordination avec les autorités syriennes mais qu'on ne pouvait les qualifier d'opération "conjointe".
A la télévision publique TRT, le ministre a souligné que l'avion abattu était clairement identifié comme turc et a rejeté les affirmations de la Syrie qui affirme qu'elle n'avait pas identifié l'avion avant de faire feu.
Ahmet Davutoglu a indiqué qu'il avait l'intention de porter l'affaire devant le Conseil de sécurité des Nations unies où les puissances occidentales, malgré l'opposition de la Chine et de la Russie, cherchent à faire voter une résolution plus ferme contre la Syrie. La Russie ne veut pas que cette offensive diplomatique débouche sur une opération militaire qui pourrait affecter ses intérêts en Syrie.
Davutoglu a précisé que l'avion de l'armée de l'air turque n'était pas armé et était en mission pour tester des systèmes de radar domestiques. Il a toutefois reconnu qu'il avait brièvement traversé l'espace aérien syrien 15 minutes avant d'être attaqué. La mission des deux pilotes ne comportait aucun élément secret, a dit le ministre.
"Notre avion a été abattu à une distance de 13 milles marins (24 kilomètres) de la frontière syrienne dans l'espace aérien international", a-t-il dit.
"Selon les images radar, notre avion a perdu le contact avec le quartier général après avoir été touché, et s'est abîmé dans les eaux territoriales syriennes après avoir fait des mouvements anormaux parce que le pilote en avait perdu le contrôle. Pendant tout ce temps, notre avion n'a reçu aucun avertissement."
Certains analystes soulignent que l'avion turc, en pénétrant dans l'espace aérien syrien à un moment de tension entre les deux pays, pourrait avoir voulu tester le matériel de défense aérien syrien fourni par la Russie, un facteur à ne pas négliger en cas d'intervention militaire des Occidentaux. Le ministère turc des Affaires étrangères a précisé que la Turquie connaissait les coordonnées de l'épave de son avion, qui repose à 1.300 mètres de profondeur dans les eaux syriennes, mais qu'elle ne l'avait pas encore effectivement trouvé.
Selon la version syrienne, l'avion volait très vite et à basse altitude, à seulement un kilomètre de ses côtes quand il a été abattu en tant qu'intrus d'abord non identifié."
La Turquie accueille les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL) ainsi que 32.000 réfugiés syriens près de la frontière sud-est entre les deux pays, à une cinquantaine de kilomètres de l'endroit où l'appareil turc a été abattu. Mais Ankara se défend de fournir des armes aux insurgés.
La Turquie avait conseillé à Bachar al Assad de mettre en œuvre des réformes démocratiques en réponse au soulèvement de l'opposition syrienne dans le cadre des révoltes du Printemps arabe plutôt que de les réprimer violemment. Ankara n'a pas apprécié que Damas ait fait la sourde oreille. Les représentants de l'Otan se réuniront mardi à la demande de la Turquie dans le cadre de l'article 4 du traité fondateur de l'Alliance atlantique qui prévoit qu'une question puisse être débattue devant le Conseil de l'Atlantique Nord "chaque fois que l'intégrité territoriale, l'indépendance politique ou la sécurité de l'une des parties est menacée".
La Syrie, de son côté, a annoncé que ses forces avaient abattu des "terroristes" infiltrés de Turquie. L'heure est à la montée des tensions entre les deux voisins autrefois en bons termes. L'affaire de l'avion turc abattu vendredi a ajouté une nouvelle dimension au soulèvement contre Bachar al Assad qui dure depuis mars 2011. La Turquie, les puissances occidentales et certains pays arabes soutiennent l'opposition syrienne. La Syrie est principalement soutenue par la Russie et la Chine.
Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a indiqué que les recherches des deux pilotes portés disparus se poursuivaient en coordination avec les autorités syriennes mais qu'on ne pouvait les qualifier d'opération "conjointe".
A la télévision publique TRT, le ministre a souligné que l'avion abattu était clairement identifié comme turc et a rejeté les affirmations de la Syrie qui affirme qu'elle n'avait pas identifié l'avion avant de faire feu.
Ahmet Davutoglu a indiqué qu'il avait l'intention de porter l'affaire devant le Conseil de sécurité des Nations unies où les puissances occidentales, malgré l'opposition de la Chine et de la Russie, cherchent à faire voter une résolution plus ferme contre la Syrie. La Russie ne veut pas que cette offensive diplomatique débouche sur une opération militaire qui pourrait affecter ses intérêts en Syrie.
Davutoglu a précisé que l'avion de l'armée de l'air turque n'était pas armé et était en mission pour tester des systèmes de radar domestiques. Il a toutefois reconnu qu'il avait brièvement traversé l'espace aérien syrien 15 minutes avant d'être attaqué. La mission des deux pilotes ne comportait aucun élément secret, a dit le ministre.
"Notre avion a été abattu à une distance de 13 milles marins (24 kilomètres) de la frontière syrienne dans l'espace aérien international", a-t-il dit.
"Selon les images radar, notre avion a perdu le contact avec le quartier général après avoir été touché, et s'est abîmé dans les eaux territoriales syriennes après avoir fait des mouvements anormaux parce que le pilote en avait perdu le contrôle. Pendant tout ce temps, notre avion n'a reçu aucun avertissement."
Certains analystes soulignent que l'avion turc, en pénétrant dans l'espace aérien syrien à un moment de tension entre les deux pays, pourrait avoir voulu tester le matériel de défense aérien syrien fourni par la Russie, un facteur à ne pas négliger en cas d'intervention militaire des Occidentaux. Le ministère turc des Affaires étrangères a précisé que la Turquie connaissait les coordonnées de l'épave de son avion, qui repose à 1.300 mètres de profondeur dans les eaux syriennes, mais qu'elle ne l'avait pas encore effectivement trouvé.
Selon la version syrienne, l'avion volait très vite et à basse altitude, à seulement un kilomètre de ses côtes quand il a été abattu en tant qu'intrus d'abord non identifié."
La Turquie accueille les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL) ainsi que 32.000 réfugiés syriens près de la frontière sud-est entre les deux pays, à une cinquantaine de kilomètres de l'endroit où l'appareil turc a été abattu. Mais Ankara se défend de fournir des armes aux insurgés.
La Turquie avait conseillé à Bachar al Assad de mettre en œuvre des réformes démocratiques en réponse au soulèvement de l'opposition syrienne dans le cadre des révoltes du Printemps arabe plutôt que de les réprimer violemment. Ankara n'a pas apprécié que Damas ait fait la sourde oreille. Les représentants de l'Otan se réuniront mardi à la demande de la Turquie dans le cadre de l'article 4 du traité fondateur de l'Alliance atlantique qui prévoit qu'une question puisse être débattue devant le Conseil de l'Atlantique Nord "chaque fois que l'intégrité territoriale, l'indépendance politique ou la sécurité de l'une des parties est menacée".


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