Environ trois cents jeûneurs ont pu savourer le dîner de la première journée de Ramadhan grâce à la mobilisation d'une dizaine de femmes, mères de familles et grands-mères, regroupées autour d'une association de bienfaisance, sise à Oued Koreiche, un des quartiers populaires de la capitale. Rassemblés autour de repas purement traditionnels, les convives ont eu droit à un menu savoureusement mijoté par ces bénévoles, mobilisées depuis les premières heures de la matinée de vendredi. En fait, cela fait quatorze bonnes années que ce groupe de femmes se mobilise autour de "Maidat Ramadhan". Tout au long de ces années, nous a révélé une des bénévoles, «nous avons vu le passage de jeunes manœuvres issus d'autre wilayas, des sans domicile fixe, et des plus démunis», nous a révélé Khalti Fatma. Depuis, «nous ne pouvons pas rater le mois de piété et de solidarité, et nous nous mobilisons pour mettre à la disposition des nécessiteux un espace propre et des menus qui rappellent à nos hôtes, la chaleur familiale et leur faisant oublier leur solitude», nous a-t-elle confié. Dès six heures du matin, ces femmes bénévoles se rejoignent au niveau d'un espace relevant d'une association caritative locale, aménagé en cuisine spécialement pour l'occasion. Munies de batteries de cuisines et approvisionnées grâce aux dons des âmes charitables, ces volontaires se lancent dans une véritable course contre la montre, pourvu que le dîner soit prêt à temps. A chacune sa tâche, à chacune, aussi, sa spécialité culinaire, ces femmes ont réussi à s'organiser de sorte que tout soit au point, y compris l'hygiène. Selon la chef de file, "les inspections des services d'hygiène ont pu constater l'état de notre espace, et conditions de travail», a soutenu KHalti Fatma, et d'ajouter, «nous continuons, grâce à Dieu, à mener notre mission depuis quatorze années», «des dizaines de milliers de passants ont mangé chez nous», d'ailleurs, «nous avons gardé de bons contacts avec une grande partie de nos habitués», a-t-elle affirmé.Un des habitués de ce restaurant du cœur, un célibataire endurci et sans famille, nous a affirmé revenir chaque année rompre son jeûne dans ce même restaurant. «Depuis que j'ai découvert cet endroit, je reviens chaque année», nous a indiqué S. Mohamed. «Nous sommes bien accueillis, et nous somme consolés du manque familial grâce à ces mères de familles qui nous considèrent comme leurs propres enfants», a-t-il soutenu. C'est après s'être assurées de la parfaite mise en place, seulement, que ces femmes bénévoles rejoignent enfin leurs propres familles pour se consacrer à leurs occupations domestiques. «Nos époux et nos enfants se sont habitués et nous encouragent dans notre mission», nous a déclaré Khalti Fatma. «Bien que notre grand plaisir est de servir toute personne défavorisée», a-t-elle fait remarquer, et de poursuivre, «nous avons constaté, malheureusement, que le nombre de personnes dans le besoin a largement augmenté depuis ces dernières années». De ce fait, plusieurs dizaines de couffins garnis sont distribués tous les jours aux familles nécessiteuses. Ces femmes bénévoles ont leurs propres astuces pour prévenir la dignité des familles. Chaque couffin est libellé dans la discrétion aux familles concernées. «Beaucoup d'âmes charitables nous procurent tous les aliments nécessaires pour mener à bien notre démarche de solidarité», a révélé la responsable de cette action. Khalti Fatma, Khalti Dahbia et Khalti Louisa, ainsi, que l'ensemble de leurs compagnes pour la cause, ont tenu à rendre hommage à tous ceux qui contribuent, de près ou de loin dans cette noble mission. Ces femmes restent entièrement déterminées à mener cette action solidaire. «Avec l'aide de Dieu, nous ouvrirons les portes de notre restaurant à tous ceux qui ne trouvent pas un lieu pour rompre le jeûne, et nous ferons de notre mieux pour leur assurer une ambiance familiale chaleureuse», a conclu Khalti Fatima. Tel est l'engagement de ces mères de familles qui ne faiblissent pas malgré leur âge et les températures caniculaires qui sévissent chez nous depuis le début du mois