L'Assemblée générale des Nations unies a massivement condamné, vendredi, le gouvernement syrien et réclamé une transition politique dans ce pays en proie depuis 17 mois à un soulèvement sanglant. L'Assemblée générale des Nations unies a massivement condamné, vendredi, le gouvernement syrien et réclamé une transition politique dans ce pays en proie depuis 17 mois à un soulèvement sanglant. Cette instance, qui compte 193 Etats membres, a adopté un projet de résolution d'inspiration saoudienne exprimant une "grave préoccupation" devant l'escalade des violences. Cent trente-trois pays ont voté pour, 12 contre et 31 se sont abstenus. Le texte bénéficiait du coparrainage de plusieurs Etats membres, dont celui de nombreux pays occidentaux. Comme prévu, la Russie, alliée fidèle du président syrien Bachar al Assad, a voté contre ce texte qui n'a pas de valeur contraignante. Lui ont emboîté le pas des nations connues pour leur hostilité envers l'Occident comme la Chine, l'Iran, la Corée du Nord, la Biélorussie et Cuba. Le représentant russe au Conseil, Vitali Tchourkine, a immédiatement condamné la résolution en l'accusant d'être "nuisible" et de masquer "un soutien flagrant" à la rébellion. La résolution adoptée stipule que l'Assemblée générale "(...) déplore l'incapacité du Conseil de sécurité (de l'Onu) à s'entendre sur des mesures faisant en sorte que les autorités syriennes respectent ses décisions". Le texte appelle aussi à "(...) une transition politique générale menée par les Syriens vers un système politique démocratique et pluraliste". La Russie et la Chine ont usé à trois reprises de leur veto pour bloquer l'adoption d'une résolution du Conseil de sécurité en accusant les Occidentaux d'encourager et de soutenir la rébellion, rapporte Reuters. La représentante permanente des Etats-Unis au Conseil de sécurité, Susan Rice, s'est réjouie du vote de l'Assemblée générale. "Malgré l'opposition continue d'une minorité de plus en plus isolée, la majorité écrasante des membres des Nations unies a pris clairement position pour le peuple syrien et à ses aspirations légitimes", a dit la diplomate. A Paris, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a salué l'adoption de la résolution qui "réaffirme la volonté de la communauté internationale de trouver la voie d'une sortie de crise crédible en Syrie". La résolution salue toujours la décision de la Ligue arabe invitant le président syrien à renoncer au pouvoir, sans fournir de précisions. Ces changements ont permis de rallier le soutien de dizaines d'Etats membres qui, sinon, auraient voté contre, ont fait valoir des diplomates des Nations unies. L'ambassadeur d'Arabie Saoudite, Abdallah al Mouallimi, s'est, pour sa part, félicité que "le nombre de votes favorables ait surpassé toutes nos attentes". Après le vote, le représentant syrien, Bachar Ja'afari, a dénoncé la "nouvelle mascarade" orchestrée, selon lui, par le président de l'AG, le Qatari Nassir Abdoulaziz al Nasser, pour faire adopter la ligne de son pays. L'Arabie Saoudite et le Qatar soutiennent la cause des insurgés syriens en lutte contre le régime de Bachar al Assad. Le diplomate syrien a réitéré les accusations de Damas sur la fourniture par ces deux pays du Golfe d'armes aux rebelles. "La résolution n'aura, quoi qu'il en soit, aucune conséquence", a-t-il martelé. Plusieurs diplomates occidentaux ont fait valoir qu'il était important de voter le texte de l'Assemblée générale pour envoyer un message politique et faire honte à Moscou et Pékin pour leur obstruction au sein du Conseil de sécurité. Avant le vote, Ban Ki-moon avait déclaré devant l'Assemblée générale que les exactions signalées à Alep, la deuxième ville syrienne où les deux camps s'affrontent depuis plusieurs jours de manière sanglante, pourraient s'apparenter à des crimes contre l'humanité. Cette instance, qui compte 193 Etats membres, a adopté un projet de résolution d'inspiration saoudienne exprimant une "grave préoccupation" devant l'escalade des violences. Cent trente-trois pays ont voté pour, 12 contre et 31 se sont abstenus. Le texte bénéficiait du coparrainage de plusieurs Etats membres, dont celui de nombreux pays occidentaux. Comme prévu, la Russie, alliée fidèle du président syrien Bachar al Assad, a voté contre ce texte qui n'a pas de valeur contraignante. Lui ont emboîté le pas des nations connues pour leur hostilité envers l'Occident comme la Chine, l'Iran, la Corée du Nord, la Biélorussie et Cuba. Le représentant russe au Conseil, Vitali Tchourkine, a immédiatement condamné la résolution en l'accusant d'être "nuisible" et de masquer "un soutien flagrant" à la rébellion. La résolution adoptée stipule que l'Assemblée générale "(...) déplore l'incapacité du Conseil de sécurité (de l'Onu) à s'entendre sur des mesures faisant en sorte que les autorités syriennes respectent ses décisions". Le texte appelle aussi à "(...) une transition politique générale menée par les Syriens vers un système politique démocratique et pluraliste". La Russie et la Chine ont usé à trois reprises de leur veto pour bloquer l'adoption d'une résolution du Conseil de sécurité en accusant les Occidentaux d'encourager et de soutenir la rébellion, rapporte Reuters. La représentante permanente des Etats-Unis au Conseil de sécurité, Susan Rice, s'est réjouie du vote de l'Assemblée générale. "Malgré l'opposition continue d'une minorité de plus en plus isolée, la majorité écrasante des membres des Nations unies a pris clairement position pour le peuple syrien et à ses aspirations légitimes", a dit la diplomate. A Paris, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a salué l'adoption de la résolution qui "réaffirme la volonté de la communauté internationale de trouver la voie d'une sortie de crise crédible en Syrie". La résolution salue toujours la décision de la Ligue arabe invitant le président syrien à renoncer au pouvoir, sans fournir de précisions. Ces changements ont permis de rallier le soutien de dizaines d'Etats membres qui, sinon, auraient voté contre, ont fait valoir des diplomates des Nations unies. L'ambassadeur d'Arabie Saoudite, Abdallah al Mouallimi, s'est, pour sa part, félicité que "le nombre de votes favorables ait surpassé toutes nos attentes". Après le vote, le représentant syrien, Bachar Ja'afari, a dénoncé la "nouvelle mascarade" orchestrée, selon lui, par le président de l'AG, le Qatari Nassir Abdoulaziz al Nasser, pour faire adopter la ligne de son pays. L'Arabie Saoudite et le Qatar soutiennent la cause des insurgés syriens en lutte contre le régime de Bachar al Assad. Le diplomate syrien a réitéré les accusations de Damas sur la fourniture par ces deux pays du Golfe d'armes aux rebelles. "La résolution n'aura, quoi qu'il en soit, aucune conséquence", a-t-il martelé. Plusieurs diplomates occidentaux ont fait valoir qu'il était important de voter le texte de l'Assemblée générale pour envoyer un message politique et faire honte à Moscou et Pékin pour leur obstruction au sein du Conseil de sécurité. Avant le vote, Ban Ki-moon avait déclaré devant l'Assemblée générale que les exactions signalées à Alep, la deuxième ville syrienne où les deux camps s'affrontent depuis plusieurs jours de manière sanglante, pourraient s'apparenter à des crimes contre l'humanité.