La secrétaire générale du Parti des travailleurs a repris, hier, ses activités, après une absence remarquée, par une sortie tonitruante. La cible : l'ancien ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, élu député d'Alger sous la casquette du MSP, parti avec lequel il a divorcé depuis et surtout fondateur du nouveau parti, le Rassemblement Espoir d'Algérie (TAJ). Sans nommer, ni l'ex-ministre ni son parti qui a tenu récemment une conférence préparatoire pour le congrès constitutif à Alger, Louisa Hanoune, qui a prononcé le discours d'ouverture de la réunion des cadres du parti de la wilaya d'Alger, a qualifié le TAJ de « nébuleuse et de pire tromperie ». La secrétaire générale du Parti des travailleurs a repris, hier, ses activités, après une absence remarquée, par une sortie tonitruante. La cible : l'ancien ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, élu député d'Alger sous la casquette du MSP, parti avec lequel il a divorcé depuis et surtout fondateur du nouveau parti, le Rassemblement Espoir d'Algérie (TAJ). Sans nommer, ni l'ex-ministre ni son parti qui a tenu récemment une conférence préparatoire pour le congrès constitutif à Alger, Louisa Hanoune, qui a prononcé le discours d'ouverture de la réunion des cadres du parti de la wilaya d'Alger, a qualifié le TAJ de « nébuleuse et de pire tromperie ». Tromperie : La SG du PT, en bonne pédagogue, s'indigne des déclarations de Amar Ghoul relative à la disparition des idéologies avec la chute du mur de Berlin. « C'est la négation de la politique », a-t-elle répliqué, soulignant que « l'idéologie » existe dans les programmes des partis, se déclinant en luttes entre le capital et les masses laborieuses. Nébuleuse : Louisa Hanoune dit craindre une menace sur l'Algérie, la collusion entre le monde des affaires et la politique, s'élevant contre « la pollution politique qui s'élargit ». Pour elle ces nouveaux partis sont des « ONG, des clubs privés » sans aucun programme politique, ni vision, ni projet de société. Elle dénonce « le soutien clair et flagrant des médias, presse écrite et TV (publics et privés) et du monde des affaires à cette formation politique », estimant que « c'est une menace et un poison mortel », pour l'Algérie en ce sens que le monde des affaires, a-t-elle expliqué, « nomme les parlementaires, le président et même les chefs de parti ». Comme à l'accoutumée, la première responsable du PT a fait un large tour d'horizon sur la situation interne et externe aux plans politique, économique et social. Sur le premier plan, Louisa Hanoune a assuré que « les élections locales ne constituent pas une priorité pour le PT ». Elle dit que « les préparatifs » pour cette consultation populaires « avancent » sans pour autant être catégorique quant à la participation de son parti à cette échéance électorale. Les instances dirigeantes du parti « décideront», a-t-elle expliqué, précisant que cette participation aux renouvellements des APC et APW sera tributaire de l'effet qu'aura la participation du PT à ce scrutin, regrettant que 50 ans après l'indépendance du pays, « la problématique de la représentativité est toujours posée ». Dans cet esprit, elle avance que les réformes politiques initiées par le président de la République « ont échoué », vidées de leur substance par les députés FLN et RND. Toujours dans le même sillage elle affirme que « la révision de la Constitution par la présente Assemblée populaire nationale est un danger ». Sur la situation au Mali, elle estime que les pressions qui s'exercent sur l'Algérie ne sont qu'un moyen pour obliger notre pays à abandonner ses principes de non ingérence dans les affaires internes des Etats et juge que la vie des diplomates algériens otages détenus au Mali est « en danger », l'ultimatum des ravisseurs expirant aujourd'hui. Par ailleurs, elle exprime son soutien à Khaled Nezzar face à la justice suisse. Pour elle, il s'agit d'une question de souveraineté nationale. Concernant l'Accord d'association avec l'Union européenne (UE), Louisa Hanoune se réjouit que « le Trésor public ne va pas perdre 8 milliards de dollars » et soutient que la seule alternative pour épargner le Trésor public de toutes ces saignées reste « la préférence nationale ». Toutefois, elle craint que « l'Algérie ne fasse du surplace », plaidant pour un débat pour « la lisibilité » qui doit « dissiper l'opacité » de la politique économique. Sur l'été qui a été « infernal » selon elle, elle demande à situer les responsabilités, ne serait-ce que pour la patience, l'endurance et le sens du discernement dont ont fait preuve les Algériens durant cette période. Tromperie : La SG du PT, en bonne pédagogue, s'indigne des déclarations de Amar Ghoul relative à la disparition des idéologies avec la chute du mur de Berlin. « C'est la négation de la politique », a-t-elle répliqué, soulignant que « l'idéologie » existe dans les programmes des partis, se déclinant en luttes entre le capital et les masses laborieuses. Nébuleuse : Louisa Hanoune dit craindre une menace sur l'Algérie, la collusion entre le monde des affaires et la politique, s'élevant contre « la pollution politique qui s'élargit ». Pour elle ces nouveaux partis sont des « ONG, des clubs privés » sans aucun programme politique, ni vision, ni projet de société. Elle dénonce « le soutien clair et flagrant des médias, presse écrite et TV (publics et privés) et du monde des affaires à cette formation politique », estimant que « c'est une menace et un poison mortel », pour l'Algérie en ce sens que le monde des affaires, a-t-elle expliqué, « nomme les parlementaires, le président et même les chefs de parti ». Comme à l'accoutumée, la première responsable du PT a fait un large tour d'horizon sur la situation interne et externe aux plans politique, économique et social. Sur le premier plan, Louisa Hanoune a assuré que « les élections locales ne constituent pas une priorité pour le PT ». Elle dit que « les préparatifs » pour cette consultation populaires « avancent » sans pour autant être catégorique quant à la participation de son parti à cette échéance électorale. Les instances dirigeantes du parti « décideront», a-t-elle expliqué, précisant que cette participation aux renouvellements des APC et APW sera tributaire de l'effet qu'aura la participation du PT à ce scrutin, regrettant que 50 ans après l'indépendance du pays, « la problématique de la représentativité est toujours posée ». Dans cet esprit, elle avance que les réformes politiques initiées par le président de la République « ont échoué », vidées de leur substance par les députés FLN et RND. Toujours dans le même sillage elle affirme que « la révision de la Constitution par la présente Assemblée populaire nationale est un danger ». Sur la situation au Mali, elle estime que les pressions qui s'exercent sur l'Algérie ne sont qu'un moyen pour obliger notre pays à abandonner ses principes de non ingérence dans les affaires internes des Etats et juge que la vie des diplomates algériens otages détenus au Mali est « en danger », l'ultimatum des ravisseurs expirant aujourd'hui. Par ailleurs, elle exprime son soutien à Khaled Nezzar face à la justice suisse. Pour elle, il s'agit d'une question de souveraineté nationale. Concernant l'Accord d'association avec l'Union européenne (UE), Louisa Hanoune se réjouit que « le Trésor public ne va pas perdre 8 milliards de dollars » et soutient que la seule alternative pour épargner le Trésor public de toutes ces saignées reste « la préférence nationale ». Toutefois, elle craint que « l'Algérie ne fasse du surplace », plaidant pour un débat pour « la lisibilité » qui doit « dissiper l'opacité » de la politique économique. Sur l'été qui a été « infernal » selon elle, elle demande à situer les responsabilités, ne serait-ce que pour la patience, l'endurance et le sens du discernement dont ont fait preuve les Algériens durant cette période.