Le gouvernement français semblait samedi reculer devant la mesure annoncée en juin dernier, prévoyant la mise en place d'un récépissé délivré par la police pour éviter les contrôles d'identité abusifs, affirmant une fermeté pour rétablir "l'ordre républicain" suite à des violences urbaines, notamment à Amiens (Nord) et en région parisienne. Intervenant lors de l'université d'été du Parti socialiste à la Rochelle, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a déclaré qu'il n'imposerait pas des "techniques pas opérationnelles" aux policiers et aux gendarmes, écartant d'un revers de la main l'application de la mesure, annoncée juin dernier, par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, prévoyant la mise en place d'une attestation de contrôle d'identité. Le chef de l'exécutif français avait alors rappelé qu'il s'agissait d'un "engagement" de campagne du président François Hollande. Pourtant, la "piste" du récépissé était bien l'un des axes principaux de la réflexion de premier policier français qui avait demandé une "remontée d'informations sur les différentes initiatives prises en ce sens au Canada, en Espagne et en Grande-Bretagne". A une militante du Mouvement des jeunes socialistes qui lui remettait un tract pédagogique plaidant pour la mise en place d'une attestation de contrôle d'identité, M.Valls a rétorqué : il faut être "mature et responsable". Avant cette intervention sur le contrôle d'identité, le ministre de l'Intérieur a défendu sa politique de fermeté envers les campements des Roms et les violences urbaines qui ont fait des blessés parmi les forces de l'ordre."Pour restaurer la République dans les quartiers, il faut de l'emploi mais aussi de la sécurité, car c'est d'abord la délinquance qui frappe les plus modestes de la société", a-t-il dit, affirmant que la reconquête de "l'ordre républicain là où il y a un ordre de la jungle" dans certains quartiers était un "devoir de la gauche". En janvier dernier, l'organisation américaine Human Rights Watch (HRW) avait sévèrement épinglé la France sur les contrôles d'identité, mettant notamment en évidence un "profilage ethnique", ce que la direction de la police et les syndicats de policiers avaient démenti. En avril, une quinzaine de personnes se disant victimes de contrôles d'identité au faciès avaient assigné l'Etat en justice à Paris pour une action au civil visant à engager sa responsabilité sur cette pratique discriminatoire. Le gouvernement français semblait samedi reculer devant la mesure annoncée en juin dernier, prévoyant la mise en place d'un récépissé délivré par la police pour éviter les contrôles d'identité abusifs, affirmant une fermeté pour rétablir "l'ordre républicain" suite à des violences urbaines, notamment à Amiens (Nord) et en région parisienne. Intervenant lors de l'université d'été du Parti socialiste à la Rochelle, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a déclaré qu'il n'imposerait pas des "techniques pas opérationnelles" aux policiers et aux gendarmes, écartant d'un revers de la main l'application de la mesure, annoncée juin dernier, par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, prévoyant la mise en place d'une attestation de contrôle d'identité. Le chef de l'exécutif français avait alors rappelé qu'il s'agissait d'un "engagement" de campagne du président François Hollande. Pourtant, la "piste" du récépissé était bien l'un des axes principaux de la réflexion de premier policier français qui avait demandé une "remontée d'informations sur les différentes initiatives prises en ce sens au Canada, en Espagne et en Grande-Bretagne". A une militante du Mouvement des jeunes socialistes qui lui remettait un tract pédagogique plaidant pour la mise en place d'une attestation de contrôle d'identité, M.Valls a rétorqué : il faut être "mature et responsable". Avant cette intervention sur le contrôle d'identité, le ministre de l'Intérieur a défendu sa politique de fermeté envers les campements des Roms et les violences urbaines qui ont fait des blessés parmi les forces de l'ordre."Pour restaurer la République dans les quartiers, il faut de l'emploi mais aussi de la sécurité, car c'est d'abord la délinquance qui frappe les plus modestes de la société", a-t-il dit, affirmant que la reconquête de "l'ordre républicain là où il y a un ordre de la jungle" dans certains quartiers était un "devoir de la gauche". En janvier dernier, l'organisation américaine Human Rights Watch (HRW) avait sévèrement épinglé la France sur les contrôles d'identité, mettant notamment en évidence un "profilage ethnique", ce que la direction de la police et les syndicats de policiers avaient démenti. En avril, une quinzaine de personnes se disant victimes de contrôles d'identité au faciès avaient assigné l'Etat en justice à Paris pour une action au civil visant à engager sa responsabilité sur cette pratique discriminatoire.