Le secteur de l'éducation devra se renforcer, en prévision de la prochaine rentrée scolaire, de pas moins de 15.000 fonctionnaires dont les concours de sélection se dérouleront début août prochain. La décision de faire ce recrutement massif répond au souci de pallier les multiples défaillances ayant caractérisé le secteur ces dernières années. Il semble, en effet, que les responsables ont compris que la réalisation des objectifs assignés au processus des réformes engagées depuis le début des années 2000 nécessite de garantir un encadrement pédagogique et administratif de qualité. Les 15.000 postes ouverts cette année par le même département s'ajouteront aux 45 000 postes dégagés en 2011 et qui «étaient complètement occupés», selon le ministre, ce qui signifie que le secteur a réalisé un recrutement record en deux ans ( 60 000 postes). Les directions de l'éducation, à travers les différentes wilayas, ont commencé à recevoir les dossiers des candidats la semaine passée et ce jusqu'au 30 juillet en cours. Ensuite, il sera procédé à l'étude des dossiers et procéder à l'appel des candidats pour des entretiens d'embauche à partir du 12 août prochain. La sélection se fera sur la base de l'expérience professionnelle, l'ancienneté du diplôme ainsi que la note obtenue lors de l'entretien oral. Sur ce point précis, le ministère avait pris la décision d'annuler les épreuves écrites auxquelles étaient soumis les candidats depuis plus de deux ans. Même l'instruction du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, relative au recrutement dans les limites des wilayas de résidences des candidats ne sera pas appliquée, puisque le premier responsable du secteur, Boubekeur Benbouzid, avait mis en avant le manque de personnel qualifié, spécialement des enseignants de langues étrangères et mathématiques dans certains localités de l'intérieur et du sud du pays. Le renforcement des effectifs vise essentiellement à améliorer la qualité de l'enseignement, permettant aux élèves des trois différents paliers (primaire, CEM et lycée). Le recul du taux de réussite à l'examen du baccalauréat session juin 2012 ( 58,48%) par rapport à l'année précédente (62,45%), a constitué un signe d'inquiétude pour la tutelle qui a , alors, vite tenté de combler les lacunes afin de renouer avec la hausse des taux de réussite enregistrée sans cesse ces dernières années. Lors de l'annonce de la tenue du concours, le premier responsable du secteur, Boubekeur Benbouzid, a mis l'accent sur la nécessité de trouver une solution idoine au manque d'enseignants de certaines matières dans les régions de l'intérieur et du sud du pays. Un manque qui, il faut le dire, est à l'origine des performances décevantes des établissements scolaires dans ces localités. Les mesures visant à motiver les diplômés issus des localités du nord à aller y travailler, telles que l'octroi de logements de fonctions et le relèvement de la prime de zone, devraient amener à résoudre ce problème. Il faut dire, par ailleurs, que l'éducation est le secteur qui a procédé au recrutement du plus grand nombre de personnel depuis 1999. Des embauches qui ont été accompagnées par une amélioration sensible des taux de réussite dans les différents examens de fin de cycles. Par exemple, en 1999, le taux de réussite au Bac était seulement de 18 %, alors qu'en 2012 il a atteint 58,84%. Le secteur de l'éducation devra se renforcer, en prévision de la prochaine rentrée scolaire, de pas moins de 15.000 fonctionnaires dont les concours de sélection se dérouleront début août prochain. La décision de faire ce recrutement massif répond au souci de pallier les multiples défaillances ayant caractérisé le secteur ces dernières années. Il semble, en effet, que les responsables ont compris que la réalisation des objectifs assignés au processus des réformes engagées depuis le début des années 2000 nécessite de garantir un encadrement pédagogique et administratif de qualité. Les 15.000 postes ouverts cette année par le même département s'ajouteront aux 45 000 postes dégagés en 2011 et qui «étaient complètement occupés», selon le ministre, ce qui signifie que le secteur a réalisé un recrutement record en deux ans ( 60 000 postes). Les directions de l'éducation, à travers les différentes wilayas, ont commencé à recevoir les dossiers des candidats la semaine passée et ce jusqu'au 30 juillet en cours. Ensuite, il sera procédé à l'étude des dossiers et procéder à l'appel des candidats pour des entretiens d'embauche à partir du 12 août prochain. La sélection se fera sur la base de l'expérience professionnelle, l'ancienneté du diplôme ainsi que la note obtenue lors de l'entretien oral. Sur ce point précis, le ministère avait pris la décision d'annuler les épreuves écrites auxquelles étaient soumis les candidats depuis plus de deux ans. Même l'instruction du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, relative au recrutement dans les limites des wilayas de résidences des candidats ne sera pas appliquée, puisque le premier responsable du secteur, Boubekeur Benbouzid, avait mis en avant le manque de personnel qualifié, spécialement des enseignants de langues étrangères et mathématiques dans certains localités de l'intérieur et du sud du pays. Le renforcement des effectifs vise essentiellement à améliorer la qualité de l'enseignement, permettant aux élèves des trois différents paliers (primaire, CEM et lycée). Le recul du taux de réussite à l'examen du baccalauréat session juin 2012 ( 58,48%) par rapport à l'année précédente (62,45%), a constitué un signe d'inquiétude pour la tutelle qui a , alors, vite tenté de combler les lacunes afin de renouer avec la hausse des taux de réussite enregistrée sans cesse ces dernières années. Lors de l'annonce de la tenue du concours, le premier responsable du secteur, Boubekeur Benbouzid, a mis l'accent sur la nécessité de trouver une solution idoine au manque d'enseignants de certaines matières dans les régions de l'intérieur et du sud du pays. Un manque qui, il faut le dire, est à l'origine des performances décevantes des établissements scolaires dans ces localités. Les mesures visant à motiver les diplômés issus des localités du nord à aller y travailler, telles que l'octroi de logements de fonctions et le relèvement de la prime de zone, devraient amener à résoudre ce problème. Il faut dire, par ailleurs, que l'éducation est le secteur qui a procédé au recrutement du plus grand nombre de personnel depuis 1999. Des embauches qui ont été accompagnées par une amélioration sensible des taux de réussite dans les différents examens de fin de cycles. Par exemple, en 1999, le taux de réussite au Bac était seulement de 18 %, alors qu'en 2012 il a atteint 58,84%.