Cette fois, c'est officiel. François Gouyette, 56 ans, ancien ambassadeur en Libye avant la guerre déclenchée contre Mouammar Kadhafi, a été nommé par décret, dimanche 26 août, ambassadeur de France à Tunis, où il remplace Boris Boillon, appelé à d'autres fonctions. Depuis des semaines, l'éviction de M. Boillon, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy et nommé par l'ancien président français en février 2011, était devenue le secret de Polichinelle. A la veille de la traditionnelle conférence des ambassadeurs, qui devait se tenir à Paris lundi 27 août, M. Gouyette devient ainsi le troisième diplomate français à s'installer à Tunis depuis la chute de l'ancien régime de Zine El-Abidine Ben Ali. Nommé un mois après la fuite en Arabie saoudite de l'ancien dictateur tunisien pour redresser l'image de la France, devenue catastrophique en raison du soutien affiché pendant longtemps par Paris à Tunis jusqu'aux déclarations calamiteuses de l'ancienne ministre des affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, proposant le savoir-faire français pendant les émeutes de janvier 2011 , M. Boillon n'est jamais vraiment parvenu à se faire accepter en Tunisie. Quadragénaire arabophone, dynamique, il avait trébuché dès son arrivée en répondant vertement à une journaliste tunisienne. Filmée et diffusée sur Internet, sa sortie, impulsive et maladroite, où il fustigeait des 'trucs débiles', avait provoqué la colère des Tunisiens. Le célèbre slogan de la révolution tunisienne, en Français "Dégage !"', avait alors été crié sous les fenêtres de l'ambassade située sur la principale artère de la capitale, avenue Habib-Bourguiba, lors de manifestations. Toutes les tentatives ensuite de M. Boillon pour corriger le tir ses excuses aussi n'ont jamais été couronnées de succès. Cette fois, c'est officiel. François Gouyette, 56 ans, ancien ambassadeur en Libye avant la guerre déclenchée contre Mouammar Kadhafi, a été nommé par décret, dimanche 26 août, ambassadeur de France à Tunis, où il remplace Boris Boillon, appelé à d'autres fonctions. Depuis des semaines, l'éviction de M. Boillon, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy et nommé par l'ancien président français en février 2011, était devenue le secret de Polichinelle. A la veille de la traditionnelle conférence des ambassadeurs, qui devait se tenir à Paris lundi 27 août, M. Gouyette devient ainsi le troisième diplomate français à s'installer à Tunis depuis la chute de l'ancien régime de Zine El-Abidine Ben Ali. Nommé un mois après la fuite en Arabie saoudite de l'ancien dictateur tunisien pour redresser l'image de la France, devenue catastrophique en raison du soutien affiché pendant longtemps par Paris à Tunis jusqu'aux déclarations calamiteuses de l'ancienne ministre des affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, proposant le savoir-faire français pendant les émeutes de janvier 2011 , M. Boillon n'est jamais vraiment parvenu à se faire accepter en Tunisie. Quadragénaire arabophone, dynamique, il avait trébuché dès son arrivée en répondant vertement à une journaliste tunisienne. Filmée et diffusée sur Internet, sa sortie, impulsive et maladroite, où il fustigeait des 'trucs débiles', avait provoqué la colère des Tunisiens. Le célèbre slogan de la révolution tunisienne, en Français "Dégage !"', avait alors été crié sous les fenêtres de l'ambassade située sur la principale artère de la capitale, avenue Habib-Bourguiba, lors de manifestations. Toutes les tentatives ensuite de M. Boillon pour corriger le tir ses excuses aussi n'ont jamais été couronnées de succès.