Affiché entre 250, 400 et parfois à 500 DA, le prix de la sardine sur le marché national prend des ailes et fait des vagues auprès des ménagères. Affiché entre 250, 400 et parfois à 500 DA, le prix de la sardine sur le marché national prend des ailes et fait des vagues auprès des ménagères. La raison : la demande est supérieure à l'offre. C'est du moins ce qu'a avancé hier le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Abdellah Khanafou, qui intervenait sur la Chaîne III de la Radio nationale à l'occasion de la Journée nationale du pêcheur. Ce n'est pas demain que la sardine sera à la portée de toutes les bourses. Selon Abdellah Khanafou, le prix élevé de la sardine « est lié à la faiblesse de l'offre ». Une offre qui est, explique-t-il, « aux mêmes proportions qu'il y a dix ans ». Outre cette faiblesse, le premier responsable du secteur de la pêche y ajoute le changement des habitudes culinaires des Algériens. « Il y a une très forte demande. La sardine est aujourd'hui consommée par tous les Algériens, même ceux du sud du pays », a-t-il souligné, mettant aussi la hausse du prix de la sardine sur le fait que « le circuit de commercialisation n'est pas bien maîtrisé ». Il écarte l'idée de spéculation sur la sardine parce que « ce produit ne peut pas être stocké ». Il en déduit donc que « le prix de la sardine n'est pas lié à la spéculation ». Toutefois, il souligne que cette tendance haussière est freinée de temps en temps par une offre abondante comme il a été enregistré la semaine dernière où le prix de la sardine était assez bas. « A l'ouest du pays, le kilo de sardine valait 120DA », a-t-il relevé, soulignant que l'étude sur les fonds marins commandée par le ministère de la Pêche n'a pas « quantifié » cette ressource mais a fourni des données sur les zones « spatiales » de cette faune marine. Pêche au thon rouge : les enseignements tirés L'autre question, qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive, est le quota réservé annuellement à l'Algérie pour la pêche au thon rouge. Ce n'est qu'une infime partie de ce quota qui a été pêché par des armateurs algériens l'année dernière provoquant certains remous et des non-dits au sein de la corporation des armateurs et de l'opinion publique. Pour cette année, un léger mieux est enregistré. Le quota a été fixé à 138 tonnes et a été réparti entre deux armateurs, affirme le ministre qui explique. « Nous avons pêché une partie de ce quota. Nous avons réparti cela entre deux armateurs qui ont répondu aux conditions fixées par l'Iccat et par celles d'un arrêté interministériel. Les deux armateurs n'ont pas eu le temps de le faire. Un armateur a pêché 69 tonnes, l'autre n'a pas pu le faire », a-t-il dit. Il semble que le temps a manqué à cet armateur, sachant que les délais fixés par l'Iccat pour pêcher le thon rouge vont du 15 mai au 15 juin de chaque année. Beaucoup de choses ont été corrigées. Le ministère a tiré des enseignements de l'expérience de la campagne de l'année dernière. « C'est la première fois que nous avons pu mettre en place une pêcherie du thon rouge. Beaucoup de choses ont été dites à propos des quotas et de la non transparence. Cette année, nous avons pu répondre à toutes les conditions fixées par l'Iccat », a-t-il soutenu, ne laissant aucun coin de zone d'ombre aux détracteurs. « Maintenant, personne ne peut dire que les choses se passent dans l'opacité au niveau du ministère de la Pêche », a-t-il confié, relevant que « les armateurs eux-mêmes peuvent en témoigner ». Selon lui, « grâce à cette campagne positive, nous allons négocier notre quota pour 2013 auprès de l'Iccat en position de force ». Le ministre bat en brèche les affirmations de ceux qui ont douté des capacités de l'Algérie de pêcher le thon. « Nous avons montré que nous en étions capables. Nous aurons quelque six ou huit armateurs qui participeront à la prochaine campagne », a-t-il souligné. Selon M. Khanafou, les 69 tonnes de thon rouge pêchées ont été exportées. L'autre question concernant les poursuites engagées contre certains armateurs a trouvé une solution. Quatre armateurs, sur un total de onze, demeurent toujours poursuivis devant les tribunaux. Les autres ont accepté de mettre à niveau leurs embarcations aux fins de participer