Les forces de Bachar al Assad ont repris vendredi aux premières heures les bombardements terrestres et aériens sur Alep, la deuxième ville du pays où les insurgés s'attendent à une contre-offensive majeure. Les forces de Bachar al Assad ont repris vendredi aux premières heures les bombardements terrestres et aériens sur Alep, la deuxième ville du pays où les insurgés s'attendent à une contre-offensive majeure. Aux Etats-Unis, le département américain d'Etat a dit craindre que les forces loyales au président syrien ne se livrent à un véritable massacre dans cette ville de 2,5 millions d'habitants, dont plusieurs quartiers sont contrôlés par les rebelles. L'administration américaine juge crédibles les informations faisant état de l'envoi de colonnes de blindés vers la capitale économique du pays, où des hélicoptères d'attaque et des chasseurs de l'armée de l'air syrienne sont déjà à l'œuvre. D'après plusieurs opposants contactés vendredi à l'aube, les troupes syriennes stationnées aux alentours de la ville ont ouvert le feu au mortier sur plusieurs quartiers de l'ouest d'Alep, notamment à Saladine, Soukkari et Fardous. Le quartier de Sakhour, dans l'Est, a été mitraillé par des hélicoptères MI-25 de conception russe. Un premier décès a été signalé vendredi, un homme d'une soixantaine d'années tué près d'un parc du quartier de Saladine. Le bilan avancé pour la journée de jeudi par les militants de l'opposition était de 34 morts dans Alep et ses environs. L'opposant Abou Mohammed al Halabi a souligné que les rebelles parvenaient à échapper aux tirs. "Le régime masse des troupes et des chars aux entrées d'Alep mais semble pour le moment se contenter de bombarder la ville, où les rebelles sont constamment en mouvement" rapporte Reuters. Il ajoute que de nombreux habitants ont fui leurs foyers pour se réfugier dans des abris de fortune, des écoles notamment. "Un obus frappant une école provoquerait une catastrophe", redoute-t-il. A l'en croire, des dizaines de milliers d'habitants ont fui Alep vers les régions rurales plus au Nord, proches de la Turquie et que l'armée syrienne a abandonnées ces dernières semaines pour concentrer ses moyens sur les lignes de front urbaines. Sur le plan diplomatique, alors que le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a estimé, jeudi, qu'Assad et ses proches étaient "sur le départ" et que des préparatifs étaient en cours pour une "nouvelle ère" en Syrie, le Conseil de sécurité reste divisé. A Varsovie, où il était en déplacement, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a appelé la Russie et la Chine à agir pour empêcher un massacre à Alep. "Nous espérons qu'enfin, ils vont entendre les cris qui montent non seulement de Syrie mais aussi de partout dans les peuples arabes, partout dans le monde, pour arrêter ce bain de sang", a-t-il dit. Mais face à la paralysie du Conseil de sécurité, où Russes et Chinois ont fait usage à trois reprises de leur droit de veto depuis le début de la crise syrienne, les Occidentaux et leurs alliés arabes s'efforcent d'aider l'opposition syrienne à s'unir et à travailler sur l'après-Assad. Le général syrien Manaf Tlass, ancien proche de Bachar al Assad qui a fait défection au début du mois, a proposé ses services pour rassembler l'opposition fragmentée en Syrie comme à l'extérieur du pays et établir un plan de transfert du pouvoir. Aux Etats-Unis, le département américain d'Etat a dit craindre que les forces loyales au président syrien ne se livrent à un véritable massacre dans cette ville de 2,5 millions d'habitants, dont plusieurs quartiers sont contrôlés par les rebelles. L'administration américaine juge crédibles les informations faisant état de l'envoi de colonnes de blindés vers la capitale économique du pays, où des hélicoptères d'attaque et des chasseurs de l'armée de l'air syrienne sont déjà à l'œuvre. D'après plusieurs opposants contactés vendredi à l'aube, les troupes syriennes stationnées aux alentours de la ville ont ouvert le feu au mortier sur plusieurs quartiers de l'ouest d'Alep, notamment à Saladine, Soukkari et Fardous. Le quartier de Sakhour, dans l'Est, a été mitraillé par des hélicoptères MI-25 de conception russe. Un premier décès a été signalé vendredi, un homme d'une soixantaine d'années tué près d'un parc du quartier de Saladine. Le bilan avancé pour la journée de jeudi par les militants de l'opposition était de 34 morts dans Alep et ses environs. L'opposant Abou Mohammed al Halabi a souligné que les rebelles parvenaient à échapper aux tirs. "Le régime masse des troupes et des chars aux entrées d'Alep mais semble pour le moment se contenter de bombarder la ville, où les rebelles sont constamment en mouvement" rapporte Reuters. Il ajoute que de nombreux habitants ont fui leurs foyers pour se réfugier dans des abris de fortune, des écoles notamment. "Un obus frappant une école provoquerait une catastrophe", redoute-t-il. A l'en croire, des dizaines de milliers d'habitants ont fui Alep vers les régions rurales plus au Nord, proches de la Turquie et que l'armée syrienne a abandonnées ces dernières semaines pour concentrer ses moyens sur les lignes de front urbaines. Sur le plan diplomatique, alors que le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a estimé, jeudi, qu'Assad et ses proches étaient "sur le départ" et que des préparatifs étaient en cours pour une "nouvelle ère" en Syrie, le Conseil de sécurité reste divisé. A Varsovie, où il était en déplacement, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a appelé la Russie et la Chine à agir pour empêcher un massacre à Alep. "Nous espérons qu'enfin, ils vont entendre les cris qui montent non seulement de Syrie mais aussi de partout dans les peuples arabes, partout dans le monde, pour arrêter ce bain de sang", a-t-il dit. Mais face à la paralysie du Conseil de sécurité, où Russes et Chinois ont fait usage à trois reprises de leur droit de veto depuis le début de la crise syrienne, les Occidentaux et leurs alliés arabes s'efforcent d'aider l'opposition syrienne à s'unir et à travailler sur l'après-Assad. Le général syrien Manaf Tlass, ancien proche de Bachar al Assad qui a fait défection au début du mois, a proposé ses services pour rassembler l'opposition fragmentée en Syrie comme à l'extérieur du pays et établir un plan de transfert du pouvoir.