Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, veut "étudier" les nouvelles mesures envisagées par la Banque centrale européenne (BCE) pour traiter la crise de la dette, qui devront passer par une demande d'aide, avant de décider s'il y ferait appel, a-t-il affirmé vendredi. "Je veux connaître ces mesures", savoir "si elles sont adéquates", et "alors je prendrai la meilleure décision pour l'intérêt général des Espagnols", a déclaré M. Rajoy lors d'une conférence de presse. "Quel procédé serait utilisé ?", "Que compte-t-on acheter sur le marché secondaire ?", s'est-il interrogé à propos des annonces d'éventuelles interventions de la BCE sur le marché de la dette. "Nous ne le savons pas" encore et "ne pouvons pas agir de façon irresponsable", a-t-il affirmé, interrogé sur l'éventualité d'un sauvetage global de l'économie espagnole. Il a ainsi une nouvelle fois évité de dire si l'Espagne allait céder et demander de l'aide afin de soulager l'énorme pression des marchés qui a propulsé à des sommets les taux qu'elle doit offrir pour se financer. Ainsi, le coût de plus en plus élevé de ses emprunts fera bondir de huit milliards d'euros en 2013 la facture des intérêts de la dette, qui doit déjà s'élever à plus de 28 milliards cette année. Avec le chômage qui touche un actif sur quatre, "le plus grave problème de ce pays" réside dans son "déficit public" (8,9% du PIB fin 2011) et sa "dette extérieure de plus de 900 milliards d'euros", a poursuivi Mariano Rajoy. Regroupant dette publique et privée, celle-ci représente 90% du PIB de l'Espagne et est "un lourd poids qui pèse sur l'économie espagnole", a-t-il dénoncé. "Nous avons vécu trop à crédit et à présent il faut se refinancer ou demander de nouveaux prêts, or comme vous le savez en ce moment, les intérêts sont très élevés", a-t-il reconnu. Revenant sur les propos faits jeudi par le président de la BCE, Mario Draghi, Mariano Rajoy a toutefois souligné qu'il voyait des aspects "positifs" dans sa déclaration. "Le gouverneur de la BCE a dit que les différences (du coût de financement des différents pays de la zone euro) étaient inacceptables", a-t-il souligné. Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, veut "étudier" les nouvelles mesures envisagées par la Banque centrale européenne (BCE) pour traiter la crise de la dette, qui devront passer par une demande d'aide, avant de décider s'il y ferait appel, a-t-il affirmé vendredi. "Je veux connaître ces mesures", savoir "si elles sont adéquates", et "alors je prendrai la meilleure décision pour l'intérêt général des Espagnols", a déclaré M. Rajoy lors d'une conférence de presse. "Quel procédé serait utilisé ?", "Que compte-t-on acheter sur le marché secondaire ?", s'est-il interrogé à propos des annonces d'éventuelles interventions de la BCE sur le marché de la dette. "Nous ne le savons pas" encore et "ne pouvons pas agir de façon irresponsable", a-t-il affirmé, interrogé sur l'éventualité d'un sauvetage global de l'économie espagnole. Il a ainsi une nouvelle fois évité de dire si l'Espagne allait céder et demander de l'aide afin de soulager l'énorme pression des marchés qui a propulsé à des sommets les taux qu'elle doit offrir pour se financer. Ainsi, le coût de plus en plus élevé de ses emprunts fera bondir de huit milliards d'euros en 2013 la facture des intérêts de la dette, qui doit déjà s'élever à plus de 28 milliards cette année. Avec le chômage qui touche un actif sur quatre, "le plus grave problème de ce pays" réside dans son "déficit public" (8,9% du PIB fin 2011) et sa "dette extérieure de plus de 900 milliards d'euros", a poursuivi Mariano Rajoy. Regroupant dette publique et privée, celle-ci représente 90% du PIB de l'Espagne et est "un lourd poids qui pèse sur l'économie espagnole", a-t-il dénoncé. "Nous avons vécu trop à crédit et à présent il faut se refinancer ou demander de nouveaux prêts, or comme vous le savez en ce moment, les intérêts sont très élevés", a-t-il reconnu. Revenant sur les propos faits jeudi par le président de la BCE, Mario Draghi, Mariano Rajoy a toutefois souligné qu'il voyait des aspects "positifs" dans sa déclaration. "Le gouverneur de la BCE a dit que les différences (du coût de financement des différents pays de la zone euro) étaient inacceptables", a-t-il souligné.