Le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, a repris la main politiquement à Bamako en réduisant les pouvoirs de son Premier ministre, au moment où les premiers cas de mort par lapidation étaient signalés lundi dans le nord du pays occupé par les islamistes depuis quatre mois. Dans un discours se voulant rassembleur, M. Traoré, a estimé, dimanche, que son pays était engagé dans une "course contre la montre" et que l'heure était désormais "à l'union sacrée". Le même jour, un couple non marié a été lapidé à mort dans la localité d'Aguelhok (Nord-est) devant une foule de quelque 200 à 300 personne, rapporte une agence française de presse. C'est le premier cas de mort par lapidation rapporté dans le nord du Mali où des couples illégitimes, des buveurs d'alcool, des fumeurs ont été fouettés en public dans plusieurs villes, notamment à Tombouctou, également contrôlée par Ansar Dine et Aqmi, où des mausolées de saint musulmans ont aussi été détruits. Pour tenter de contrer ces groupes, le président Traoré a annoncé la création de nouveaux organes de la transition — mise en place en avril pour un an après le retrait du pouvoir de militaires auteurs d'un coup d'Etat le 22 mars — qui réduisent les pouvoirs de son Premier ministre Cheick Modibo Diarra. Il en est ainsi du Haut conseil d'Etat (HCE) dont M. Traoré va prendre la direction assisté de deux vice-présidents, dont l'un sera chargé des questions de défense et de sécurité et de la gestion de la crise dans le Nord. Le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, a repris la main politiquement à Bamako en réduisant les pouvoirs de son Premier ministre, au moment où les premiers cas de mort par lapidation étaient signalés lundi dans le nord du pays occupé par les islamistes depuis quatre mois. Dans un discours se voulant rassembleur, M. Traoré, a estimé, dimanche, que son pays était engagé dans une "course contre la montre" et que l'heure était désormais "à l'union sacrée". Le même jour, un couple non marié a été lapidé à mort dans la localité d'Aguelhok (Nord-est) devant une foule de quelque 200 à 300 personne, rapporte une agence française de presse. C'est le premier cas de mort par lapidation rapporté dans le nord du Mali où des couples illégitimes, des buveurs d'alcool, des fumeurs ont été fouettés en public dans plusieurs villes, notamment à Tombouctou, également contrôlée par Ansar Dine et Aqmi, où des mausolées de saint musulmans ont aussi été détruits. Pour tenter de contrer ces groupes, le président Traoré a annoncé la création de nouveaux organes de la transition — mise en place en avril pour un an après le retrait du pouvoir de militaires auteurs d'un coup d'Etat le 22 mars — qui réduisent les pouvoirs de son Premier ministre Cheick Modibo Diarra. Il en est ainsi du Haut conseil d'Etat (HCE) dont M. Traoré va prendre la direction assisté de deux vice-présidents, dont l'un sera chargé des questions de défense et de sécurité et de la gestion de la crise dans le Nord.