A part le fait qu'il ait été militant du MSP et ex-ministre des Travaux publics ayant eu à lancer l'autoroute Est-Ouest, (émaillée du reste de scandales), on ne sait rien d'Amar Ghoul le «politique». A part le fait qu'il ait été militant du MSP et ex-ministre des Travaux publics ayant eu à lancer l'autoroute Est-Ouest, (émaillée du reste de scandales), on ne sait rien d'Amar Ghoul le «politique». Son CV ne comporte aucune trace de révolte contre l'ordre établi, si ce n'est contre son ancien parti, le Mouvement de la société pour la paix dont il vient de démissionner sans fournir d'explications du reste. Il avait déjà préludé à cette démission en se refusant à brandir à l'instar de ses camarades de l'AAV (Alliance de l'Algérie verte) la pancarte rouge dénonçant la fraude électorale lors de la séance inaugurale de l'APN issue des législatives du 10 mai dernier. Mais pourquoi la démission de Ghoul du MSP serait-t-elle si importante et d'abord pour qui ? Ghoul n'incarne ni projet politique, ne gère pas un think tanks. La réponse est à chercher plutôt dans la capacité de nuisance de l'ex-ministre des Travaux publics. Sa démission assortie de l'intention de fonder un parti est perçue comme un danger potentiel pour la stabilité et l'unité non seulement du MSP mais également de l'AAV qui avait tracé pour la mouvance islamiste en Algérie une nouvelle feuille de route, plus adaptée au printemps dit arabe. La nouvelle d'autres démissionnaires commence à circuler. On parle de Hachemi Djaâboub, ancien ministre du Commerce, de Djafer Chelbi, de Farouk Tifour, de Brahim Bedar et d'Abdelkrim Mechaï. La saignée quoi ! L'entité qui pourrait bénéficier de l'apport du futur parti de Ghoul s'il vient à voir le jour, n'est autre que l'Alliance présidentielle qui pour rappel a été désertée par le parti de Bouguerra Soltani à la veille des dernières législatives. Jusqu'à ce jour l'Exécutif dont tout le monde attendait de voir le remaniement ou le renouvellement de sa composante, n'a pas encore fait sa mue. Pourquoi ? Le gouvernement est-il soucieux d'intégrer les islamistes ? En tous les cas, le MSP persistait et signait lors du dernier conseil consultatif de Staouéli : il ne participe pas au prochain gouvernement. "Nous ne voyons pas de raison, ni d'utilité à participer au prochain gouvernement, et notre participation à cet Exécutif ne nous servira à rien" a répété le président du conseil consultatif, Abderrahmane Saïdi. Ceci dit, Hamlaoui Akkouchi, président d'El Islah, parti membre de l'AAV (avec le MSP et Nahda) a évoqué samedi le «complot» en parlant de l'affaire Ghoul. Il avait soutenu que l'objectif assigné au départ de l'ancien ministre des Travaux publics est de sanctionner les partis islamistes qui s'étaient unis. «Ce n'est pas l'affaiblissement du MSP qui est visé par ce complot mais c'est toute l'AAV», avait estimé Akkouchi. La question est de savoir combien de temps encore vont pouvoir résister le MSP et son rejeton l'AAV ? Devant l'OPA lancée par Goul, c'est toute la mouvance islamiste qui risque de voler en éclats. Son CV ne comporte aucune trace de révolte contre l'ordre établi, si ce n'est contre son ancien parti, le Mouvement de la société pour la paix dont il vient de démissionner sans fournir d'explications du reste. Il avait déjà préludé à cette démission en se refusant à brandir à l'instar de ses camarades de l'AAV (Alliance de l'Algérie verte) la pancarte rouge dénonçant la fraude électorale lors de la séance inaugurale de l'APN issue des législatives du 10 mai dernier. Mais pourquoi la démission de Ghoul du MSP serait-t-elle si importante et d'abord pour qui ? Ghoul n'incarne ni projet politique, ne gère pas un think tanks. La réponse est à chercher plutôt dans la capacité de nuisance de l'ex-ministre des Travaux publics. Sa démission assortie de l'intention de fonder un parti est perçue comme un danger potentiel pour la stabilité et l'unité non seulement du MSP mais également de l'AAV qui avait tracé pour la mouvance islamiste en Algérie une nouvelle feuille de route, plus adaptée au printemps dit arabe. La nouvelle d'autres démissionnaires commence à circuler. On parle de Hachemi Djaâboub, ancien ministre du Commerce, de Djafer Chelbi, de Farouk Tifour, de Brahim Bedar et d'Abdelkrim Mechaï. La saignée quoi ! L'entité qui pourrait bénéficier de l'apport du futur parti de Ghoul s'il vient à voir le jour, n'est autre que l'Alliance présidentielle qui pour rappel a été désertée par le parti de Bouguerra Soltani à la veille des dernières législatives. Jusqu'à ce jour l'Exécutif dont tout le monde attendait de voir le remaniement ou le renouvellement de sa composante, n'a pas encore fait sa mue. Pourquoi ? Le gouvernement est-il soucieux d'intégrer les islamistes ? En tous les cas, le MSP persistait et signait lors du dernier conseil consultatif de Staouéli : il ne participe pas au prochain gouvernement. "Nous ne voyons pas de raison, ni d'utilité à participer au prochain gouvernement, et notre participation à cet Exécutif ne nous servira à rien" a répété le président du conseil consultatif, Abderrahmane Saïdi. Ceci dit, Hamlaoui Akkouchi, président d'El Islah, parti membre de l'AAV (avec le MSP et Nahda) a évoqué samedi le «complot» en parlant de l'affaire Ghoul. Il avait soutenu que l'objectif assigné au départ de l'ancien ministre des Travaux publics est de sanctionner les partis islamistes qui s'étaient unis. «Ce n'est pas l'affaiblissement du MSP qui est visé par ce complot mais c'est toute l'AAV», avait estimé Akkouchi. La question est de savoir combien de temps encore vont pouvoir résister le MSP et son rejeton l'AAV ? Devant l'OPA lancée par Goul, c'est toute la mouvance islamiste qui risque de voler en éclats.