Le Parlement, dans ses deux chambres, procédera ce lundi 3 septembre à l'ouverture de la session d'automne pour l'année 2012. Les députés de la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN), élus lors des élections législatives du 10 mai dernier feront leur rentrée, sur « le terrain » après-demain lundi 3 septembre. Le Parlement, dans ses deux chambres, procédera ce lundi 3 septembre à l'ouverture de la session d'automne pour l'année 2012. Les députés de la nouvelle Assemblée populaire nationale (APN), élus lors des élections législatives du 10 mai dernier feront leur rentrée, sur « le terrain » après-demain lundi 3 septembre. Le long congé est donc fini donc pour les parlementaires qui ont «foulé» la première fois les travées de la chambre basse du Parlement lors de la séance inaugurale quelques jours après que le Conseil constitutionnel ait proclamé les résultats définitifs du scrutin. Depuis, les députés ont bénéficié d'un long repos qui prendra fin ce lundi. Les parlementaires auront eu tout le temps de prendre le pouls de la température qui a régné sur le pays durant les mois de vacances qu'ils se sont accordés. L'été a été chaud, très rude et source de nombreux désagréments pour les Algériens. La canicule qui a sévi a rendu leur quotidien insupportable, fait de plusieurs coupures de courant durant la journée et l'eau potable est «rationnée» comme au bon vieux temps. Les Algériens ont aussi appris à composer avec l'inflation, mot ignoré jusque-là. Le mois de Ramadhan et l'Aïd ont été très cruels pour leur pouvoir d'achat qui a baissé de plusieurs points. Les commerçants s'en sont donné à cœur joie pour déplumer les ménages. A cela se sont ajoutés les feux de forêt et la dégradation sécuritaire sur pratiquement l'ensemble du pays. Des gangs de jeunes délinquants ont «conquis» des territoires sur lesquels ils ont dicté leur loi. La loi de la force au détriment de la force de la loi. Les Algériens ont assisté impuissants aux effets ravageurs de cette crise qui n'a pas semblé émouvoir l'exécutif et le législatif, en congé de longue durée et dans l'attente d'un improbable remaniement ou changement du gouvernement et les politiques, eux aussi en congé de longue durée. La somnolence politique a été vivement critiquée par les citoyens qui ont dénoncé l'espèce de vacance de pouvoir qui a frappé le sommet de l'Etat. Toujours est-il que cette rentrée parlementaire sur fond de crise sociale et d'absence remarquée des politiques interpelle les élus de la nation de la nouvelle assemblée. Saisiront-ils cette opportunité pour interpeller le gouvernement sur certains manquements de l'exécutif et qui intéressent le quotidien des Algériens. Les parlementaires ignorent l'agenda de leurs travaux L'agenda des députés n'est toujours pas fixé mais l'examen de plusieurs projets de lois est en attente. Ce qui est sûr c'est que la loi de finances 2013 est à l'ordre du jour. On susurre que les projets de loi portant amendement de la loi sur les hydrocarbures ainsi que le projet de loi relatif à l'audiovisuel seront eux aussi examinés par les parlementaires. Autre dossier important de cette rentrée parlementaire : l'organisation des élections municipales qui sont prévues le 29 novembre prochain. Ces élections mèneront au renouvellement de 1 541 assemblées populaires communales et des 48 assemblées populaires de wilayas qui aboutiront au renouvellement des deux tiers des sièges au Conseil de la nation. La séance inaugurale a donné un avant goût de ce que seront les débats sur les projets de lois que déposera le gouvernement pour adoption par les parlementaires. Les députés de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) se sont retirés de la séance inaugurale de l'Assemblée populaire nationale (APN) pour, ont- ils argué, dénoncer «la fraude ayant entaché les élections législatives du 10 mai dernier ». Le FNA de Moussa Touati, le PT de Louisa Hanoune avaient la tête ailleurs et le Front des forces socialistes (FFS) s'est abstenu. Il est à rappeler que les législatives du 10 mai 2012 ont vu le Front de libération nationale (FLN) arriver en tête avec 221 sièges, suivi du Rassemblement national démocratique (RND) avec 70 sièges et de l'Alliance de l'Algérie verte avec 47 sièges, selon les résultats annoncés par le Conseil constitutionnel. Les 462 sièges de l'APN, qui n'en comptait que 389 auparavant, seront répartis entre 27 partis politiques, dont neuf nouvellement agréés, et députés indépendants. La septième législature a vu le nombre de députés femmes augmenter considérablement. Elles sont 143 femmes à occuper les sièges de l'APN qui sera présidée par Mohamed-Larbi Ould Khelifa, élu lors d'une séance plénière marquant le début de la 7ème législature. Il a présidé la