Les rebelles syriens ont multiplié, mardi, leurs attaques contre des positions du régime à Alep, la métropole stratégique du nord de la Syrie, où les troupes du régime sont confrontées à une résistance farouche. Les rebelles syriens ont multiplié, mardi, leurs attaques contre des positions du régime à Alep, la métropole stratégique du nord de la Syrie, où les troupes du régime sont confrontées à une résistance farouche. Dans la nuit de lundi à mardi, les insurgés ont attaqué avec des roquettes RPG le siège du tribunal militaire dans la ville ainsi qu'un poste de police et une branche du parti Baas au pouvoir dans un quartier du sud d'Alep, selon une ONG. Des combats ont également éclaté près du siège des puissants renseignements aériens, dans le quartier d'al-Zahra, dans l'ouest, selon la même source. Les combats ont également repris à Damas, tombée de nouveau sous le contrôle de l'armée après une semaine d'affrontements à la mi-juillet. Les accrochages ont eu lieu, notamment, dans le quartier de Kafar Soussé après une attaque rebelle aux roquettes RPG contre un barrage de l'armée. Les rebelles avaient déjà marqué un point lundi en prenant un poste de contrôle clé leur permettant d'acheminer renforts et munitions à Alep, deuxième ville et poumon économique du pays où se joue une bataille cruciale entre insurgés et régime. Plusieurs quartiers, notamment Salaheddine, dans le Sud-ouest, étaient bombardés mardi matin, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). La télévision d'Etat syrienne a affirmé, de son côté, que l'armée "poursuivait les groupes terroristes dans des quartiers d'Alep, leur infligeant des pertes énormes". L'armée avait repris, lundi, une partie de Salaheddine, principal bastion rebelle, mais qu'elle faisait face "à une très forte résistance". Les rebelles ont, en revanche, nié que l'armée ait "avancé d'un seul mètre", rapporte une agence française de presse. Le front d'Alep a été ouvert le 20 juillet et l'assaut de l'armée a été donné samedi après l'arrivée de renforts militaires dans la ville. Les bombardements par hélicoptères et à l'artillerie lourde dans cette ville de 2,5 millions d'habitants et ses environs ont jeté sur les routes ces deux derniers jours quelque 200.000 personnes, selon l'Onu. Lundi, les violences à travers le pays ont fait 93 morts, dont 41 civils, 33 soldats et 19 rebelles. Face à l'escalade du conflit, la France, qui prend la présidence du Conseil de sécurité de l'Onu en août, va demander d'ici la fin de la semaine une réunion d'urgence des ministres des Affaires étrangères de cette instance. Le président américain Barack Obama et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan sont convenus de "coordonner leurs efforts afin d'accélérer la transition politique en Syrie, avec un départ de Bachar al-Assad", lors d'un entretien téléphonique. Alors que l'armée mène depuis le 20 juillet une offensive pour déloger les insurgés retranchés à Alep, les rebelles de l'Armée libre syrienne (ASL) ont pris un important poste de contrôle à Anadane, ce qui leur permet, désormais, de relier la métropole du Nord à la frontière turque, 45 km plus loin, rapporte la même agence. Un passage dégagé vers la Turquie est vital pour les rebelles qui ont installé le quartier général de l'ASL dans ce pays. Et si les opposants parviennent à s'emparer d'Alep (355 km au nord de Damas), ils créeront de fait une "zone sécurisée" dans le nord syrien, d'où l'importance de cette bataille. L'ONG française Médecins du monde (MDM) a aussi appelé les belligérants à respecter les règles de droit en période de guerre, les accusant de ne pas protéger civils et blessés, d'empêcher les médecins de travailler et de bombarder les hôpitaux. Le régime a, par ailleurs, accusé le coup d'une nouvelle défection avec celle de son chargé d'affaires à Londres, Khaled al-Ayoubi, plus haut diplomate syrien en poste au Royaume-Uni qui a voulu marquer son refus de la répression. Il s'agit de la cinquième défection d'un diplomate syrien depuis le début de la révolte qui a encore fait lundi 60 morts à travers le pays, selon un bilan de l'OSDH qui affirme que plus de 