Les insurgés syriens ont multiplié samedi leurs attaques contre des positions du régime de Bachar al-Assad, concentrant leurs opérations contre les infrastructures de l'armée de l'air. Les insurgés syriens ont multiplié samedi leurs attaques contre des positions du régime de Bachar al-Assad, concentrant leurs opérations contre les infrastructures de l'armée de l'air. Depuis quelques jours, les insurgés visent notamment les aéroports militaires, affirmant avoir détruit une dizaine d'hélicoptères et d'avions, afin d'affaiblir l'armée de l'air dont les bombardements font chaque jour des dizaines de victimes, selon des militants. La Russie, allié de premier plan de Damas, a pour sa part estimé qu'il était "naïf" de penser que le président syrien allait cesser le feu en premier, au lendemain de déclarations du secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon attribuant la responsabilité principale pour mettre fin aux violences au régime. Les insurgés se sont emparés vendredi soir du principal bâtiment d'une base aérienne abritant les armes anti-aériennes à Boukamal, une grosse ville dans la province de Deir Ezzor (est), à la frontière irakienne, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). "C'est un point important pour les insurgés", a commenté Rami Abdel Rahmane, président de l'OSDH. Selon des informations qui n'ont pas pu être vérifiées par l'OSDH, les insurgés ont mis la main sur des missiles anti-aériens. A l'issue de cette opération, au moins 16 soldats, dont des officiers, ont été capturés, selon l'ONG. Toujours à Boukamal, les rebelles ont attaqué le bâtiment de la sécurité militaire ainsi que l'aéroport militaire de Hamdane rapporte l'agence française de presse. Les rebelles, qui tiennent déjà le poste-frontière de Boukamal depuis la mi-juillet, tentent de prendre le contrôle total de cette ville dont plusieurs secteurs sont entre leurs mains. A Idleb (Nord), les insurgés tiennent une partie de l'aéroport d'Abou el-Zouhour, l'une des deux plus importantes bases aériennes de la province. Dans la même région, ils ont détruit samedi un barrage de l'armée à Harem, dont des véhicules lourds, selon l'OSDH. Quatre autres soldats ont péri dans l'attaque d'un barrage dans la province de Hama (centre). Selon l'agence officielle Sana, les troupes du régime ont détruit de leur côté plusieurs positions de "terroristes" et capturé et tué nombre d'entre eux dans les provinces d'Idleb et d'Alep (nord) au cours des dernières 24 heures. Depuis le début de la révolte en mars 2011, les autorités assimilent les rebelles à des "terroristes" appuyés par l'étranger. Les violences ont fait vendredi, jour traditionnel des manifestations contre le régime, 125 morts, dont 74 civils, selon l'OSDH. Des violences auxquelles le nouvel émissaire pour la Syrie Lakhdar Brahimi va tenter de mettre fin, même si l'opposition reste sceptique quant au succès de cette difficile mission. Lors des manifestations de vendredi, des Syriens ont raillé le nouveau médiateur, après l'échec de son prédécesseur Kofi Annan. "Lakhdar: mission impossible 2", commente une pancarte à Idleb. L'émissaire prend officiellement ses fonctions samedi au siège de l'ONU à New York, selon un porte-parole. Aucune issue n'est en vue après plus de 17 mois d'une révolte qui s'est militarisée face à la répression, et de violences qui ont fait plus de 26.000 morts, en majorité des civils, selon l'OSDH. Après de vains appels au départ du président Assad, fermement soutenu par Moscou, Pékin et Téhéran, les pays occidentaux se concentrent désormais sur le volet humanitaire. Selon l'Onu, il y a au moins 1,2 million de déplacés en Syrie et près de 229.000 réfugiés officiellement enregistrés dans les pays voisins (Turquie, Jordanie, Liban et Irak). Depuis quelques jours, les insurgés visent notamment les aéroports militaires, affirmant avoir détruit une dizaine d'hélicoptères et d'avions, afin d'affaiblir l'armée de l'air dont les bombardements font chaque jour des dizaines de victimes, selon des militants. La Russie, allié de premier plan de Damas, a pour sa part estimé qu'il était "naïf" de penser que le président syrien allait cesser le feu en premier, au lendemain de déclarations du secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon attribuant la responsabilité principale pour mettre fin aux violences au régime. Les insurgés se sont emparés vendredi soir du principal bâtiment d'une base aérienne abritant les armes anti-aériennes à Boukamal, une grosse ville dans la province de Deir Ezzor (est), à la frontière irakienne, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). "C'est un point important pour les insurgés", a commenté Rami Abdel Rahmane, président de l'OSDH. Selon des informations qui n'ont pas pu être vérifiées par l'OSDH, les insurgés ont mis la main sur des missiles anti-aériens. A l'issue de cette opération, au moins 16 soldats, dont des officiers, ont été capturés, selon l'ONG. Toujours à Boukamal, les rebelles ont attaqué le bâtiment de la sécurité militaire ainsi que l'aéroport militaire de Hamdane rapporte l'agence française de presse. Les rebelles, qui tiennent déjà le poste-frontière de Boukamal depuis la mi-juillet, tentent de prendre le contrôle total de cette ville dont plusieurs secteurs sont entre leurs mains. A Idleb (Nord), les insurgés tiennent une partie de l'aéroport d'Abou el-Zouhour, l'une des deux plus importantes bases aériennes de la province. Dans la même région, ils ont détruit samedi un barrage de l'armée à Harem, dont des véhicules lourds, selon l'OSDH. Quatre autres soldats ont péri dans l'attaque d'un barrage dans la province de Hama (centre). Selon l'agence officielle Sana, les troupes du régime ont détruit de leur côté plusieurs positions de "terroristes" et capturé et tué nombre d'entre eux dans les provinces d'Idleb et d'Alep (nord) au cours des dernières 24 heures. Depuis le début de la révolte en mars 2011, les autorités assimilent les rebelles à des "terroristes" appuyés par l'étranger. Les violences ont fait vendredi, jour traditionnel des manifestations contre le régime, 125 morts, dont 74 civils, selon l'OSDH. Des violences auxquelles le nouvel émissaire pour la Syrie Lakhdar Brahimi va tenter de mettre fin, même si l'opposition reste sceptique quant au succès de cette difficile mission. Lors des manifestations de vendredi, des Syriens ont raillé le nouveau médiateur, après l'échec de son prédécesseur Kofi Annan. "Lakhdar: mission impossible 2", commente une pancarte à Idleb. L'émissaire prend officiellement ses fonctions samedi au siège de l'ONU à New York, selon un porte-parole. Aucune issue n'est en vue après plus de 17 mois d'une révolte qui s'est militarisée face à la répression, et de violences qui ont fait plus de 26.000 morts, en majorité des civils, selon l'OSDH. Après de vains appels au départ du président Assad, fermement soutenu par Moscou, Pékin et Téhéran, les pays occidentaux se concentrent désormais sur le volet humanitaire. Selon l'Onu, il y a au moins 1,2 million de déplacés en Syrie et près de 229.000 réfugiés officiellement enregistrés dans les pays voisins (Turquie, Jordanie, Liban et Irak).