Que font les nouveaux députés ? Une question que se pose avec insistance, à juste titre d'ailleurs, l'opinion publique nationale. Car les nouveaux députés élus aux élections législatives du 10 mai dernier sont aux abonnés absents. La nouvelle Assemblée populaire nationale (APN) n'a, en effet, tenue aucune séance plénière alors qu'elle a été installée il y a presque un mois maintenant, soit le 26 juin plus exactement. Une longue période, il faut le dire, qui s'explique par le retard enregistré dans l'installation de ses structures. Jusqu'a présent l'APN est presque paralysée du fait que ni le bureau, ni les commissions permanentes n'ont encore été installées. Ce ne sera chose faite, à en croire des sources parlementaires, que la semaine prochaine. La question de la répartition des fonctions des neuf vice-présidents selon la représentation proportionnelle des formations politiques représentées à l'Assemblée conformément à l'article 13 du règlement intérieur, a été à l'origine de ce retard. Il en a été de même aussi de la question de la répartition des sièges des 12 commissions permanentes entre les groupes parlementaires proportionnellement à leurs effectifs. Un retard qui s'est aussi accentué lorsque les partis d'opposition ont décidé de boycotter les structures de l'APN. En effet, le Parti des travailleurs (PT), qui a été le premier à avoir annoncé ce boycott, a été suivi quelques jours après par le FFS avant que l'Alliance de l'Algérie verte, un bloc politique, composé des mouvements du MSP, d'El Islah et d'Enahda, ne leur emboîte le pas. Cette position des partis de l'opposition a mis dans l'embarras le nouveau président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, qui a été contraint de se « rabattre » sur le FLN et le RND, pour pouvoir compléter la composante des structures de l'APN. Face à l'absence de l'opposition les deux partis vont devoir se partager les postes de responsabilité et c'est ainsi que le FLN, qui a remporté 208 sièges, va placer 5 de ses membres au bureau de l'assemblée alors que son frère ennemi, le RND, qui s'est classé en deuxième position avec 68 sièges, aura trois postes de vice-président. Le dernier membre du bureau de la chambre basse, qui en compte 9, sera occupé par un député représentant le groupe parlementaire des les indépendants. Le FLN et le RND auront aussi la part du lion dans les 12 commissions permanentes. Pendant ce temps les nouveaux députés, qui ont reçu leur première paye, sont en « chômage ». Une situation qui risque encore de durer plusieurs mois. Car après l'installation des structures, prévue au début de la semaine prochaine, les députés n'auront rien à faire puisque aucun projet de loi n'est programmé pour être examiné. Il est aussi presque certain que le nouveau Premier ministre ne présentera pas le plan d'action du gouvernement, comme le stipule la Constitution, qu'à la rentrée sociale et politique, soit au mois de septembre. Les nouveaux députés vont dès lors se donner rendez vous pour la séance plénière de clôture de la session de printemps, dont la date n'a pas encore été arrêtée, mais dont tout porte à croire qu'elle aura lieu au tout début du mois de juillet comme le stipule la Constitution et les autres textes législatifs. Et les nouveaux députés vont alors prendre deux mois de vacances sans avoir examiné le moindre projet de loi pour ne revenir qu'au début du mois de septembre pour l'ouverture de la session d'automne. Une session qui risque fort bien d'être assez chargée, ce d'autant qu'il est notamment attendu des députés de débattre du projet de révision de la Constitution. Que font les nouveaux députés ? Une question que se pose avec insistance, à juste titre d'ailleurs, l'opinion publique nationale. Car les nouveaux députés élus aux élections législatives du 10 mai dernier sont aux abonnés absents. La nouvelle Assemblée populaire nationale (APN) n'a, en effet, tenue aucune séance plénière alors qu'elle a été installée il y a presque un mois maintenant, soit le 26 juin plus exactement. Une longue période, il faut le dire, qui s'explique par le retard enregistré dans l'installation de ses structures. Jusqu'a présent l'APN est presque paralysée du fait que ni le bureau, ni les commissions permanentes n'ont encore été installées. Ce ne sera chose faite, à en croire des sources parlementaires, que la semaine prochaine. La question de la répartition des fonctions des neuf vice-présidents selon la représentation proportionnelle des formations politiques représentées à l'Assemblée conformément à l'article 13 du règlement intérieur, a été à l'origine de ce retard. Il en a été de même aussi de la question de la répartition des sièges des 12 commissions permanentes entre les groupes parlementaires proportionnellement à leurs effectifs. Un retard qui s'est aussi accentué lorsque les partis d'opposition ont décidé de boycotter les structures de l'APN. En effet, le Parti des travailleurs (PT), qui a été le premier à avoir annoncé ce boycott, a été suivi quelques jours après par le FFS avant que l'Alliance de l'Algérie verte, un bloc politique, composé des mouvements du MSP, d'El Islah et d'Enahda, ne leur emboîte le pas. Cette position des partis de l'opposition a mis dans l'embarras le nouveau président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, qui a été contraint de se « rabattre » sur le FLN et le RND, pour pouvoir compléter la composante des structures de l'APN. Face à l'absence de l'opposition les deux partis vont devoir se partager les postes de responsabilité et c'est ainsi que le FLN, qui a remporté 208 sièges, va placer 5 de ses membres au bureau de l'assemblée alors que son frère ennemi, le RND, qui s'est classé en deuxième position avec 68 sièges, aura trois postes de vice-président. Le dernier membre du bureau de la chambre basse, qui en compte 9, sera occupé par un député représentant le groupe parlementaire des les indépendants. Le FLN et le RND auront aussi la part du lion dans les 12 commissions permanentes. Pendant ce temps les nouveaux députés, qui ont reçu leur première paye, sont en « chômage ». Une situation qui risque encore de durer plusieurs mois. Car après l'installation des structures, prévue au début de la semaine prochaine, les députés n'auront rien à faire puisque aucun projet de loi n'est programmé pour être examiné. Il est aussi presque certain que le nouveau Premier ministre ne présentera pas le plan d'action du gouvernement, comme le stipule la Constitution, qu'à la rentrée sociale et politique, soit au mois de septembre. Les nouveaux députés vont dès lors se donner rendez vous pour la séance plénière de clôture de la session de printemps, dont la date n'a pas encore été arrêtée, mais dont tout porte à croire qu'elle aura lieu au tout début du mois de juillet comme le stipule la Constitution et les autres textes législatifs. Et les nouveaux députés vont alors prendre deux mois de vacances sans avoir examiné le moindre projet de loi pour ne revenir qu'au début du mois de septembre pour l'ouverture de la session d'automne. Une session qui risque fort bien d'être assez chargée, ce d'autant qu'il est notamment attendu des députés de débattre du projet de révision de la Constitution.