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Offensive de l'armée dans la banlieue de Damas
Syrie, au lendemain de l'accord de Genève
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 07 - 2012

L'armée syrienne a poursuivi, dimanche, son offensive sur des localités de la banlieue de Damas et dans plusieurs villes du pays au lendemain de la conclusion d'un accord à Genève sur les principes d'une transition politique en Syrie.
L'armée syrienne a poursuivi, dimanche, son offensive sur des localités de la banlieue de Damas et dans plusieurs villes du pays au lendemain de la conclusion d'un accord à Genève sur les principes d'une transition politique en Syrie.
Les habitants de Zamalka, situé à 10 km à l'est de Damas, avaient toutes les peines du monde, dimanche, à enterrer leurs morts, selon une militante de l'opposition, Susan Ahmad, jointe par téléphone.
Plus de 40 personnes ont été tuées samedi par un obus tiré par les forces de sécurité syriennes sur une procession funéraire à Zamalka, rapporte l'agence Reuters.
«La situation est vraiment mauvaise aujourd'hui autour de Damas», indique Susan Ahmad. «Zamalka était un massacre mais nous ne pouvons pas enterrer tous les martyrs vu qu'il est dangereux d'être dans la rue et nous ne pouvons pas soigner les blessés. Il n'y a plus aucun médicament.»
Les forces syriennes mènent des raids à Zamalka et à Douma, une ville d'un demi-million d'habitants située à la périphérie de Damas et assiégée depuis plusieurs semaines par l'armée fidèle à Bachar al Assad, ajoute Susan Ahmad.
«Douma est complètement détruite. Si vous allez à Douma, vous pouvez sentir l'odeur des corps. C'est vraiment comme une ville fantôme.»
Selon l'Observatoire syrien pour les droits de l'Homme (OSDH), basé à Londres, plus de 150 personnes ont été tuées samedi et dimanche. L'OSDH a fait également état de bombardement dans la province de Deraa (Sud) et dans la ville de Homs (Centre).
«On peut entendre les bombardements dans plusieurs quartiers de Homs aujourd'hui», raconte Waleed Farès, un militant de l'opposition qui habite dans le quartier de Khalidiya, à Homs.
Une semaine après la destruction d'un avion de combat turc par l'armée syrienne, l'état-major turc a annoncé, dimanche, avoir fait décoller dans l'urgence six de ses chasseurs F-16 à l'occasion de trois incidents aériens survenus la veille avec la Syrie.
Ankara a précisé dans un communiqué militaire qu'il s'agissait d'une réaction à l'approche, samedi, de la frontière turque, d'hélicoptères syriens. L'espace aérien turc n'a pas été violé à cette occasion, a souligné l'état-major.
Alors que les violences se poursuivent en Syrie seize mois après le début de la contestation du régime de Bachar al Assad, les pays membres du groupe d'action se sont mis d'accord sur la nécessité de la mise en place d'un gouvernement de transition à Damas, sans préciser le rôle que tiendrai l'actuel chef d'Etat.
La formation d'un gouvernement d'union nationale, qui inclurait des membres de l'actuel gouvernement et des membres de l'opposition, se fera sur la base d'un consentement mutuel.
L'accord requiert implicitement le départ de Bachar al Assad du pouvoir, a estimé dimanche le chef de la diplomatie française, alors que le texte fait l'objet d'interprétations contradictoires sur le sort du dirigeant syrien.
«Le texte dit précisément qu'il y aura un gouvernement de transition qui aura tous les pouvoirs, donc ce ne sera pas Bachar al Assad», a dit Laurent Fabius sur TF1.
«Il est dit que ce seront des personnes qui feront l'objet d'un consentement mutuel. Jamais l'opposition ne va accepter Bachar al Assad», a-t-il poursuivi.
«Donc, ça signifie implicitement que Bachar al Assad doit partir. Bachar al Assad, à terme, c'est fini», a souligné le ministre des Affaires étrangères.
Les habitants de Zamalka, situé à 10 km à l'est de Damas, avaient toutes les peines du monde, dimanche, à enterrer leurs morts, selon une militante de l'opposition, Susan Ahmad, jointe par téléphone.
Plus de 40 personnes ont été tuées samedi par un obus tiré par les forces de sécurité syriennes sur une procession funéraire à Zamalka, rapporte l'agence Reuters.
«La situation est vraiment mauvaise aujourd'hui autour de Damas», indique Susan Ahmad. «Zamalka était un massacre mais nous ne pouvons pas enterrer tous les martyrs vu qu'il est dangereux d'être dans la rue et nous ne pouvons pas soigner les blessés. Il n'y a plus aucun médicament.»
Les forces syriennes mènent des raids à Zamalka et à Douma, une ville d'un demi-million d'habitants située à la périphérie de Damas et assiégée depuis plusieurs semaines par l'armée fidèle à Bachar al Assad, ajoute Susan Ahmad.
«Douma est complètement détruite. Si vous allez à Douma, vous pouvez sentir l'odeur des corps. C'est vraiment comme une ville fantôme.»
Selon l'Observatoire syrien pour les droits de l'Homme (OSDH), basé à Londres, plus de 150 personnes ont été tuées samedi et dimanche. L'OSDH a fait également état de bombardement dans la province de Deraa (Sud) et dans la ville de Homs (Centre).
«On peut entendre les bombardements dans plusieurs quartiers de Homs aujourd'hui», raconte Waleed Farès, un militant de l'opposition qui habite dans le quartier de Khalidiya, à Homs.
Une semaine après la destruction d'un avion de combat turc par l'armée syrienne, l'état-major turc a annoncé, dimanche, avoir fait décoller dans l'urgence six de ses chasseurs F-16 à l'occasion de trois incidents aériens survenus la veille avec la Syrie.
Ankara a précisé dans un communiqué militaire qu'il s'agissait d'une réaction à l'approche, samedi, de la frontière turque, d'hélicoptères syriens. L'espace aérien turc n'a pas été violé à cette occasion, a souligné l'état-major.
Alors que les violences se poursuivent en Syrie seize mois après le début de la contestation du régime de Bachar al Assad, les pays membres du groupe d'action se sont mis d'accord sur la nécessité de la mise en place d'un gouvernement de transition à Damas, sans préciser le rôle que tiendrai l'actuel chef d'Etat.
La formation d'un gouvernement d'union nationale, qui inclurait des membres de l'actuel gouvernement et des membres de l'opposition, se fera sur la base d'un consentement mutuel.
L'accord requiert implicitement le départ de Bachar al Assad du pouvoir, a estimé dimanche le chef de la diplomatie française, alors que le texte fait l'objet d'interprétations contradictoires sur le sort du dirigeant syrien.
«Le texte dit précisément qu'il y aura un gouvernement de transition qui aura tous les pouvoirs, donc ce ne sera pas Bachar al Assad», a dit Laurent Fabius sur TF1.
«Il est dit que ce seront des personnes qui feront l'objet d'un consentement mutuel. Jamais l'opposition ne va accepter Bachar al Assad», a-t-il poursuivi.
«Donc, ça signifie implicitement que Bachar al Assad doit partir. Bachar al Assad, à terme, c'est fini», a souligné le ministre des Affaires étrangères.


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