à la campagne de pêche au thon rouge. Ports de pêche : situation ingérable Concernant la police de la pêche, il avoue qu'elle n'est pas encore opérationnelle sur le terrain. Il a rappelé que la police de la pêche a été créée en vertu d'un décret publié en 2008 (cette police devait être opérationnelle à partir du 1er janvier 2012). Tout au plus, ce sont les inspecteurs de pêche, qui sont au niveau des ports, qui interviennent beaucoup plus dans le domaine de la sécurité et du contrôle du produit de la pêche. Par ailleurs, il annonce que l'Algérie et la Mauritanie ont signé un accord permettant aux pêcheurs algériens d'activer dans les eaux territoriales mauritaniennes. L'ambition du ministre est de ne pas rester sur ce registre. « Nous n'allons pas nous contenter d'exploitation. Nous allons y développer des circuits de commercialisation avec des opérateurs économiques algériens », a-t-il soutenu, indiquant que son département « est en train d'étudier des offres d'autres pays africains », disant « attendre de voir la capacité de réaction de nos opérateurs et savoir s'ils peuvent s'adapter à ce nouveau front que nous voulons ouvrir », a-t-il précisé, affirmant que le ministère de la Pêche « encourage le développement de l'aquaculture » dont il fait « son cheval de bataille ». Nous n'avons pas le choix, a-t-il indiqué, en raison explique-t-il de « l'étroitesse du plateau continental ». Il est satisfait du rendement des 20 projets d'aquaculture, notamment ceux d' Azzefoun et d' Aïn-Témouchent qui donnent des « résultats très intéressants ». Il fait état de « 156 projets en cages flottantes» et annonce «l'abandon de l'élevage en bassin » qui coûte très cher. Il déplore « la situation ingérable » dans laquelle se trouvent les ports de pêche. Il est inconcevable selon lui, de « gérer des ressources et un pareil espace nous échappe ». Il presse pour trouver « une solution urgente », et propose « de revoir la gestion des ports de pêche » pour en faire « de vrais ports modernes », regrettant au passage leur « sous-équipement ». Il estime, par ailleurs que « l'ouverture de la pêche au corail très risquée » du fait de l'absence de certaines données, notamment « comment exploiter cette richesse » et pour quel objectif, « ndustrie ou exportation ». La raison : la demande est supérieure à l'offre. C'est du moins ce qu'a avancé hier le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Abdellah Khanafou, qui intervenait sur la Chaîne III de la Radio nationale à l'occasion de la Journée nationale du pêcheur. Ce n'est pas demain que la sardine sera à la portée de toutes les bourses. Selon Abdellah Khanafou, le prix élevé de la sardine « est lié à la faiblesse de l'offre ». Une offre qui est, explique-t-il, « aux mêmes proportions qu'il y a dix ans ». Outre cette faiblesse, le premier responsable du secteur de la pêche y ajoute le changement des habitudes culinaires des Algériens. « Il y a une très forte demande. La sardine est aujourd'hui consommée par tous les Algériens, même ceux du sud du pays », a-t-il souligné, mettant aussi la hausse du prix de la sardine sur le fait que « le circuit de commercialisation n'est pas bien maîtrisé ». Il écarte l'idée de spéculation sur la sardine parce que « ce produit ne peut pas être stocké ». Il en déduit donc que « le prix de la sardine n'est pas lié à la spéculation ». Toutefois, il souligne que cette tendance haussière est freinée de temps en temps par une offre abondante comme il a été enregistré la semaine dernière où le prix de la sardine était assez bas. « A l'ouest du pays, le kilo de sardine valait 120DA », a-t-il relevé, soulignant que l'étude sur les fonds marins commandée par le ministère de la Pêche n'a pas « quantifié » cette ressource mais a fourni des données sur les zones « spatiales » de cette faune marine. Pêche au thon rouge : les enseignements tirés L'autre question, qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive, est le quota réservé annuellement à l'Algérie pour la pêche au thon rouge. Ce n'est qu'une infime partie de ce quota qui a été pêché par des armateurs algériens l'année dernière provoquant certains remous et des non-dits au sein de la corporation des armateurs et de l'opinion publique. Pour cette année, un léger