On respire sans y penser. Mais pense-t-on à bien respirer? Pour faire prendre conscience au grand public de l'importance d'une bonne santé respiratoire, la Société de pneumologie française organise de mercredi à vendredi la Fête du souffle. Dans quatre-vingts villes de France, des professionnels de santé effectueront gratuitement des mesures du souffle. Un examen simple, rapide et indolore. Eviter les complications "Nous voulons faire passer l'idée que faire mesurer son souffle régulièrement par son généraliste est aussi important que se faire prendre la tension artérielle, explique Anne Prudhomme, pneumologue à Tarbes (Hautes-Pyrénées). Particulièrement pour les patients à risques (les plus de 40 ans, les fumeurs ou ex-fumeurs, et les personnes exposées à des polluants professionnels ou domestiques), ceux qui présentent des symptômes d'essoufflement ou des troubles neuromusculaires, ou bien encore ceux qui toussent." Un geste d'autant plus indispensable lorsqu'on sait que l'on ne peut pas reconstruire un capital respiratoire altéré et qu'un tiers des personnes atteintes d'une maladie respiratoire l'ignorent. "Il faut rappeler que l'asthme tue plus de 1.000 personnes chaque année en France et que la BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive) provoque plus de 16.000 décès par an dans l'Hexagone", souligne Anne Prudhomme. Et pour entretenir son capital respiratoire, rien de tel que des efforts physiques répétés. "Il faut aussi arrêter la cigarette et ne pas trop utiliser d'aérosols"», conseille-t-elle. On respire sans y penser. Mais pense-t-on à bien respirer? Pour faire prendre conscience au grand public de l'importance d'une bonne santé respiratoire, la Société de pneumologie française organise de mercredi à vendredi la Fête du souffle. Dans quatre-vingts villes de France, des professionnels de santé effectueront gratuitement des mesures du souffle. Un examen simple, rapide et indolore. Eviter les complications "Nous voulons faire passer l'idée que faire mesurer son souffle régulièrement par son généraliste est aussi important que se faire prendre la tension artérielle, explique Anne Prudhomme, pneumologue à Tarbes (Hautes-Pyrénées). Particulièrement pour les patients à risques (les plus de 40 ans, les fumeurs ou ex-fumeurs, et les personnes exposées à des polluants professionnels ou domestiques), ceux qui présentent des symptômes d'essoufflement ou des troubles neuromusculaires, ou bien encore ceux qui toussent." Un geste d'autant plus indispensable lorsqu'on sait que l'on ne peut pas reconstruire un capital respiratoire altéré et qu'un tiers des personnes atteintes d'une maladie respiratoire l'ignorent. "Il faut rappeler que l'asthme tue plus de 1.000 personnes chaque année en France et que la BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive) provoque plus de 16.000 décès par an dans l'Hexagone", souligne Anne Prudhomme. Et pour entretenir son capital respiratoire, rien de tel que des efforts physiques répétés. "Il faut aussi arrêter la cigarette et ne pas trop utiliser d'aérosols"», conseille-t-elle.