Le gouvernement nigérian a annoncé dimanche avoir ouvert des pourparlers indirects avec des membres de la secte islamiste Boko Haram dans le but de mettre fin aux violences meurtrières qui ont fait plus de 1400 morts dans le nord et le centre du Nigeria depuis 2010. Des canaux indirects "sont utilisés pour communiquer avec le seul objectif de comprendre quelles sont exactement les revendications de ces personnes et ce qui peut être fait pour résoudre les crises", a déclaré à des journalistes le porte-parole de la présidence nigériane, Reuben Abati. Ces efforts s'inscrivent dans le cadre de la volonté d'"assurer la paix et la stabilité au Nigeria", a-t-il ajouté. En mars, une source sécuritaire nigériane et une source diplomatique avaient déjà fait état de pourparlers indirects entre le gouvernement et Boko Haram, dans le but d'obtenir un cessez-le-feu de la part du groupe islamiste. Des appels ont été lancés au Nigeria pour la tenue de pourparlers entre le gouvernement et Boko Haram alors que les autorités nigérianes semblent incapables d'enrayer la spirale des attaques imputées au groupe qui ont secoué le pays le plus peuplé d'Afrique, premier producteur de pétrole sur le continent. Instaurer le califat, imposer la charia Le groupe Boko Haram est accusé de nombreux assassinats et attentats, principalement dans le nord du pays qui ont coûté la vie à plus de 1400 personnes depuis 2010. Il a notamment revendiqué l'attentat à la bombe perpétré le 26 août 2011 contre le siège des Nations unies dans la capitale fédérale Abuja, qui a tué 25 personnes, ainsi que les attaques coordonnées qui ont fait 185 victimes à Kano (nord) en janvier. Les islamistes radicaux de Boko Haram veulent instaurer le califat islamique et imposer la charia dans l'ensemble du Nigeria, pays dont le nord est majoritairement musulman et le sud à dominante chrétienne. Le gouvernement nigérian a annoncé dimanche avoir ouvert des pourparlers indirects avec des membres de la secte islamiste Boko Haram dans le but de mettre fin aux violences meurtrières qui ont fait plus de 1400 morts dans le nord et le centre du Nigeria depuis 2010. Des canaux indirects "sont utilisés pour communiquer avec le seul objectif de comprendre quelles sont exactement les revendications de ces personnes et ce qui peut être fait pour résoudre les crises", a déclaré à des journalistes le porte-parole de la présidence nigériane, Reuben Abati. Ces efforts s'inscrivent dans le cadre de la volonté d'"assurer la paix et la stabilité au Nigeria", a-t-il ajouté. En mars, une source sécuritaire nigériane et une source diplomatique avaient déjà fait état de pourparlers indirects entre le gouvernement et Boko Haram, dans le but d'obtenir un cessez-le-feu de la part du groupe islamiste. Des appels ont été lancés au Nigeria pour la tenue de pourparlers entre le gouvernement et Boko Haram alors que les autorités nigérianes semblent incapables d'enrayer la spirale des attaques imputées au groupe qui ont secoué le pays le plus peuplé d'Afrique, premier producteur de pétrole sur le continent. Instaurer le califat, imposer la charia Le groupe Boko Haram est accusé de nombreux assassinats et attentats, principalement dans le nord du pays qui ont coûté la vie à plus de 1400 personnes depuis 2010. Il a notamment revendiqué l'attentat à la bombe perpétré le 26 août 2011 contre le siège des Nations unies dans la capitale fédérale Abuja, qui a tué 25 personnes, ainsi que les attaques coordonnées qui ont fait 185 victimes à Kano (nord) en janvier. Les islamistes radicaux de Boko Haram veulent instaurer le califat islamique et imposer la charia dans l'ensemble du Nigeria, pays dont le nord est majoritairement musulman et le sud à dominante chrétienne.