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Un employé d'APC sauvagement agressé (2e partie et fin)
Agression
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 08 - 2012

Résumé : Rédouane, fonctionnaire dans une APC, a fait sortir du service de l'état-civil de l'APC, un jeune homme qui « embêtait » une jeune fille.
Résumé : Rédouane, fonctionnaire dans une APC, a fait sortir du service de l'état-civil de l'APC, un jeune homme qui « embêtait » une jeune fille.
Il était 16h. Tous les employés s'étaient mis à sortir de la mairie. Rédouane qui était absorbé par un travail qu'il ne voulait pas différer pour le lendemain, était resté cloué sur sa chaise.
- Wach, Rédouane, tu ne rentres pas chez toi, aujourd'hui ? lui demanda Rachid un de ses collègues.
- Si...mais dans un quart d'heure environ. Je dois d'abord finir ce travail...
- Tu le finiras demain matin...
-Non... demain matin j'ai autre chose à faire... mais rassure-toi, mon ami, je n'ai pas l'intention de passer la nuit ici. J'ai presque fini... Attends-moi, nous rentrerons ensemble...
- J'ai hâte de rentrer pour prendre une douche... mais tout compte fait je vais t'attendre... nous ferons un bout de chemin ensemble... je n'aime pas rentrer seul.
-Comme tu veux, Rachid... mais ne me dérange pas sinon je ne terminerai pas en dix minutes comme je l'ai prévu.
-D'accord... je ne dirai rien.
Moins de dix minutes plus tard, les deux amis sortirent de l'APC avec l'intention d'aller prendre deux rafraîchissements dans un café du quartier où ils avaient l'habitude de prendre chaque matin leur petit-déjeuner.
Après avoir parcouru une vingtaine de mètres, Rachid regarda au loin et murmura :
-Je crois que nos rafraîchissements seront quelque peu perturbés, Rédouane.
-Qu'est-ce qui fait dire ça, Rachid ?
-Regarde, là bas, au loin... ce type qui se dirige vers nous, n'est-ce pas le jeune homme qui a voulu faire des histoires ce matin au service de l'état-civil ?
Rédouane suivit du regard l'index de son collègue et hocha la tête de haut en bas.
-Hum... c'est effectivement l'imbécile de ce matin... s'il cherche la bagarre, il l'aura... je te jure que je le transformerai en « h'rira »... mais qu'est-ce qu'ils ont les jeunes d'aujourd'hui ? Ils ne respectent ni ceux qui sont plus jeunes qu'eux, ni ceux qui sont plus âgés, ni les femmes, ni la nature.
Le jeune homme arriva au niveau de Rédouane et de son collègue et adressa au premier un regard plein de haine.
- Tu te rappelles de moi, « ya si khouna » ?
-Oui, bien sûr...Tu n'as pas changé depuis ce matin. Tu continues à chercher des histoires.
-Non, je ne cherche pas des histoires... je cherche juste à te casser la gueule... espèce de chien à deux pattes.
Rédouane éclata de rire mais mal lui en prit parce que l'autre en profita pour lui donner un coup de tête si violent qu'il faillit tomber. Avant même que les deux fonctionnaires ne réalisent ce qui était en train de se passer, deux jeunes qui étaient adossés contre un mur, coururent vers les trois hommes. L'un d'eux avait à la main une pelle à manche long et l'autre une barre de fer. Le jeune cinglé de la matinée prit la pelle tendue par son ami et l'utilisa contre Rédouane à qui il donna plusieurs coups, à la tête, au ventre et dans le dos.
Rédouane tomba. Les coups reçus étaient si violents qu'il perdit connaissance. Rachid se rua sur les trois voyous mais les deux autres voyous lui firent face. Un carnage aurait certainement été commis si des citoyens n'étaient intervenus en force pour faire fuir les trois énergumènes.
Et ce fut inanimé que Rédouane fut emmené à l'hôpital où il reçut les soins qui s'imposaient.
