Les députés comme les sénateurs partiront en vacances dès aujourd'hui. Des vacances qui dureront deux mois puisque l'ouverture de la session d'automne ne s'effectuera qu'au tout début du mois de septembre. C'est donc aujourd'hui que sera clôturée la session de printemps du Parlement. Les députés comme les sénateurs partiront en vacances dès aujourd'hui. Des vacances qui dureront deux mois puisque l'ouverture de la session d'automne ne s'effectuera qu'au tout début du mois de septembre. C'est donc aujourd'hui que sera clôturée la session de printemps du Parlement. L'Assemblée populaire nationale (APN) et le Conseil de la nation vont ainsi baisser le rideau durant deux mois. La session de printemps du Parlement a été infructueuse puisque les deux chambres du Parlement n'ont adopté aucun projet de lois. Autant dire alors que depuis quatre mois - la session de printemps a été ouverte le 2 mars dernier - les parlementaires ont surtout «chomé». Cette session à blanc, inédite dans les annales de la vie parlementaire algérienne, s'explique surtout par le contexte politique national qui a été marqué, notamment, par la tenue des élections législatives du 10 mai dernier. Les députés et les sénateurs avaient donc l'attention focalisée sur cet important rendez-vous électoral. Car ils ont participé activement à la campagne électorale de leurs partis respectifs. Certains députés qui se sont présentés à ces élections avaient même eu les faveurs des électeurs pour un nouveau mandat parlementaire de cinq années. C'est dire que du 2 mars jusqu'à l'élection d'une nouvelle Assemblée et même après, la vie parlementaire était réduite à néant. Car la nouvelle APN n'a été installée que le 26 mai et il a fallu attendre encore le 24 juin, soit presque un mois supplémentaire, avant l'installation des structures de la nouvelle Assemblée, c'est-à-dire le bureau et les 12 commissions permanentes. Une longue période, il faut le dire, qui a paralysé l'APN puisque cette dernière n'a examiné aucun projet de loi. Une situation qui s'est aussi répercutée sur le Conseil de la nation qui a tenu ces derniers jours une séance plénière consacrée aux questions orales. L'entrée en fonction de la nouvelle Assemblée a surtout été marquée par le clash entre les partis de l'opposition et le nouveau président de l‘APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa. Les partis de l'opposition, notamment le FFS et l'alliance de l'Algérie verte qui regroupe trois partis islamistes, ont ainsi clairement affiché la couleur, Ce, d'autant qu'ils ont décidé, au même titre que le Parti des travailleurs, de boycotter les structures de la chambre basse. Une manière pour l'opposition de signifier son refus de la «fraude» qui aurait, selon elle, caractérisé les élections législatives du 10 mai. Ce boycott, à vrai dire, n'arrange pas les affaires du FLN et du RND, les deux partis vainqueurs lors des législatives, puisque ils se retrouvent seuls à gérer les affaires d'une APN qui voit ainsi sa crédibilité fortement affaiblie. Et c'est cette même Assemblée qui aura un agenda serré lors de la prochaine session d'automne. En effet, lors de cette session elle aura notamment à examiner la révision de la Constitution. Un projet d'une importance capitale. Mais en attendant cette échéance les nouveaux députés auront d'abord à profiter de leurs vacances. Des vacances qui durent depuis des mois déjà. L'Assemblée populaire nationale (APN) et le Conseil de la nation vont ainsi baisser le rideau durant deux mois. La session de printemps du Parlement a été infructueuse puisque les deux chambres du Parlement n'ont adopté aucun projet de lois. Autant dire alors que depuis quatre mois - la session de printemps a été ouverte le 2 mars dernier - les parlementaires ont surtout «chomé». Cette session à blanc, inédite dans les annales de la vie parlementaire algérienne, s'explique surtout par le contexte politique national qui a été marqué, notamment, par la tenue des élections législatives du 10 mai dernier. Les députés et les sénateurs avaient donc l'attention focalisée sur cet important rendez-vous électoral. Car ils ont participé activement à la campagne électorale de leurs partis respectifs. Certains députés qui se sont présentés à ces élections avaient même eu les faveurs des électeurs pour un nouveau mandat parlementaire de cinq années. C'est dire que du 2 mars jusqu'à l'élection d'une nouvelle Assemblée et même après, la vie parlementaire était réduite à néant. Car la nouvelle APN n'a été installée que le 26 mai et il a fallu attendre encore le 24 juin, soit presque un mois supplémentaire, avant l'installation des structures de la nouvelle Assemblée, c'est-à-dire le bureau et les 12 commissions permanentes. Une longue période, il faut le dire, qui a paralysé l'APN puisque cette dernière n'a examiné aucun projet de loi. Une situation qui s'est aussi répercutée sur le Conseil de la nation qui a tenu ces derniers jours une séance plénière consacrée aux questions orales. L'entrée en fonction de la nouvelle Assemblée a surtout été marquée par le clash entre les partis de l'opposition et le nouveau président de l‘APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa. Les partis de l'opposition, notamment le FFS et l'alliance de l'Algérie verte qui regroupe trois partis islamistes, ont ainsi clairement affiché la couleur, Ce, d'autant qu'ils ont décidé, au même titre que le Parti des travailleurs, de boycotter les structures de la chambre basse. Une manière pour l'opposition de signifier son refus de la «fraude» qui aurait, selon elle, caractérisé les élections législatives du 10 mai. Ce boycott, à vrai dire, n'arrange pas les affaires du FLN et du RND, les deux partis vainqueurs lors des législatives, puisque ils se retrouvent seuls à gérer les affaires d'une APN qui voit ainsi sa crédibilité fortement affaiblie. Et c'est cette même Assemblée qui aura un agenda serré lors de la prochaine session d'automne. En effet, lors de cette session elle aura notamment à examiner la révision de la Constitution. Un projet d'une importance capitale. Mais en attendant cette échéance les nouveaux députés auront d'abord à profiter de leurs vacances. Des vacances qui durent depuis des mois déjà.