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Le commerce libéral des services doperait les IDE
Espace économique euro-méditerranéen et maghrébin
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 07 - 2012

Une Méditerranée compétitive passe nécessairement par la coopération multilatérale et la complémentarité dans le partenariat entre tous les pays des deux rives Sud et Nord, y compris les pays du Maghreb, dont, bien entendu, l'Algérie.
Une Méditerranée compétitive passe nécessairement par la coopération multilatérale et la complémentarité dans le partenariat entre tous les pays des deux rives Sud et Nord, y compris les pays du Maghreb, dont, bien entendu, l'Algérie.
Les experts estiment que la libéralisation du commerce des services viserait à doper et à stimuler considérablement les investissements directs étrangers (IDE).
Ainsi, une étude du Forum méditerranéen des instituts économiques (Femise) souligne que "l'Europe aurait tout intérêt à libéraliser les services avec les pays partenaires du bassin méditerranéen. Des économistes membres du Femise (Fem 34-19) viennent, en effet, d`établir la relation étroite, quasi mécanique, entre la libéralisation du commerce des services et la croissance économique".
Les experts indiquent que "si nous prenons le soin de rappeler en titre le slogan choisi par les 22 pays membres de notre réseau lors de la création de l'Observatoire ANIMA il y a exactement 6 ans, c'est que dans cette période de difficultés économiques que traverse la région, la tentation du repli fait son apparition. En Europe, à l'opposé du discours politique de solidarité renforcé depuis les mouvements démocratiques manifestés au Sud, certains commencent à oublier l'interdépendance économique qui lie les deux rives de la Méditerranée, et avec elle l'héritage d'une longue histoire commune".
Ainsi, les investissements européens au sud de la Méditerranée seraient destructeurs d'emplois au Nord, et il faudrait rapatrier en Europe les activités délocalisées au sud de la Méditerranée. Adieu l'ambition du processus de Barcelone pour une zone de prospérité partagée ! Nous disons le contraire. L'Union européenne a raison d'affirmer vouloir renforcer sa politique de voisinage à destination du sud de la Méditerranée et doit continuer à soutenir des initiatives favorisant les investissements entre les différents pays de la zone Euromed. Une piqûre de rappel à l'attention des Européens s'impose pour rétablir certaines vérités, ajoute cette source.
Contenir l'immigration économique
et la fuite des cerveaux
Abordant la croissance, les experts montrent qu'"en moyenne, le PIB par habitant des 27 pays de l'Union européenne est toujours huit fois supérieur à celui des 11 pays sud-méditerranéens. C'est un des plus forts écarts au monde et c'est un fait, on produit moins cher au sud de la Méditerranée, et de plus en plus avec une qualité équivalente aux standards européens. En conséquence, ces pays attirent les entreprises à la recherche de compétitivité, qui y trouvent des sous-traitants, ou y investissent dans l'établissement d'activités industrielles ou de service".
Certes, cette activité générée par les entreprises européennes crée de l'emploi au Sud, poursuivent-ils.
Cependant, cela contribue aussi à contenir une immigration économique en provenance du Sud que l'Europe a de plus en plus de mal à intégrer, et une fuite des cerveaux vers le Nord qui handicape le potentiel de développement économique au Sud.
Conserver une position sur
des marchés voisins en croissance
Près de 10% des exportations européennes vont au sud de la Méditerranée (principalement des produits manufacturés en Europe). L'Europe, qui est la première région d'origine des investissements du sud de la Méditerranée, pèse aussi pour un tiers dans leurs importations. Ainsi, la création d'emplois au Sud générée par la localisation d'activités européennes vient soutenir une consommation locale qui contribue, entre autres, à renforcer le chiffre d'affaires des entreprises européennes, donc à soutenir l'emploi en Europe.
En 2012, malgré la crise économique et la transition politique dans certains pays, le FMI estime que la croissance des pays MENA sera de 4,2%, tandis que celui de la zone euro sera de -0,3%. C'est donc une démarche de bon sens, et une des voies de salut pour le maintien de l'emploi en Europe, que d'inciter les entrepreneurs européens à aller saisir des opportunités sur ces marchés en croissance qui consomment européen et sont situés à proximité, y compris en y investissant.
Renforcer la compétitivité
des entreprises européennes
Peut-on pour autant affirmer que la localisation d'activité au Sud détruit des emplois en Europe ? Une récente enquête menée en France par l'Université Paris Dauphine pour la société de conseil Pramex International (Groupe BPCE), auprès de 1.172 industriels implantés à l'étranger, compare leurs performances à celles d'industriels «témoins» restés sur le territoire national. A l'encontre des idées reçues, les chercheurs estiment ainsi que les primo-investisseurs, c'est-à-dire les entreprises qui s'implantent à l'étranger pour la première fois, connaissent, durant les trois années qui suivent leur investissement, une croissance plus rapide de leurs ventes, leur valeur ajoutée, leurs effectifs et leurs exportations que les firmes qui décident de rester sur le territoire national. Cette étude donne encore plus de crédit aux initiatives qui favorisent l'internationalisation des start-ups et des PME.
