Les procédures d'accès à la Fonction publique seront complètement chamboulées dès la prochaine rentrée sociale, conformément à la circulaire n°7 du 28 avril 2011 signée par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et envoyées à tous les membres du gouvernement et à la Direction générale de la Fonction publique (DGFP) pour application. Les procédures d'accès à la Fonction publique seront complètement chamboulées dès la prochaine rentrée sociale, conformément à la circulaire n°7 du 28 avril 2011 signée par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et envoyées à tous les membres du gouvernement et à la Direction générale de la Fonction publique (DGFP) pour application. Les nouvelles mesures apportées par ladite instruction concernent essentiellement l'annonce, l'organisation des concours de sélection ainsi que le lieu de travail. Comme cité dans la circulaire, cette nouvelle organisation des démarches d'accès à la fonction publique vise à en finir avec «la lourdeur des procédures du système de recrutement en vigueur actuellement, conformément à l'ordonnance 06-03 du 15 juillet 2006». Ainsi, la DGFP est exclue de l'organisation des concours, une tâche dont s'occuperont désormais les institutions ou administrations concernées. La mission de la DGFP se limitera à l'annonce des concours via son site Internet. Le quatrième point de la circulaire est sans équivoque à cet effet. «Chaque institution ou administration publique procède elle-même à la ventilation des contingents de personnels à recruter par voie de concours sur titre, concours sur épreuves et par voie de promotion interne. Une fois qu'elle a elle-même arrêté cette ventilation, l'institution ou l'administration publique concernée le porte à la connaissance de la Direction générale de la Fonction publique», stipule le même point. Auparavant, les concours étaient organisés par la DGFP au niveau des universités et les résultats étaient ensuite envoyés aux institutions et administrations publiques. La démarche est donc devenue plus souple, évitant aux candidats de se déplacer à la fac, passer des épreuves écrites et attendre plusieurs semaines pour être informés des résultats. En outre, la circulaire insiste, au septième point, que les concours C'est dire que seuls les résidents de la wilaya concernée peuvent postuler aux emplois annoncés. Cette mesure vise notamment à lutter contre le fléau du retard et de l'absentéisme. Toutefois, au vu de la centralisation de la plupart des services à Alger, des milliers de chômeurs résidant dans 47 autres wilayas seront privés de recrutement. Sinon, c'est la falsification des certificats de résidence (à Alger) qui risque de prendre des proportions plus alarmantes, estiment les observateurs. Dans seulement deux cas de figure, le concours est ouvert à tous les Algériens. Lorsque le ministre de tutelle décide que le concours soit de portée nationale ou quand il s'agit des localités souffrant de manque de personnel qualifié dans des secteurs précis tel que l'éducation, la formation professionnelle ou autres. S'agissant des critères de sélection à adopter, l'âge des candidats, leur situation familiale et même leur état de santé seront pris en considération en sus de l'appartenance à la famille révolutionnaire. «Pour départager des candidats déclarés ex-aequo lors de la proclamation des résultats du concours sur titre, on procède suivant un ordre de priorité. Les ayants droit de chahid (fils ou fille de chahid), les catégories aux besoins spécifiques (handicapés pouvant exercer les tâches inhérentes au grade postulé), l'âge du candidat (priorité aux plus âgés), la situation familiale du candidat (marié avec enfants, marié sans enfant, soutien de famille, célibataire)», stipulent les dispositions particulières de la circulaire. Les nouvelles mesures apportées par ladite instruction concernent essentiellement l'annonce, l'organisation des concours de sélection ainsi que le lieu de travail. Comme cité dans la circulaire, cette nouvelle organisation des démarches d'accès à la fonction publique vise à en finir avec «la lourdeur des procédures du système de recrutement en vigueur actuellement, conformément à l'ordonnance 06-03 du 15 juillet 2006». Ainsi, la DGFP est exclue de l'organisation des concours, une tâche dont s'occuperont désormais les institutions ou administrations concernées. La mission de la DGFP se limitera à l'annonce des concours via son site Internet. Le quatrième point de la circulaire est sans équivoque à cet effet. «Chaque institution ou administration publique procède elle-même à la ventilation des contingents de personnels à recruter par voie de concours sur titre, concours sur épreuves et par voie de promotion interne. Une fois qu'elle a elle-même arrêté cette ventilation, l'institution ou l'administration publique concernée le porte à la connaissance de la Direction générale de la Fonction publique», stipule le même point. Auparavant, les concours étaient organisés par la DGFP au niveau des universités et les résultats étaient ensuite envoyés aux institutions et administrations publiques. La démarche est donc devenue plus souple, évitant aux candidats de se déplacer à la fac, passer des épreuves écrites et attendre plusieurs semaines pour être informés des résultats. En outre, la circulaire insiste, au septième point, que les concours C'est dire que seuls les résidents de la wilaya concernée peuvent postuler aux emplois annoncés. Cette mesure vise notamment à lutter contre le fléau du retard et de l'absentéisme. Toutefois, au vu de la centralisation de la plupart des services à Alger, des milliers de chômeurs résidant dans 47 autres wilayas seront privés de recrutement. Sinon, c'est la falsification des certificats de résidence (à Alger) qui risque de prendre des proportions plus alarmantes, estiment les observateurs. Dans seulement deux cas de figure, le concours est ouvert à tous les Algériens. Lorsque le ministre de tutelle décide que le concours soit de portée nationale ou quand il s'agit des localités souffrant de manque de personnel qualifié dans des secteurs précis tel que l'éducation, la formation professionnelle ou autres. S'agissant des critères de sélection à adopter, l'âge des candidats, leur situation familiale et même leur état de santé seront pris en considération en sus de l'appartenance à la famille révolutionnaire. «Pour départager des candidats déclarés ex-aequo lors de la proclamation des résultats du concours sur titre, on procède suivant un ordre de priorité. Les ayants droit de chahid (fils ou fille de chahid), les catégories aux besoins spécifiques (handicapés pouvant exercer les tâches inhérentes au grade postulé), l'âge du candidat (priorité aux plus âgés), la situation familiale du candidat (marié avec enfants, marié sans enfant, soutien de famille, célibataire)», stipulent les dispositions particulières de la circulaire.