20.000 personnes ont été tuées en 16 mois. L'Iran a mis en garde Ankara contre toute attaque du territoire syrien, affirmant qu'il riposterait "durement", a rapporté al-Watan, quotidien proche du pouvoir à Damas. Dans la nuit de lundi à mardi, les insurgés ont attaqué avec des roquettes RPG le siège du tribunal militaire dans la ville ainsi qu'un poste de police et une branche du parti Baas au pouvoir dans un quartier du sud d'Alep, selon une ONG. Des combats ont également éclaté près du siège des puissants renseignements aériens, dans le quartier d'al-Zahra, dans l'ouest, selon la même source. Les combats ont également repris à Damas, tombée de nouveau sous le contrôle de l'armée après une semaine d'affrontements à la mi-juillet. Les accrochages ont eu lieu, notamment, dans le quartier de Kafar Soussé après une attaque rebelle aux roquettes RPG contre un barrage de l'armée. Les rebelles avaient déjà marqué un point lundi en prenant un poste de contrôle clé leur permettant d'acheminer renforts et munitions à Alep, deuxième ville et poumon économique du pays où se joue une bataille cruciale entre insurgés et régime. Plusieurs quartiers, notamment Salaheddine, dans le Sud-ouest, étaient bombardés mardi matin, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). La télévision d'Etat syrienne a affirmé, de son côté, que l'armée "poursuivait les groupes terroristes dans des quartiers d'Alep, leur infligeant des pertes énormes". L'armée avait repris, lundi, une partie de Salaheddine, principal bastion rebelle, mais qu'elle faisait face "à une très forte résistance". Les rebelles ont, en revanche, nié que l'armée ait "avancé d'un seul mètre", rapporte une agence française de presse. Le front d'Alep a été ouvert le 20 juillet et l'assaut de l'armée a été donné samedi après l'arrivée de renforts militaires dans la ville. Les bombardements par hélicoptères et à l'artillerie lourde dans cette ville de 2,5 millions d'habitants et ses environs ont jeté sur les routes ces deux derniers jours quelque 200.000 personnes, selon l'Onu. Lundi, les violences à travers le pays ont fait 93 morts, dont 41 civils, 33 soldats et 19 rebelles. Face à l'escalade du conflit, la France, qui prend la présidence du Conseil de sécurité de l'Onu en août, va demander d'ici la fin de la semaine une réunion d'urgence des ministres des Affaires étrangères de cette instance. Le président américain Barack Obama et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan sont convenus de "coordonner leurs efforts afin d'accélérer la transition politique en Syrie, avec un départ de Bachar al-Assad", lors d'un entretien téléphonique. Alors que l'armée mène depuis le 20 juillet une offensive pour déloger les insurgés retranchés à Alep, les rebelles de l'Armée libre syrienne (ASL) ont pris un important poste de contrôle à Anadane, ce qui leur permet, désormais, de relier la métropole du Nord à la frontière turque, 45 km plus loin, rapporte la même agence. Un passage dégagé vers la Turquie est vital pour les rebelles qui ont installé le quartier général de l'ASL dans ce pays. Et si les opposants parviennent à s'emparer d'Alep (355 km au nord de Damas), ils créeront de fait une "zone sécurisée" dans le nord syrien, d'où l'importance de cette bataille. L'ONG française Médecins du monde (MDM) a aussi appelé les belligérants à respecter les règles de droit en période de guerre, les accusant de ne pas protéger civils et blessés, d'empêcher les médecins de travailler et de bombarder les hôpitaux. Le régime a, par ailleurs, accusé le coup d'une nouvelle défection avec celle de son chargé d'affaires à Londres, Khaled al-Ayoubi, plus haut diplomate syrien en poste au Royaume-Uni qui a voulu marquer son refus de la répression. Il s'agit de la cinquième défection d'un diplomate syrien depuis le début de la révolte qui a encore fait lundi 60 morts à travers le pays, selon un bilan de l'OSDH qui affirme que plus de 20.000 personnes ont été tuées en 16 mois. L'Iran a mis en garde Ankara contre toute attaque du territoire syrien, affirmant qu'il riposterait "durement", a rapporté al-Watan, quotidien proche du pouvoir à Damas.