mieux est enregistré. Le quota a été fixé à 138 tonnes et a été réparti entre deux armateurs, affirme le ministre qui explique. « Nous avons pêché une partie de ce quota. Nous avons réparti cela entre deux armateurs qui ont répondu aux conditions fixées par l'Iccat et par celles d'un arrêté interministériel. Les deux armateurs n'ont pas eu le temps de le faire. Un armateur a pêché 69 tonnes, l'autre n'a pas pu le faire », a-t-il dit. Il semble que le temps a manqué à cet armateur, sachant que les délais fixés par l'Iccat pour pêcher le thon rouge vont du 15 mai au 15 juin de chaque année. Beaucoup de choses ont été corrigées. Le ministère a tiré des enseignements de l'expérience de la campagne de l'année dernière. « C'est la première fois que nous avons pu mettre en place une pêcherie du thon rouge. Beaucoup de choses ont été dites à propos des quotas et de la non transparence. Cette année, nous avons pu répondre à toutes les conditions fixées par l'Iccat », a-t-il soutenu, ne laissant aucun coin de zone d'ombre aux détracteurs. « Maintenant, personne ne peut dire que les choses se passent dans l'opacité au niveau du ministère de la Pêche », a-t-il confié, relevant que « les armateurs eux-mêmes peuvent en témoigner ». Selon lui, « grâce à cette campagne positive, nous allons négocier notre quota pour 2013 auprès de l'Iccat en position de force ». Le ministre bat en brèche les affirmations de ceux qui ont douté des capacités de l'Algérie de pêcher le thon. « Nous avons montré que nous en étions capables. Nous aurons quelque six ou huit armateurs qui participeront à la prochaine campagne », a-t-il souligné. Selon M. Khanafou, les 69 tonnes de thon rouge pêchées ont été exportées. L'autre question concernant les poursuites engagées contre certains armateurs a trouvé une solution. Quatre armateurs, sur un total de onze, demeurent toujours poursuivis devant les tribunaux. Les autres ont accepté de mettre à niveau leurs embarcations aux fins de participer à la campagne de pêche au thon rouge. Ports de pêche : situation ingérable Concernant la police de la pêche, il avoue qu'elle n'est pas encore opérationnelle sur le terrain. Il a rappelé que la police de la pêche a été créée en vertu d'un décret publié en 2008 (cette police devait être opérationnelle à partir du 1er janvier 2012). Tout au plus, ce sont les inspecteurs de pêche, qui sont au niveau des ports, qui interviennent beaucoup plus dans le domaine de la sécurité et du contrôle du produit de la pêche. Par ailleurs, il annonce que l'Algérie et la Mauritanie ont signé un accord permettant aux pêcheurs algériens d'activer dans les eaux territoriales mauritaniennes. L'ambition du ministre est de ne pas rester sur ce registre. « Nous n'allons pas nous contenter d'exploitation. Nous allons y développer des circuits de commercialisation avec des opérateurs économiques algériens », a-t-il soutenu, indiquant que son département « est en train d'étudier des offres d'autres pays africains », disant « attendre de voir la capacité de réaction de nos opérateurs et savoir s'ils peuvent s'adapter à ce nouveau front que nous voulons ouvrir », a-t-il précisé, affirmant que le ministère de la Pêche « encourage le développement de l'aquaculture » dont il fait « son cheval de bataille ». Nous n'avons pas le choix, a-t-il indiqué, en raison explique-t-il de « l'étroitesse du plateau continental ». Il est satisfait du rendement des 20 projets d'aquaculture, notamment ceux d' Azzefoun et d' Aïn-Témouchent qui donnent des « résultats très intéressants ». Il fait état de « 156 projets en cages flottantes» et annonce «l'abandon de l'élevage en bassin » qui coûte très cher. Il déplore « la situation ingérable » dans laquelle se trouvent les ports de pêche. Il est inconcevable selon lui, de « gérer des ressources et un pareil espace nous échappe ». Il presse pour trouver « une solution urgente », et propose « de revoir la gestion des ports de pêche » pour en faire « de vrais ports modernes », regrettant au passage leur « sous-équipement ». Il estime, par ailleurs que « l'ouverture de la pêche au corail très risquée » du fait de l'absence de certaines données, notamment « comment exploiter cette richesse » et pour quel objectif, « ndustrie ou exportation ».