Jamais rapport de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH) n'a suscité autant de réactions positives comme c'est le cas pour le dernier en date rendu public il y a seulement quelques jours. Le rapport annuel 2011 sur l'état des droits de l'Homme en Algérie, qui a été adressé au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a en effet été positivement apprécié non seulement par les organisations des "Droits de l'homme", ce qui est en soi une première, mais aussi par des organisations qui n'entretenaient pas jusque là, de bonnes relations avec la (CNCPPDH). C'est le cas ainsi du collectif des familles des disparus en Algérie (CFDA) et SOS disparus qui viennent, à demi-mot, de saluer le contenu du rapport relatif au volet du brûlant dossier des disparus. Dans un communiqué rendu public hier et signé pour le CFDA par Nacera Dutour, ces deux associations disent qu'elles « prennent acte ».Ces représentants des familles des disparus saluent, en effet, l'invitation adressée par la CNCPPDH aux pouvoirs publics afin «d'instaurer un dialogue avec les familles des disparus». Dans son rapport, la commission que préside Me Farouk Ksentini a notamment appelé les autorités à donner toutes « les explications nécessaires » aux familles des disparus. La CNCPPDH a aussi souligné que la position de la « minorité de familles », composée de mères, d'épouses et d'enfants, qui refusent actuellement de s'inscrire dans la démarche tracée par la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, « mérite le respect et la compréhension ». Il faut rappeler qu'une partie des familles des disparus a catégoriquement rejeté la solution proposée par les pouvoirs publics consistant notamment en leur indemnisation. Le CFDA et SOS Disparus rappellent que l'indemnisation allouée par les autorités algériennes ne saurait être considérée comme une réparation pleine et entière au sens du droit International et que les autorités ne peuvent en aucun cas, sans risquer de violer leurs engagements au regard du droit international, obliger les familles à renoncer à leur droit à la vérité et à la justice. Les relations entre les associations des familles des disparus et la CNCPPDH ont souvent étaient conflictuelles. Le contenu du rapport 2011 semble avoir mis fin à cette animosité entre les deux parties. Ce d'autant que la commission que préside Farouk Ksentini a recommandé, dans son rapport, « l'instauration par les pouvoirs publics d'un dialogue, dans un climat serein et apaisé, avec ces familles afin de produire à chacune l'ensemble du dossier relatif aux recherches entreprises par les différents services de sécurité relevant des départements ministériels en charge de l'intérieur et de la défense, sur la disparition de leur proches ». Les familles des disparus, rappelle le communiqué rendu public hier, n'ont cessé d'interpeller les autorités algériennes afin que ces dernières fassent la lumière sur toutes personne victimes de disparitions. Les familles des disparus, qui réclament que « la responsabilité de l'Etat soit reconnue », considèrent , par le biais de la CFDA et SOS disparus, « que le dialogue n'est pas une fin en soi et qu'aucun dialogue ne peut avoir lieu sans un minimum de confiance entre les participants ». Cela dit la CFDA et SOS disparus n'ont pas manqué d'adresser des pics à Me Farouk Ksentini qui « serait plus avisé, à ce stade , de demander aux autorités de donner une réponse sérieuse et conforme aux recommandations de constatations des différents comités de l'Onu ». Jamais rapport de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH) n'a suscité autant de réactions positives comme c'est le cas pour le dernier en date rendu public il y a seulement quelques jours. Le rapport annuel 2011 sur l'état des droits de l'Homme en Algérie, qui a été adressé au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a en effet été positivement apprécié non seulement par les organisations des "Droits de l'homme", ce qui est en soi une première, mais aussi par des organisations qui n'entretenaient pas jusque là, de bonnes relations avec la (CNCPPDH). C'est le cas ainsi du collectif des familles des disparus en Algérie (CFDA) et SOS disparus qui viennent, à demi-mot, de saluer le contenu du rapport relatif au volet du brûlant dossier des disparus. Dans un communiqué rendu public hier et signé pour le CFDA par Nacera Dutour, ces deux associations disent qu'elles « prennent acte ».Ces représentants des familles des disparus saluent, en effet, l'invitation adressée par la CNCPPDH aux pouvoirs publics afin «d'instaurer un dialogue avec les familles des disparus». Dans son rapport, la commission que préside Me Farouk Ksentini a notamment appelé les autorités à donner toutes « les explications nécessaires » aux familles des disparus. La CNCPPDH a aussi souligné que la position de la « minorité de familles », composée de mères, d'épouses et d'enfants, qui refusent actuellement de s'inscrire dans la démarche tracée par la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, « mérite le respect et la compréhension ». Il faut rappeler qu'une partie des familles des disparus a catégoriquement rejeté la solution proposée par les pouvoirs publics consistant notamment en leur indemnisation. Le CFDA et SOS Disparus rappellent que l'indemnisation allouée par les autorités algériennes ne saurait être considérée comme une réparation pleine et entière au sens du droit International et que les autorités ne peuvent en aucun cas, sans risquer de violer leurs engagements au regard du droit international, obliger les familles à renoncer à leur droit à la vérité et à la justice. Les relations entre les associations des familles des disparus et la CNCPPDH ont souvent étaient conflictuelles. Le contenu du rapport 2011 semble avoir mis fin à cette animosité entre les deux parties. Ce d'autant que la commission que préside Farouk Ksentini a recommandé, dans son rapport, « l'instauration par les pouvoirs publics d'un dialogue, dans un climat serein et apaisé, avec ces familles afin de produire à chacune l'ensemble du dossier relatif aux recherches entreprises par les différents services de sécurité relevant des départements ministériels en charge de l'intérieur et de la défense, sur la disparition de leur proches ». Les familles des disparus, rappelle le communiqué rendu public hier, n'ont cessé d'interpeller les autorités algériennes afin que ces dernières fassent la lumière sur toutes personne victimes de disparitions. Les familles des disparus, qui réclament que « la responsabilité de l'Etat soit reconnue », considèrent , par le biais de la CFDA et SOS disparus, « que le dialogue n'est pas une fin en soi et qu'aucun dialogue ne peut avoir lieu sans un minimum de confiance entre les participants ». Cela dit la CFDA et SOS disparus n'ont pas manqué d'adresser des pics à Me Farouk Ksentini qui « serait plus avisé, à ce stade , de demander aux autorités de donner une réponse sérieuse et conforme aux recommandations de constatations des différents comités de l'Onu ».