Sur le front climatique, les bonnes nouvelles sont suffisamment rares pour mériter un peu d'attention. La dernière en date est une étude conduite par Ghislain Picard, enseignant-chercheur au Laboratoire de glaciologie et de géophysique de l'environnement (CNRS, université Joseph-Fourier de Grenoble), Sur le front climatique, les bonnes nouvelles sont suffisamment rares pour mériter un peu d'attention. La dernière en date est une étude conduite par Ghislain Picard, enseignant-chercheur au Laboratoire de glaciologie et de géophysique de l'environnement (CNRS, université Joseph-Fourier de Grenoble), publiée, lundi 2 juillet, dans la revue Nature Climate Change et qui suggère qu'une bonne part du réchauffement de l'Antarctique sera évitée grâce à de subtiles variations de la couleur de la neige. Ou, plus exactement, grâce à l'évolution de la taille des petits grains qui la composent. Pour comprendre, il faut savoir que plus ces grains sont fins, plus la neige réfléchit le rayonnement solaire, c'est-à-dire moins elle absorbe d'énergie. Il faut aussi savoir que la neige fraîchement tombée est composée de grains très fins, qui s'épaississent à mesure qu'elle vieillit sous l'effet de températures élevées. "C'est une rétroaction positive bien connue, dit le climatologue Gerhard Krinner (CNRS), coauteur de ces travaux. Plus il fait chaud, plus les grains qui forment la neige s'épaississent et moins celle-ci est brillante. Donc plus elle absorbe d'énergie solaire et plus les températures montent..." Le réchauffement du continent Blanc devrait donc conduire à un funeste emballement, le réchauffement alimentant plus de réchauffement, et ainsi de suite... Or ce n'est pas ce qu'observent les chercheurs. "Lorsque la température augmente, il y a un autre effet qui est l'augmentation de l'humidité, donc des précipitations", explique M. Krinner. Un degré supplémentaire, c'est environ 7 % de précipitations en plus." publiée, lundi 2 juillet, dans la revue Nature Climate Change et qui suggère qu'une bonne part du réchauffement de l'Antarctique sera évitée grâce à de subtiles variations de la couleur de la neige. Ou, plus exactement, grâce à l'évolution de la taille des petits grains qui la composent. Pour comprendre, il faut savoir que plus ces grains sont fins, plus la neige réfléchit le rayonnement solaire, c'est-à-dire moins elle absorbe d'énergie. Il faut aussi savoir que la neige fraîchement tombée est composée de grains très fins, qui s'épaississent à mesure qu'elle vieillit sous l'effet de températures élevées. "C'est une rétroaction positive bien connue, dit le climatologue Gerhard Krinner (CNRS), coauteur de ces travaux. Plus il fait chaud, plus les grains qui forment la neige s'épaississent et moins celle-ci est brillante. Donc plus elle absorbe d'énergie solaire et plus les températures montent..." Le réchauffement du continent Blanc devrait donc conduire à un funeste emballement, le réchauffement alimentant plus de réchauffement, et ainsi de suite... Or ce n'est pas ce qu'observent les chercheurs. "Lorsque la température augmente, il y a un autre effet qui est l'augmentation de l'humidité, donc des précipitations", explique M. Krinner. Un degré supplémentaire, c'est environ 7 % de précipitations en plus."