Il s'agit, en fait, d'une méthode scientifique érigée en une interface favorisant le dialogue entre décideurs, politiques ou aménageurs, et scientifiques. Il s'agit, en fait, d'une méthode scientifique érigée en une interface favorisant le dialogue entre décideurs, politiques ou aménageurs, et scientifiques. Elle permet l'optimisation et la valorisation des travaux de recherche devant aboutir à une meilleure connaissance des ressources halieutiques en Algérie. Les experts de l'Observatoire économique méditerranéen estiment «qu'à travers le projet collaboratif Pegaso, l'Union européenne veut penser les littoraux en termes de gestion intégrée. Le Plan Bleu, dans ce cadre, mise sur le dialogue entre décideurs et scientifiques. Le point sur ce projet de recherche opérationnelle avec le chargé de mission Julien Le Tellier. Concernant la situation des zones côtières méditerranéennes, celui-ci souligne que «le littoral méditerranéen, c'est 46.000 km de côtes, très riches en biodiversité et en territoires attractifs : la population rurale continue d'affluer dans les villes côtières, qui peuvent s'étendre de façon anarchique, au détriment des milieux naturels, mais aussi en usant et abusant des ressources». Un instrument d'intégration en Méditerranée Cet expert ajoute également que «espace de convergence et de compétition qui unit et sépare à la fois, le littoral est aussi un vecteur de la coopération régionale : le Protocole relatif à la gestion intégrée des zones côtières (GIZC) représente un nouvel instrument de l'intégration en Méditerranée», précisant que «dans ce contexte, le projet vise à établir des connexions entre les scientifiques et les décideurs pour accompagner le Protocole GIZC en Méditerranée et soutenir les pays de la mer Noire à développer un dispositif similaire». Par ailleurs, Le Tellier indique que «Pegaso est un projet collaboratif du septième Programme Cadre pour la Recherche et le Développement (PCRD) de l'Union européenne. Issus de nombreuses disciplines et de différents pays, les scientifiques fournissent des outils et des connaissances aux décideurs pour mieux comprendre la portée de leurs choix sur les milieux et les ressources naturelles. Le but ultime est de réduire les pollutions qui affectent les environnements côtiers et marins. Pour y parvenir, il faut construire un pont entre scientifiques et décideurs». Abordant le rôle du Plan Bleu dans ce projet, il affirme que «nous animons un réseau d'experts et de décideurs méditerranéens. Nous sommes une interface favorisant le dialogue entre décideurs, politiques ou aménageurs, et scientifiques. Il est essentiel que les deux mondes se parlent et se comprennent, qu'ils s'approprient un langage commun, qu'ils adoptent des référentiels communs. Pour cela, nous contribuons à la facilitation d'ateliers participatifs regroupant chercheurs et parties prenantes de dix sites d'application collaborative». «Imagine» permet de construire et partager des scénarios souhaitables et durables La méthode propose, a-t-il précisé, «des outils pour évaluer le niveau de durabilité d'un territoire. Elle permet aux acteurs locaux de construire et partager des scénarios souhaitables, durables et d'élaborer des plans d'actions pour concrétiser ces projets de territoire». Pour cet expert, cette méthode a donné des résultats probants et positifs en Algérie en déclarant que «effectivement, cela est palpable en Algérie à travers l'exemple du Programme d'Aménagement Ccôtier du littoral algérois : le plan d'actions élaboré grâce à «Imagine» a fait l'objet de traductions législative et réglementaire. La méthode est désormais enseignée à l'Ecole nationale supérieure d'aménagement de la mer et du littoral d'Alger ; son utilisation a été répliquée sur plusieurs territoires côtiers par de jeunes chercheurs algériens». Elle permet l'optimisation et la valorisation des travaux de recherche devant aboutir à une meilleure connaissance des ressources halieutiques en Algérie. Les experts de l'Observatoire économique méditerranéen estiment «qu'à travers le projet collaboratif Pegaso, l'Union européenne veut penser les littoraux en termes de gestion intégrée. Le Plan Bleu, dans ce cadre, mise sur le dialogue entre décideurs et scientifiques. Le point sur ce projet de recherche opérationnelle avec le chargé de mission Julien Le Tellier. Concernant la situation des zones côtières méditerranéennes, celui-ci souligne que «le littoral méditerranéen, c'est 46.000 km de côtes, très riches en biodiversité et en territoires attractifs : la population rurale continue d'affluer dans les villes côtières, qui peuvent s'étendre de façon anarchique, au détriment des milieux naturels, mais aussi en usant et abusant des ressources». Un instrument d'intégration en Méditerranée Cet expert ajoute également que «espace de convergence et de compétition qui unit et sépare à la fois, le littoral est aussi un vecteur de la coopération régionale : le Protocole relatif à la gestion intégrée des zones côtières (GIZC) représente un nouvel instrument de l'intégration en Méditerranée», précisant que «dans ce contexte, le projet vise à établir des connexions entre les scientifiques et les décideurs pour accompagner le Protocole GIZC en Méditerranée et soutenir les pays de la mer Noire à développer un dispositif similaire». Par ailleurs, Le Tellier indique que «Pegaso est un projet collaboratif du septième Programme Cadre pour la Recherche et le Développement (PCRD) de l'Union européenne. Issus de nombreuses disciplines et de différents pays, les scientifiques fournissent des outils et des connaissances aux décideurs pour mieux comprendre la portée de leurs choix sur les milieux et les ressources naturelles. Le but ultime est de réduire les pollutions qui affectent les environnements côtiers et marins. Pour y parvenir, il faut construire un pont entre scientifiques et décideurs». Abordant le rôle du Plan Bleu dans ce projet, il affirme que «nous animons un réseau d'experts et de décideurs méditerranéens. Nous sommes une interface favorisant le dialogue entre décideurs, politiques ou aménageurs, et scientifiques. Il est essentiel que les deux mondes se parlent et se comprennent, qu'ils s'approprient un langage commun, qu'ils adoptent des référentiels communs. Pour cela, nous contribuons à la facilitation d'ateliers participatifs regroupant chercheurs et parties prenantes de dix sites d'application collaborative». «Imagine» permet de construire et partager des scénarios souhaitables et durables La méthode propose, a-t-il précisé, «des outils pour évaluer le niveau de durabilité d'un territoire. Elle permet aux acteurs locaux de construire et partager des scénarios souhaitables, durables et d'élaborer des plans d'actions pour concrétiser ces projets de territoire». Pour cet expert, cette méthode a donné des résultats probants et positifs en Algérie en déclarant que «effectivement, cela est palpable en Algérie à travers l'exemple du Programme d'Aménagement Ccôtier du littoral algérois : le plan d'actions élaboré grâce à «Imagine» a fait l'objet de traductions législative et réglementaire. La méthode est désormais enseignée à l'Ecole nationale supérieure d'aménagement de la mer et du littoral d'Alger ; son utilisation a été répliquée sur plusieurs territoires côtiers par de jeunes chercheurs algériens».