Les violences ont fait rage jeudi en Syrie avec une répression sans répit de la révolte et un nouvel attentat à Damas, deux jours avant une réunion internationale sur le conflit qui apparaissait menacée dans la soirée par les objections russes au plan de l'émissaire Kofi Annan. Parallèlement, après la perte d'un de ses avions de combat abattu par la Syrie, la Turquie a envoyé un convoi de véhicules militaires et une batterie de missiles sol-air à la frontière syrienne, selon les médias turcs. Dans le centre de Damas, au lendemain d'une attaque contre une chaîne officielle qui a fait sept morts, un attentat à la bombe a été commis dans le parking du palais de justice faisant trois blessés, un acte attribué par les médias officiels à des "terroristes". Les bombardements des troupes du régime et les combats intensifs entre soldats et rebelles ont de leur côté fait jeudi au moins 91 morts, dont 59 civils, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Les pilonnages se concentrent sur les bastions rebelles de Homs (Centre), Deir Ezzor (Est), Douma près de Damas, Idleb (Nord-Ouest), défendus farouchement par les insurgés. Se targuant du soutien d'une partie de la population, le régime Assad ne reconnaît pas la contestation et affirme combattre des "groupes terroristes" à la solde de l'étranger. C'est dans ce contexte qu'une réunion du "Groupe d'action" sur la Syrie, à l'initiative de l'émissaire international Kofi Annan, doit se tenir aujourd'hui à Genève en présence des chefs de la diplomatie des grandes puissances (Russie, Chine, Etats-Unis, Royaume Uni, France) et de trois Etats arabes, ainsi que des secrétaires généraux de l'Onu et de la Ligue arabe. Mais jeudi soir, des diplomates onusiens assuraient que la tenue de la réunion était menacée en raison des objections russes au plan Annan. Plusieurs ministres des Affaires étrangères, dont ceux des Etats-Unis, de France et du Royaume-Uni, ont menacé de ne pas se rendre à Genève si la réunion risquait de ne pas aboutir à l'adoption du plan de M. Annan. En seraient exclus ceux dont la présence "pourrait nuire à la crédibilité de la transition et mettre en danger la stabilité et la réconciliation", ajoute le texte. Cette clause pourrait impliquer un départ du pouvoir du président Assad, ont suggéré des diplomates. Mais Moscou, principal allié du régime Assad, a dit qu'il n'y avait pas d'accord final sur ce plan de transition et maintenu sa position de refus de toute solution imposée de l'étranger. Pour tenter de sauver la réunion ministérielle de samedi, Kofi Annan a convoqué hier une réunion préparatoire de hauts fonctionnaires des principales puissances (Russie, Etats-Unis, France, Royaume uni, Chine) et s'est entretenu avec les chefs de la diplomatie de ces cinq pays. Les violences ont fait rage jeudi en Syrie avec une répression sans répit de la révolte et un nouvel attentat à Damas, deux jours avant une réunion internationale sur le conflit qui apparaissait menacée dans la soirée par les objections russes au plan de l'émissaire Kofi Annan. Parallèlement, après la perte d'un de ses avions de combat abattu par la Syrie, la Turquie a envoyé un convoi de véhicules militaires et une batterie de missiles sol-air à la frontière syrienne, selon les médias turcs. Dans le centre de Damas, au lendemain d'une attaque contre une chaîne officielle qui a fait sept morts, un attentat à la bombe a été commis dans le parking du palais de justice faisant trois blessés, un acte attribué par les médias officiels à des "terroristes". Les bombardements des troupes du régime et les combats intensifs entre soldats et rebelles ont de leur côté fait jeudi au moins 91 morts, dont 59 civils, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Les pilonnages se concentrent sur les bastions rebelles de Homs (Centre), Deir Ezzor (Est), Douma près de Damas, Idleb (Nord-Ouest), défendus farouchement par les insurgés. Se targuant du soutien d'une partie de la population, le régime Assad ne reconnaît pas la contestation et affirme combattre des "groupes terroristes" à la solde de l'étranger. C'est dans ce contexte qu'une réunion du "Groupe d'action" sur la Syrie, à l'initiative de l'émissaire international Kofi Annan, doit se tenir aujourd'hui à Genève en présence des chefs de la diplomatie des grandes puissances (Russie, Chine, Etats-Unis, Royaume Uni, France) et de trois Etats arabes, ainsi que des secrétaires généraux de l'Onu et de la Ligue arabe. Mais jeudi soir, des diplomates onusiens assuraient que la tenue de la réunion était menacée en raison des objections russes au plan Annan. Plusieurs ministres des Affaires étrangères, dont ceux des Etats-Unis, de France et du Royaume-Uni, ont menacé de ne pas se rendre à Genève si la réunion risquait de ne pas aboutir à l'adoption du plan de M. Annan. En seraient exclus ceux dont la présence "pourrait nuire à la crédibilité de la transition et mettre en danger la stabilité et la réconciliation", ajoute le texte. Cette clause pourrait impliquer un départ du pouvoir du président Assad, ont suggéré des diplomates. Mais Moscou, principal allié du régime Assad, a dit qu'il n'y avait pas d'accord final sur ce plan de transition et maintenu sa position de refus de toute solution imposée de l'étranger. Pour tenter de sauver la réunion ministérielle de samedi, Kofi Annan a convoqué hier une réunion préparatoire de hauts fonctionnaires des principales puissances (Russie, Etats-Unis, France, Royaume uni, Chine) et s'est entretenu avec les chefs de la diplomatie de ces cinq pays.