La première réunion annuelle conjointe de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples et la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples s'est tenue jeudi à Alger. L'objectif de cette réunion qui s'est étalée sur deux jours et dont les travaux se sont tenus au siège du Centre africain d'études et de recherches sur le terrorisme (CAERT), a-t-on indiqué auprès des organisateurs, est de renforcer la coopération bilatérale entre ces deux institutions africaines en matière de promotion et de protection des droits de l'homme, notamment sur le continent noir. Elle vise, également, a-t-on précisé, à procéder à une discussion et à une réflexion sur les voies et moyens efficaces au renforcement de la coopération entre ces deux institutions. Par la même occasion, il a été question de discuter des moyens permettant de relever les défis qui se posent à la protection des droits de l'homme et des peuples en tenant à renforcer leur coopération sur la base de valeurs partagées. Les deux institutions, qui représentent deux principaux organes ayant pour mandat d'assurer le respect de droits de l'homme sur le continent africain, ont par la même occasion exprimé leur souhait de «renforcer leur relations de complémentarité et promouvoir le processus de dialogue constructif en vue de renforcer cette relation de complémentarité et le paysage africain des droits de l'homme». Rappelons que lors du 19e Sommet de l'Union africaine (UA), les 15 et 16 juillet dernier à Addis-Abeba (Ethiopie), le président de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples, a déclaré que «le continent africain a l'intention de fusionner la Cour africaine de justice et la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples avec une élargissement du mandat de la cour pour juger les affaires criminelles». Selon lui, la Cour sera appelée à fonctionner comme la Cour pénale internationale de La Haye (CPI) et les Africains accusés de crimes de guerre et crimes contre l'humanité ne seraient pas envoyés à la CPI mais seront jugés par la Cour africaine. Il expliquera, de ce fait, que la Cour fusionnée aurait trois sections, l'une traitant des questions générales, la seconde traitant de questions relatives aux droits de l'homme et la troisième traitant de questions pénales.Sur les 54 pays que compte le continent seulement 26 ont ratifié le protocole de création de cette Cour et seuls cinq d'entre ces 26 pays ont accepté dans la Déclaration finale du sommet de permettre aux individus et aux ONG de déposer des plaintes à la Cour.Notons que les travaux de cette réunion a été coprésidée par la présidente de la Commission africaine, la commissaire Catherine Dupe Atoki, et le président de la Cour africaine, le juge Gérard Niyungeko. Elle a fait suite aux deux réunions tenues entre les bureaux des deux institutions le 8 mars 2011 à Lilongwe (Malawi) et le 24 juillet à Alger. La première réunion annuelle conjointe de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples et la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples s'est tenue jeudi à Alger. L'objectif de cette réunion qui s'est étalée sur deux jours et dont les travaux se sont tenus au siège du Centre africain d'études et de recherches sur le terrorisme (CAERT), a-t-on indiqué auprès des organisateurs, est de renforcer la coopération bilatérale entre ces deux institutions africaines en matière de promotion et de protection des droits de l'homme, notamment sur le continent noir. Elle vise, également, a-t-on précisé, à procéder à une discussion et à une réflexion sur les voies et moyens efficaces au renforcement de la coopération entre ces deux institutions. Par la même occasion, il a été question de discuter des moyens permettant de relever les défis qui se posent à la protection des droits de l'homme et des peuples en tenant à renforcer leur coopération sur la base de valeurs partagées. Les deux institutions, qui représentent deux principaux organes ayant pour mandat d'assurer le respect de droits de l'homme sur le continent africain, ont par la même occasion exprimé leur souhait de «renforcer leur relations de complémentarité et promouvoir le processus de dialogue constructif en vue de renforcer cette relation de complémentarité et le paysage africain des droits de l'homme». Rappelons que lors du 19e Sommet de l'Union africaine (UA), les 15 et 16 juillet dernier à Addis-Abeba (Ethiopie), le président de la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples, a déclaré que «le continent africain a l'intention de fusionner la Cour africaine de justice et la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples avec une élargissement du mandat de la cour pour juger les affaires criminelles». Selon lui, la Cour sera appelée à fonctionner comme la Cour pénale internationale de La Haye (CPI) et les Africains accusés de crimes de guerre et crimes contre l'humanité ne seraient pas envoyés à la CPI mais seront jugés par la Cour africaine. Il expliquera, de ce fait, que la Cour fusionnée aurait trois sections, l'une traitant des questions générales, la seconde traitant de questions relatives aux droits de l'homme et la troisième traitant de questions pénales.Sur les 54 pays que compte le continent seulement 26 ont ratifié le protocole de création de cette Cour et seuls cinq d'entre ces 26 pays ont accepté dans la Déclaration finale du sommet de permettre aux individus et aux ONG de déposer des plaintes à la Cour.Notons que les travaux de cette réunion a été coprésidée par la présidente de la Commission africaine, la commissaire Catherine Dupe Atoki, et le président de la Cour africaine, le juge Gérard Niyungeko. Elle a fait suite aux deux réunions tenues entre les bureaux des deux institutions le 8 mars 2011 à Lilongwe (Malawi) et le 24 juillet à Alger.