«Depuis 2010, les pays BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) sont devenus les seconds investisseurs au sud de la Méditerranée après les Européens. Les Européens ne doivent pas faire l'erreur de stigmatiser leurs entrepreneurs qui choisissent de se développer dans ces pays voisins. Ils s'inscrivent dans une dynamique naturelle, logique, et même historique, et participent à cette convergence économique tant recherchée entre les deux rives de la Méditerranée, qui seule est réellement porteuse d'apaisement et de prospérité partagée», conclut cette source.
Les experts estiment que la libéralisation du commerce des services viserait à doper et à stimuler considérablement les investissements directs étrangers (IDE).
Ainsi, une étude du Forum méditerranéen des instituts économiques (Femise) souligne que "l'Europe aurait tout intérêt à libéraliser les services avec les pays partenaires du bassin méditerranéen. Des économistes membres du Femise (Fem 34-19) viennent, en effet, d`établir la relation étroite, quasi mécanique, entre la libéralisation du commerce des services et la croissance économique".
Les experts indiquent que "si nous prenons le soin de rappeler en titre le slogan choisi par les 22 pays membres de notre réseau lors de la création de l'Observatoire ANIMA il y a exactement 6 ans, c'est que dans cette période de difficultés économiques que traverse la région, la tentation du repli fait son apparition. En Europe, à l'opposé du discours politique de solidarité renforcé depuis les mouvements démocratiques manifestés au Sud, certains commencent à oublier l'interdépendance économique qui lie les deux rives de la Méditerranée, et avec elle l'héritage d'une longue histoire commune".
Ainsi, les investissements européens au sud de la Méditerranée seraient destructeurs d'emplois au Nord, et il faudrait rapatrier en Europe les activités délocalisées au sud de la Méditerranée. Adieu l'ambition du processus de Barcelone pour une zone de prospérité partagée ! Nous disons le contraire. L'Union européenne a raison d'affirmer vouloir renforcer sa politique de voisinage à destination du sud de la Méditerranée et doit continuer à soutenir des initiatives favorisant les investissements entre les différents pays de la zone Euromed. Une piqûre de rappel à l'attention des Européens s'impose pour rétablir certaines vérités, ajoute cette source.
Contenir l'immigration économique
et la fuite des cerveaux
Abordant la croissance, les experts montrent qu'"en moyenne, le PIB par habitant des 27 pays de l'Union européenne est toujours huit fois supérieur à celui des 11 pays sud-méditerranéens. C'est un des plus forts écarts au monde et c'est un fait, on produit moins cher au sud de la Méditerranée, et de plus en plus avec une qualité équivalente aux standards européens. En conséquence, ces pays attirent les entreprises à la recherche de compétitivité, qui y trouvent des sous-traitants, ou y investissent dans l'établissement d'activités industrielles ou de service".
Certes, cette activité générée par les entreprises européennes crée de l'emploi au Sud, poursuivent-ils.
Cependant, cela contribue aussi à contenir une immigration économique en provenance du Sud que l'Europe a de plus en plus de mal à intégrer, et une fuite des cerveaux vers le Nord qui handicape le potentiel de développement économique au Sud.
Conserver une position sur
des marchés voisins en croissance
Près de 10% des exportations européennes vont au sud de la Méditerranée (principalement des produits manufacturés en Europe). L'Europe, qui est la première région d'origine des investissements du sud de la Méditerranée, pèse aussi pour un tiers dans leurs importations. Ainsi, la création d'emplois au Sud générée par la localisation d'activités européennes vient soutenir une consommation locale qui contribue, entre autres, à renforcer le chiffre d'affaires des entreprises européennes, donc à soutenir l'emploi en Europe.
En 2012, malgré la crise économique et la transition politique dans certains pays, le FMI estime que la croissance des pays MENA sera de 4,2%, tandis que celui de la zone euro sera de -0,3%. C'est donc une démarche de bon sens, et une des voies de salut pour le maintien de l'emploi en Europe, que d'inciter les entrepreneurs européens à aller saisir des opportunités sur ces marchés en croissance qui consomment européen et sont situés à proximité, y compris en y investissant.
Renforcer la compétitivité
des entreprises européennes
Peut-on pour autant affirmer que la localisation d'activité au Sud détruit des emplois en Europe ? Une récente enquête menée en France par l'Université Paris Dauphine pour la société de conseil Pramex International (Groupe BPCE), auprès de 1.172 industriels implantés à l'étranger, compare leurs performances à celles d'industriels «témoins» restés sur le territoire national. A l'encontre des idées reçues, les chercheurs estiment ainsi que les primo-investisseurs, c'est-à-dire les entreprises qui s'implantent à l'étranger pour la première fois, connaissent, durant les trois années qui suivent leur investissement, une croissance plus rapide de leurs ventes, leur valeur ajoutée, leurs effectifs et leurs exportations que les firmes qui décident de rester sur le territoire national. Cette étude donne encore plus de crédit aux initiatives qui favorisent l'internationalisation des start-ups et des PME.
«Depuis 2010, les pays BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) sont devenus les seconds investisseurs au sud de la Méditerranée après les Européens. Les Européens ne doivent pas faire l'erreur de stigmatiser leurs entrepreneurs qui choisissent de se développer dans ces pays voisins. Ils s'inscrivent dans une dynamique naturelle, logique, et même historique, et participent à cette convergence économique tant recherchée entre les deux rives de la Méditerranée, qui seule est réellement porteuse d'apaisement et de prospérité partagée», conclut cette source.


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