séance plénière en sa qualité de doyen de l'Assemblée, avant d'être plébiscité à main levée, notamment par les députés du parti du FLN et ceux du Rassemblement national démocratique (RND), au cours de cette séance. Il a été élu sur la liste du Front de libération nationale (FLN) dans la circonscription électorale d'Alger. Le long congé est donc fini donc pour les parlementaires qui ont «foulé» la première fois les travées de la chambre basse du Parlement lors de la séance inaugurale quelques jours après que le Conseil constitutionnel ait proclamé les résultats définitifs du scrutin. Depuis, les députés ont bénéficié d'un long repos qui prendra fin ce lundi. Les parlementaires auront eu tout le temps de prendre le pouls de la température qui a régné sur le pays durant les mois de vacances qu'ils se sont accordés. L'été a été chaud, très rude et source de nombreux désagréments pour les Algériens. La canicule qui a sévi a rendu leur quotidien insupportable, fait de plusieurs coupures de courant durant la journée et l'eau potable est «rationnée» comme au bon vieux temps. Les Algériens ont aussi appris à composer avec l'inflation, mot ignoré jusque-là. Le mois de Ramadhan et l'Aïd ont été très cruels pour leur pouvoir d'achat qui a baissé de plusieurs points. Les commerçants s'en sont donné à cœur joie pour déplumer les ménages. A cela se sont ajoutés les feux de forêt et la dégradation sécuritaire sur pratiquement l'ensemble du pays. Des gangs de jeunes délinquants ont «conquis» des territoires sur lesquels ils ont dicté leur loi. La loi de la force au détriment de la force de la loi. Les Algériens ont assisté impuissants aux effets ravageurs de cette crise qui n'a pas semblé émouvoir l'exécutif et le législatif, en congé de longue durée et dans l'attente d'un improbable remaniement ou changement du gouvernement et les politiques, eux aussi en congé de longue durée. La somnolence politique a été vivement critiquée par les citoyens qui ont dénoncé l'espèce de vacance de pouvoir qui a frappé le sommet de l'Etat. Toujours est-il que cette rentrée parlementaire sur fond de crise sociale et d'absence remarquée des politiques interpelle les élus de la nation de la nouvelle assemblée. Saisiront-ils cette opportunité pour interpeller le gouvernement sur certains manquements de l'exécutif et qui intéressent le quotidien des Algériens. Les parlementaires ignorent l'agenda de leurs travaux L'agenda des députés n'est toujours pas fixé mais l'examen de plusieurs projets de lois est en attente. Ce qui est sûr c'est que la loi de finances 2013 est à l'ordre du jour. On susurre que les projets de loi portant amendement de la loi sur les hydrocarbures ainsi que le projet de loi relatif à l'audiovisuel seront eux aussi examinés par les parlementaires. Autre dossier important de cette rentrée parlementaire : l'organisation des élections municipales qui sont prévues le 29 novembre prochain. Ces élections mèneront au renouvellement de 1 541 assemblées populaires communales et des 48 assemblées populaires de wilayas qui aboutiront au renouvellement des deux tiers des sièges au Conseil de la nation. La séance inaugurale a donné un avant goût de ce que seront les débats sur les projets de lois que déposera le gouvernement pour adoption par les parlementaires. Les députés de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) se sont retirés de la séance inaugurale de l'Assemblée populaire nationale (APN) pour, ont- ils argué, dénoncer «la fraude ayant entaché les élections législatives du 10 mai dernier ». Le FNA de Moussa Touati, le PT de Louisa Hanoune avaient la tête ailleurs et le Front des forces socialistes (FFS) s'est abstenu. Il est à rappeler que les législatives du 10 mai 2012 ont vu le Front de libération nationale (FLN) arriver en tête avec 221 sièges, suivi du Rassemblement national démocratique (RND) avec 70 sièges et de l'Alliance de l'Algérie verte avec 47 sièges, selon les résultats annoncés par le Conseil constitutionnel. Les 462 sièges de l'APN, qui n'en comptait que 389 auparavant, seront répartis entre 27 partis politiques, dont neuf nouvellement agréés, et députés indépendants. La septième législature a vu le nombre de députés femmes augmenter considérablement. Elles sont 143 femmes à occuper les sièges de l'APN qui sera présidée par Mohamed-Larbi Ould Khelifa, élu lors d'une séance plénière marquant le début de la 7ème législature. Il a présidé la séance plénière en sa qualité de doyen de l'Assemblée, avant d'être plébiscité à main levée, notamment par les députés du parti du FLN et ceux du Rassemblement national démocratique (RND), au cours de cette séance. Il a été élu sur la liste du Front de libération nationale (FLN) dans la circonscription électorale d'Alger.