Au moins 107 personnes ont été tuées dans une vague d'attentats en Irak lundi, journée la plus sanglante en deux ans dans ce pays où Al-Qaïda a annoncé une intensification de sa lutte. Au moins 107 personnes ont été tuées dans une vague d'attentats en Irak lundi, journée la plus sanglante en deux ans dans ce pays où Al-Qaïda a annoncé une intensification de sa lutte. Vingt-sept attaques ont touché 18 villes, dont Bagdad, au troisième jour du mois de jeûne musulman de Ramadhan, faisant aussi 214 blessés mais elles n'ont pas, pour l'heure, été revendiquées. Nombre de soldats et policiers figurent parmi les victimes. L'attentat le plus sanglant s'est produit à Taji, à 25 km au nord de Bagdad, où une série d'explosions a fait au moins 42 morts et 40 blessés, selon des sources médicales. Plus au Nord, près de la ville de Doulouiya (90 km au nord de Bagdad), des hommes armés ont fait irruption dans une base militaire et ont ouvert le feu tuant 15 soldats et blessant deux, selon un lieutenant de l'armée et une source au ministère de l'Intérieur. Dans la même province de Salaheddine, un attentat à la voiture piégée à proximité d'une mosquée chiite et une attaque d'un point de contrôle ont fait trois morts et quatre blessés. Les violences ont également touché les villes de Saadiyah, Khan Beni Saad, Kirkouk, Touz Khourmatou et Dibis, toutes situées au nord de Bagdad. A Kirkouk, à la lisière du Kurdistan autonome (Nord), Touz Khourmatou et Dibis, au moins sept personnes ont péri et 29 ont été blessées. A Mossoul, 350 km au nord de Bagdad, et dans sa région, une voiture piégée, une bombe placée en bord de route et un assassinat ont coûté la vie à neuf personnes et blessé sept, selon deux officiers de l'armée et de la police, rapporte l'Agence française de presse.. Des points de contrôle de l'armée et de la police, érigés dans la province de Diyala (nord-est de Bagdad) ont été pris pour cible par des hommes armés, et des attaques à la bombe ont eu lieu, tuant 11 personnes, dont des membres des forces de sécurité et blessant 40, selon des sources médicales. La capitale n'a pas été épargnée. Quatre personnes sont mortes et 24 ont été blessées dans l'explosion de voitures piégées, selon des sources de sécurité. Dans le bastion chiite de Sadr City, en plein cœur de Bagdad, 12 personnes ont été tuées et 22 blessées dans l'explosion d'une voiture piégée. Dans l'ouest de Bagdad, une voiture piégée a tué un soldat et en a blessé 10, selon un officier. Dans le sud irakien, à Diwaniya, une bombe placée en bord de route a tué trois personnes et en a blessé 25 autres, selon les autorités provinciales. Ces attaques sont les plus sanglantes depuis le 10 mai 2010. 110 personnes y avaient alors péri dans des attaques, la plupart dans l'explosion de voitures piégées sur le parking d'une usine textile à Bagdad. L'Etat islamique d'Irak (ISI), la branche irakienne d'Al-Qaïda qui avait revendiqué de nombreuses attaques, vient d'annoncer son intention d'intensifier son combat en Irak dans un message audio de son chef Abou Bakr al-Bagdadi, relayé par le site jihadiste Honein. Il y annonce le "lancement d'un nouveau projet, baptisé 'Abattre les murs' ; la priorité est de libérer les prisonniers musulmans où qu'ils se trouvent, puis de traquer et éliminer les juges, les procureurs et ceux qui les protègent". Vingt-sept attaques ont touché 18 villes, dont Bagdad, au troisième jour du mois de jeûne musulman de Ramadhan, faisant aussi 214 blessés mais elles n'ont pas, pour l'heure, été revendiquées. Nombre de soldats et policiers figurent parmi les victimes. L'attentat le plus sanglant s'est produit à Taji, à 25 km au nord de Bagdad, où une série d'explosions a fait au moins 42 morts et 40 blessés, selon des sources médicales. Plus au Nord, près de la ville de Doulouiya (90 km au nord de Bagdad), des hommes armés ont fait irruption dans une base militaire et ont ouvert le feu tuant 15 soldats et blessant deux, selon un lieutenant de l'armée et une source au ministère de l'Intérieur. Dans la même province de Salaheddine, un attentat à la voiture piégée à proximité d'une mosquée chiite et une attaque d'un point de contrôle ont fait trois morts et quatre blessés. Les violences ont également touché les villes de Saadiyah, Khan Beni Saad, Kirkouk, Touz Khourmatou et Dibis, toutes situées au nord de Bagdad. A Kirkouk, à la lisière du Kurdistan autonome (Nord), Touz Khourmatou et Dibis, au moins sept personnes ont péri et 29 ont été blessées. A Mossoul, 350 km au nord de Bagdad, et dans sa région, une voiture piégée, une bombe placée en bord de route et un assassinat ont coûté la vie à neuf personnes et blessé sept, selon deux officiers de l'armée et de la police, rapporte l'Agence française de presse.. Des points de contrôle de l'armée et de la police, érigés dans la province de Diyala (nord-est de Bagdad) ont été pris pour cible par des hommes armés, et des attaques à la bombe ont eu lieu, tuant 11 personnes, dont des membres des forces de sécurité et blessant 40, selon des sources médicales. La capitale n'a pas été épargnée. Quatre personnes sont mortes et 24 ont été blessées dans l'explosion de voitures piégées, selon des sources de sécurité. Dans le bastion chiite de Sadr City, en plein cœur de Bagdad, 12 personnes ont été tuées et 22 blessées dans l'explosion d'une voiture piégée. Dans l'ouest de Bagdad, une voiture piégée a tué un soldat et en a blessé 10, selon un officier. Dans le sud irakien, à Diwaniya, une bombe placée en bord de route a tué trois personnes et en a blessé 25 autres, selon les autorités provinciales. Ces attaques sont les plus sanglantes depuis le 10 mai 2010. 110 personnes y avaient alors péri dans des attaques, la plupart dans l'explosion de voitures piégées sur le parking d'une usine textile à Bagdad. L'Etat islamique d'Irak (ISI), la branche irakienne d'Al-Qaïda qui avait revendiqué de nombreuses attaques, vient d'annoncer son intention d'intensifier son combat en Irak dans un message audio de son chef Abou Bakr al-Bagdadi, relayé par le site jihadiste Honein. Il y annonce le "lancement d'un nouveau projet, baptisé 'Abattre les murs' ; la priorité est de libérer les prisonniers musulmans où qu'ils se trouvent, puis de traquer et éliminer les juges, les procureurs et ceux qui les protègent".