sacré. Environ trois cents jeûneurs ont pu savourer le dîner de la première journée de Ramadhan grâce à la mobilisation d'une dizaine de femmes, mères de familles et grands-mères, regroupées autour d'une association de bienfaisance, sise à Oued Koreiche, un des quartiers populaires de la capitale. Rassemblés autour de repas purement traditionnels, les convives ont eu droit à un menu savoureusement mijoté par ces bénévoles, mobilisées depuis les premières heures de la matinée de vendredi. En fait, cela fait quatorze bonnes années que ce groupe de femmes se mobilise autour de "Maidat Ramadhan". Tout au long de ces années, nous a révélé une des bénévoles, «nous avons vu le passage de jeunes manœuvres issus d'autre wilayas, des sans domicile fixe, et des plus démunis», nous a révélé Khalti Fatma. Depuis, «nous ne pouvons pas rater le mois de piété et de solidarité, et nous nous mobilisons pour mettre à la disposition des nécessiteux un espace propre et des menus qui rappellent à nos hôtes, la chaleur familiale et leur faisant oublier leur solitude», nous a-t-elle confié. Dès six heures du matin, ces femmes bénévoles se rejoignent au niveau d'un espace relevant d'une association caritative locale, aménagé en cuisine spécialement pour l'occasion. Munies de batteries de cuisines et approvisionnées grâce aux dons des âmes charitables, ces volontaires se lancent dans une véritable course contre la montre, pourvu que le dîner soit prêt à temps. A chacune sa tâche, à chacune, aussi, sa spécialité culinaire, ces femmes ont réussi à s'organiser de sorte que tout soit au point, y compris l'hygiène. Selon la chef de file, "les inspections des services d'hygiène ont pu constater l'état de notre espace, et conditions de travail», a soutenu KHalti Fatma, et d'ajouter, «nous continuons, grâce à Dieu, à mener notre mission depuis quatorze années», «des dizaines de milliers de passants ont mangé chez nous», d'ailleurs, «nous avons gardé de bons contacts avec une grande partie de nos habitués», a-t-elle affirmé.Un des habitués de ce restaurant du cœur, un célibataire endurci et sans famille, nous a affirmé revenir chaque année rompre son jeûne dans ce même restaurant. «Depuis que j'ai découvert cet endroit, je reviens chaque année», nous a indiqué S. Mohamed. «Nous sommes bien accueillis, et nous somme consolés du manque familial grâce à ces mères de familles qui nous considèrent comme leurs propres enfants», a-t-il soutenu. C'est après s'être assurées de la parfaite mise en place, seulement, que ces femmes bénévoles rejoignent enfin leurs propres familles pour se consacrer à leurs occupations domestiques. «Nos époux et nos enfants se sont habitués et nous encouragent dans notre mission», nous a déclaré Khalti Fatma. «Bien que notre grand plaisir est de servir toute personne défavorisée», a-t-elle fait remarquer, et de poursuivre, «nous avons constaté, malheureusement, que le nombre de personnes dans le besoin a largement augmenté depuis ces dernières années». De ce fait, plusieurs dizaines de couffins garnis sont distribués tous les jours aux familles nécessiteuses. Ces femmes bénévoles ont leurs propres astuces pour prévenir la dignité des familles. Chaque couffin est libellé dans la discrétion aux familles concernées. «Beaucoup d'âmes charitables nous procurent tous les aliments nécessaires pour mener à bien notre démarche de solidarité», a révélé la responsable de cette action. Khalti Fatma, Khalti Dahbia et Khalti Louisa, ainsi, que l'ensemble de leurs compagnes pour la cause, ont tenu à rendre hommage à tous ceux qui contribuent, de près ou de loin dans cette noble mission. Ces femmes restent entièrement déterminées à mener cette action solidaire. «Avec l'aide de Dieu, nous ouvrirons les portes de notre restaurant à tous ceux qui ne trouvent pas un lieu pour rompre le jeûne, et nous ferons de notre mieux pour leur assurer une ambiance familiale chaleureuse», a conclu Khalti Fatima. Tel est l'engagement de ces mères de familles qui ne faiblissent pas malgré leur âge et les températures caniculaires qui sévissent chez nous depuis le début du mois sacré.