Le Groupe de contact sur le Mali, regroupant des présidents de six pays d'Afrique de l'Ouest, a dit samedi souhaiter la formation d'un gouvernement d'union nationale avant la fin du mois, alors que le nord du pays est toujours contrôlé par des islamistes. Le Groupe de contact sur le Mali, regroupant des présidents de six pays d'Afrique de l'Ouest, a dit samedi souhaiter la formation d'un gouvernement d'union nationale avant la fin du mois, alors que le nord du pays est toujours contrôlé par des islamistes. Dans le communiqué final, les présidents du Nigeria, du Togo, de la Côte d'Ivoire, du Niger, du Bénin et du Burkina Faso ont appelé les "forces vives du Mali" à faire des propositions au président intérimaire Dioncounda Traoré "en vue de la formation avant le 31 juillet 2012 d'un gouvernement d'union nationale chargé de la mise en œuvre d'une feuille de route de sortie de crise". Les présidents des pays ouest-africains jugent que Dioncounda Traoré devrait "adresser sans délai une requête à la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et aux Nations unies en vue du déploiement d'une force de la Cédéao pour soutenir l'armée malienne dans sa mission régalienne de défense du territoire national". Traoré, qui se trouve à Paris à la suite d'une agression en mai à Bamako et d'une blessure au crâne, n'a pas participé à la deuxième réunion du groupe de contact de Mali, qui s'est tenue samedi à Ouagadougou. Le Groupe de contact sur le Mali a, en outre, demandé l'établissement de mesures de sécurité permettant un retour en toute sécurité de Traoré. Les présidents ont également appelé à un arrêt des hostilités avant le début du Ramadan et condamné les destructions des mausolées et les tombeaux de saints à Tombouctou par les islamistes. "Le Groupe de contact sur le Mali lance un appel pressant à toutes les parties prenantes à la crise malienne pour un arrêt complet des hostilités avant le début du mois de Ramadan". "Il appelle les mouvements armés occupant le Nord du Mali à mettre fin immédiatement à la destruction des monuments historiques de Tombouctou (...)", indique le communiqué. Concernant la situation humanitaire, les responsables ouest-africains ont lancé un appel "pressant" à la communauté internationale "pour apporter une aide humanitaire d'urgence aux populations du nord du Mali et aux personnes déplacées ou réfugiées dans d'autres pays (...)". Enfin, les six présidents ont demandé à la Cour pénale internationale (CPI) d'enquêter sur de possibles crimes de guerre dans le nord du Mali. Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté jeudi à l'unanimité une résolution qui soutient les efforts de Cédéao pour mettre fin à la crise dans le nord du Mali et laisse la porte ouverte à une intervention militaire. Des responsables africains ont récemment annoncé que le Nigeria, le Niger et le Sénégal s'étaient engagés à envoyer une force de 3.270 militaires afin de remettre sur pied l'armée malienne, puis éventuellement de s'attaquer aux islamistes du Nord. Dans le communiqué final, les présidents du Nigeria, du Togo, de la Côte d'Ivoire, du Niger, du Bénin et du Burkina Faso ont appelé les "forces vives du Mali" à faire des propositions au président intérimaire Dioncounda Traoré "en vue de la formation avant le 31 juillet 2012 d'un gouvernement d'union nationale chargé de la mise en œuvre d'une feuille de route de sortie de crise". Les présidents des pays ouest-africains jugent que Dioncounda Traoré devrait "adresser sans délai une requête à la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et aux Nations unies en vue du déploiement d'une force de la Cédéao pour soutenir l'armée malienne dans sa mission régalienne de défense du territoire national". Traoré, qui se trouve à Paris à la suite d'une agression en mai à Bamako et d'une blessure au crâne, n'a pas participé à la deuxième réunion du groupe de contact de Mali, qui s'est tenue samedi à Ouagadougou. Le Groupe de contact sur le Mali a, en outre, demandé l'établissement de mesures de sécurité permettant un retour en toute sécurité de Traoré. Les présidents ont également appelé à un arrêt des hostilités avant le début du Ramadan et condamné les destructions des mausolées et les tombeaux de saints à Tombouctou par les islamistes. "Le Groupe de contact sur le Mali lance un appel pressant à toutes les parties prenantes à la crise malienne pour un arrêt complet des hostilités avant le début du mois de Ramadan". "Il appelle les mouvements armés occupant le Nord du Mali à mettre fin immédiatement à la destruction des monuments historiques de Tombouctou (...)", indique le communiqué. Concernant la situation humanitaire, les responsables ouest-africains ont lancé un appel "pressant" à la communauté internationale "pour apporter une aide humanitaire d'urgence aux populations du nord du Mali et aux personnes déplacées ou réfugiées dans d'autres pays (...)". Enfin, les six présidents ont demandé à la Cour pénale internationale (CPI) d'enquêter sur de possibles crimes de guerre dans le nord du Mali. Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté jeudi à l'unanimité une résolution qui soutient les efforts de Cédéao pour mettre fin à la crise dans le nord du Mali et laisse la porte ouverte à une intervention militaire. Des responsables africains ont récemment annoncé que le Nigeria, le Niger et le Sénégal s'étaient engagés à envoyer une force de 3.270 militaires afin de remettre sur pied l'armée malienne, puis éventuellement de s'attaquer aux islamistes du Nord.