Finalement, il y eut plus de peur que de mal. Le jeune voyou a été condamné à deux ans de prison ferme et à une amende de 20 millions de centimes. Le cas de ses deux complices, qui l'avaient assisté dans son agression, sera examiné ultérieurement.
( Fin)
Il était 16h. Tous les employés s'étaient mis à sortir de la mairie. Rédouane qui était absorbé par un travail qu'il ne voulait pas différer pour le lendemain, était resté cloué sur sa chaise.
- Wach, Rédouane, tu ne rentres pas chez toi, aujourd'hui ? lui demanda Rachid un de ses collègues.
- Si...mais dans un quart d'heure environ. Je dois d'abord finir ce travail...
- Tu le finiras demain matin...
-Non... demain matin j'ai autre chose à faire... mais rassure-toi, mon ami, je n'ai pas l'intention de passer la nuit ici. J'ai presque fini... Attends-moi, nous rentrerons ensemble...
- J'ai hâte de rentrer pour prendre une douche... mais tout compte fait je vais t'attendre... nous ferons un bout de chemin ensemble... je n'aime pas rentrer seul.
-Comme tu veux, Rachid... mais ne me dérange pas sinon je ne terminerai pas en dix minutes comme je l'ai prévu.
-D'accord... je ne dirai rien.
Moins de dix minutes plus tard, les deux amis sortirent de l'APC avec l'intention d'aller prendre deux rafraîchissements dans un café du quartier où ils avaient l'habitude de prendre chaque matin leur petit-déjeuner.
Après avoir parcouru une vingtaine de mètres, Rachid regarda au loin et murmura :
-Je crois que nos rafraîchissements seront quelque peu perturbés, Rédouane.
-Qu'est-ce qui fait dire ça, Rachid ?
-Regarde, là bas, au loin... ce type qui se dirige vers nous, n'est-ce pas le jeune homme qui a voulu faire des histoires ce matin au service de l'état-civil ?
Rédouane suivit du regard l'index de son collègue et hocha la tête de haut en bas.
-Hum... c'est effectivement l'imbécile de ce matin... s'il cherche la bagarre, il l'aura... je te jure que je le transformerai en « h'rira »... mais qu'est-ce qu'ils ont les jeunes d'aujourd'hui ? Ils ne respectent ni ceux qui sont plus jeunes qu'eux, ni ceux qui sont plus âgés, ni les femmes, ni la nature.
Le jeune homme arriva au niveau de Rédouane et de son collègue et adressa au premier un regard plein de haine.
- Tu te rappelles de moi, « ya si khouna » ?
-Oui, bien sûr...Tu n'as pas changé depuis ce matin. Tu continues à chercher des histoires.
-Non, je ne cherche pas des histoires... je cherche juste à te casser la gueule... espèce de chien à deux pattes.
Rédouane éclata de rire mais mal lui en prit parce que l'autre en profita pour lui donner un coup de tête si violent qu'il faillit tomber. Avant même que les deux fonctionnaires ne réalisent ce qui était en train de se passer, deux jeunes qui étaient adossés contre un mur, coururent vers les trois hommes. L'un d'eux avait à la main une pelle à manche long et l'autre une barre de fer. Le jeune cinglé de la matinée prit la pelle tendue par son ami et l'utilisa contre Rédouane à qui il donna plusieurs coups, à la tête, au ventre et dans le dos.
Rédouane tomba. Les coups reçus étaient si violents qu'il perdit connaissance. Rachid se rua sur les trois voyous mais les deux autres voyous lui firent face. Un carnage aurait certainement été commis si des citoyens n'étaient intervenus en force pour faire fuir les trois énergumènes.
Et ce fut inanimé que Rédouane fut emmené à l'hôpital où il reçut les soins qui s'imposaient.
Finalement, il y eut plus de peur que de mal. Le jeune voyou a été condamné à deux ans de prison ferme et à une amende de 20 millions de centimes. Le cas de ses deux complices, qui l'avaient assisté dans son agression, sera examiné ultérieurement.
( Fin)


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